EN DIRECT - Crise migratoire : la France veut un accord UE - Royaume-Uni sur les migrants illégaux

Publié le 29 novembre 2021 à 17h54, mis à jour le 30 novembre 2021 à 9h36

Source : JT 20h Semaine

CRISE MIGRATOIRE - Lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur a annoncé que la France souhaite un nouvel accord UE - Royaume-Uni. Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

"IL FAUT ARRÊTER LA GUERRE DES PETITS COQS" POUR CIOTTI


Alors que Xavier Bertrand propose de "laisser (les migrants) prendre le ferry", afin de mettre le Royaume-Uni face à ses responsabilités, son adversaire pour l'investiture LR Eric Ciotti indique "ne pas partager ce point de vue". "Il faut arrêter la  guerre de petits coqs avec la Grande-Bretagne. Boris Johnson gagne beaucoup de bras de fer, il ne faut pas le mépriser", affirme-t-il sur franceinfo.

SORTIR DES ACCORDS DU TOUQUET PRENDRAIT "DEUX ANS"


Invité d'Europe 1 mardi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s'en prend directement à Xavier Bertrand, candidat à l'investiture LR pour la présidentielle, qui demande le retrait de la France des accords du Touquet. "Je suis assez surpris de (sa) capacité à tirer à boulets rouges sur le bilan et l'héritage de Nicolas Sarkozy", attaque-t-il. 


Il rappelle par ailleurs qu'il faut "deux ans" pour "pouvoir sortir" de ces accords. "Quand Xavier Bertrand explique que dénoncer les accords du Touquet aujourd'hui permettraient de régler les problèmes, c'est faux parce qu'il faudrait deux ans pour en sortir", assure-t-il.

BEAUNE PLAIDE POUR "RENFORCER LA COOPÉRATION AVEC LES BRITANNIQUES"


Invité de France Inter lundi, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, Clément Beaune a estimé qu'il fallait "renforcer la coopération avec les Britanniques" sur la question de la crise migratoire. "Ce n'est pas par des déclarations à l'emporte pièces, comme on l'a entendu du côté britannique, qu'on règle le sujet."

DARMANIN APPELLE LES ANGLAIS "À PRENDRE LEURS RESPONSABILITÉS"


"On dit aux Anglais : vous êtes en partie responsables de l'attractivité qui amènent les migrants", a indiqué Gérald Darmanin, invité de BFMTV lundi. Le ministre de l'Intérieur les a appelés "changer leur législation" et à "prendre leurs responsabilités" sur la question migratoire. "Au lieu d'être le punching-ball de la presse britannique, par médias interposés ou de la chambre des communes, nous aimerions sérieusement avec nos amis britanniques."

DARMANIN "PRÊT" À DISCUTER "À CONDITION D'AVOIR UNE ÉGALITÉ D'HUMEUR"


Invité de BFMTV lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est dit "tout à fait prêt à discuter avec son partenaire britannique", son homologue Priti Patel, sur la question migratoire, après l'avoir éconduit d'une réunion intergouvernementale dimanche à Calais, "à condition d'avoir un rapport normal et d'égalité d'humeur." "Les discours privés que nous avons ne sont pas toujours conformes avec les échanges publics", a déploré le patron de Beauvau.

BAYOU VEUT "ORGANISER DES VOIES SÛRES DE PASSAGE"


"Cessons de dire que cette immigration menace notre pays", a déclaré le secrétaire national d'EELV Julien Bayou, invité de Public Sénat lundi. Pour gérer la crise migratoire, "la seule manière sûre est d'organiser l'accueil". "Facilitons-leur le passage en accompagnant les bateaux plutôt que de les surveiller", a-t-il défendu. "Organisons des voies sûres de passage."

"IL EST URGENT QU'IL Y AIT UN ACCORD"


Stephan Mayer, secrétaire d'État parlementaire au ministère allemand de l'Intérieur a jugé "urgent" l'adoption d'"un accord entre l'Union européenne et la Grande-Bretagne" concernant les migrations. "La Grande-Bretagne a un rôle important à jouer, il faut un accord post-Dublin entre l'Union européenne et la Grande-Bretagne", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la mairie de Calais, consécutive de la réunion entre les ministres européens. 

UN AVION DE FRONTEX DÉPLOYÉ À COMPTER DU 1ER DÉCEMBRE


L'agence européenne Frontex va déployer à partir de ce mercredi 1er décembre un avion pour aider à lutter contre le trafic migratoire en Manche, a annoncé Gérald Darmanin à l'issue d'une réunion européenne à Calais convoquée ce dimanche quatre jours après le naufrage meurtrier de 27 migrants. Cet appareil va "survoler jour et nuit" la zone, de la France aux Pays-Bas, a précisé le ministre de l'Intérieur, réaffirmant aussi la volonté de la France de "travailler" avec "ses amis britanniques", pour mieux tarir cette voie migratoire, mais sur "un pied d'égalité". 


"La mobilisation européenne est remarquée et remarquable", a souligné Gérald Darmanin, assurant que "cette réunion n'était pas anti-anglaise mais pro-européenne" tout en estimant que "nous ne sommes pas otages de la politique intérieure anglaise". 

PRIORITÉ A "LA LUTTE CONTRE LES PASSEURS"


"Le point le plus important de cette réunion est la lutte contre les 

passeurs qui se jouent de nos frontières et pays", a déclaré Gérald Darmanin, en ouvrant la réunion européenne sur la crise migratoire. "Le problème est européen et britannique. Le phénomène ne cesse de s'accroître, y compris depuis le Brexit", a-t-il ajouté devant ses invités.

MARINE LE PEN SUR LA CRISE MIGRATOIRE


Invitée au Grand Jury ce dimanche, la candidate du Rassemblement national s'est dite "pour" les accords du Touquet. "Il faudrait obtenir une modification de ces textes, plaide Marine Le Pen, pour que les Britanniques lorsqu'ils sont confrontés à des clandestins qui ont réussi à arriver en Grande-Bretagne les renvoient dans leurs pays d'origine plutôt qu'en France. On a entre 700.000 et 900.000 clandestins, donc on n'en a pas besoin de plus."

Crise migratoire : Marine Le Pen est "pour" les accords du Touquet, mais plaide pour une modificationSource : TF1 Info

RÉUNION AU SOMMET MAIS SANS LE ROYAUME-UNI


Quatre jours après le pire drame migratoire survenu dans la Manche, une réunion européenne se tient dimanche à Calais pour renforcer la lutte "contre les réseaux de passeurs", mais sans les Britanniques, exclus par la France.
Réunissant les ministres en charge de l'immigration allemand, néerlandais, belge, français, ainsi que la Commissaire européenne aux Affaires intérieures, cette réunion intergouvernementale de travail a débuté peu avant 15h 30 dans la ville portuaire du nord de la France. Les agences européennes de police criminelle Europol et des frontières Frontex y sont représentées.

LONDRES RAPPELÉ À SES RESPONSABILITÉS


Le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas estime ce samedi qu'il appartient au Royaume-Uni de résoudre ses problèmes relatifs à l'afflux des migrants depuis qu'elle a quitté l'Union européenne. Le Royaume-Uni "a quitté l'Union européenne", en conséquence il "doit à présent décider comment organiser la gestion du contrôle de ses frontières", a affirmé l'ancien eurodéputé grec devant la presse sur l'île de Kos. "Si je me souviens bien, le principal slogan de la campagne du référendum (sur le Brexit) était 'Nous reprenons le contrôle'", a-t-il ajouté. "Depuis que le Royaume-Uni a repris le contrôle, c'est aux Britanniques de trouver les mesures nécessaires pour rendre opérationnel le contrôle qu'ils ont repris."

JADOT RÉAGIT 


Yannick Jadot, candidat EELV à la présidentielle, a changé ses plans vendredi, et a remplacé une séquence prévue à une entreprise faisant de la réinsertion par une visite à Calais. Après s'être recueilli devant la chapelle ardente dressée dans l'église Saint-Pierre, Yannick Jadot est allé jeter un bouquet de fleurs dans la Manche, à quelques encablures du naufrage de mercredi. Puis il est revenu sur les relations entre la France et le Royaume-Uni. "La France a accepté de sous-traiter la question des réfugiés contre quelques dizaines de millions d’euros, c’est honteux pour la France d’être réduite à cette opération de police financée par la Grande-Bretagne", a tonné l'écologiste en référence aux accords du Touquet qui fixent la frontière entre les deux pays sur les côtes françaises. Il a ensuite rencontré plusieurs responsables des associations venant en aide aux centaines de migrants qui survivent sur la côte d'Opale en attendant de tenter une périlleuse traversée.

UN TÉMOIGNAGE EFFARANT


 C'est lui qui a donné l'alerte et qui a prévenu les secours, après avoir découvert dans la Manche les corps inertes des 27 migrants, mercredi 24 novembre. Éprouvé et choqué, les yeux rougis par l'émotion, Karl Maquinghen, qui pêchait dans ses eaux à bord de son chalutier, a raconté l'horreur.

JOHNSON ASSUME LA LETTRE ENVOYÉE À MACRON


Le Premier ministre britannique Boris Johnson ne regrette pas la lettre adressée au président Emmanuel Macron, qui a provoqué la colère de Paris dans le dossier des migrants, écrite "dans un esprit de partenariat et de coopération", a indiqué son porte-parole. 


À la question de savoir s'il regrettait ce courrier, où il demande à la France de reprendre les migrants ayant traversé illégalement la Manche, après un naufrage meurtrier, le porte-parole a répondu : "Non, comme le Premier ministre l'a dit lui-même, lui et le président Macron ont reconnu l'urgence de la situation". Selon lui, la missive, publiée sur Twitter, vise à "approfondir notre coopération existante" en matière de lutte contre l'immigration clandestine. 

AVIS DE GRAND FROID


En réaction à la lettre de la discorde de Boris Johnson, qualifiée d'"indigente sur le fond et totalement déplacée sur la forme" par la France, Paris a annulé la venue de la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel à la réunion, prévue dimanche à Calais, sur la question migratoire.

LE PÊCHEUR QUI A DONNÉ L'ALERTE TÉMOIGNE


Karl Maquinghen, le pêcheur qui a donné l'alerte mercredi après la mort de 27 personnes dans la Manche, reste hanté par les images des corps flottants. "Voir autant de morts comme ça à côté de nous, c'est vraiment un film d'horreur", a confié à quelques journalistes le pêcheur, juste débarqué, en pleine nuit de jeudi à vendredi, du chalutier sur lequel il travaille comme second, au port de Boulogne-sur-Mer.


Mercredi, c'est lui qui a vu le premier corps à la surface de l'eau, de la passerelle du bateau, le Saint-Jacques II. Il a raconté en avoir ensuite vu "une quinzaine", "des gens morts, des enfants". "Ceux qui n'avaient pas de gilet de sauvetage, on ne les voyait pas", a expliqué le pêcheur, sauf un "habillé en noir", avec "une chemise à carreau". Celui-là, "je l'ai vu parce qu'il est passé à deux mètres du bateau, même pas, un mètre", a-t-il rapporté, au bord des larmes.


"Les garde-côtes n'étaient pas loin, à 2 milles de nous. Ils sont venus tout de suite". "Si on était arrivés 5 minutes avant, on aurait peut-être pu les sauver", a regretté Karl Maquinghen. "On n'en dort pas. Dès que tu fermes les yeux, tu revois le corps". "On avait même peur de remonter les filets, de peur qu'il y en ait un dedans". "C'est la première fois que ça m'arrive, ça fait bizarre."

MACRON S'EXPRIME SUR LA LETTRE DE JOHNSON


Depuis Rome, où il est en visite vendredi, le président Emmanuel Macron évoque la crise qui couve sur le dossier des migrants qui oppose la France à l'Angleterre : "J'ai discuté il y a deux jours avec le Premier ministre Johnson de manière sérieuse. Pour ma part, j'entends continuer à appliquer ce que je fais avec tous les pays et tous les dirigeants", a-t-il expliqué.


"Je suis surpris des méthodes quand elles ne sont pas sérieuses, nous ne communiquons pas d'un dirigeant à l'autre sur ces questions-là par tweet et par lettre qu'on rend publics", a-t-il poursuivi. "Nous ne sommes pas des lanceurs d'alerte. Allons, allons...  Donc les ministres vont travailler sérieusement pour régler une question sérieuse avec des gens sérieux. (...) Nous verrons ensuite avec les Britanniques comment agir efficacement s'ils décident d'être sérieux". 

LONDRES RÉAGIT À LA DÉSINVITATION DE PARIS


Londres demande à Paris de rétablir l'invitation à la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel à la réunion, prévue à Calais dimanche. "Aucune nation ne peut s'attaquer à cela seule. J'espère que les Français reconsidéreront (leur décision)", a déclaré le ministre des Transports Grant Shapps sur la BBC.

LA LETTRE DE JOHNSON "INDIGENTE ET DÉPLACÉE" POUR ATTAL


La lettre de Boris Johnson pour Emmanuel Macron a été jugée "indigente sur le fond et déplacée sur la forme" par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité de BFMTV vendredi. "Elle ne respecte pas tout le travail qui est fait par nos gardes-côtes, par nos policiers, par nos gendarmes et nos sauveteurs qui, au quotidien, se mobilisent."

BARNIER DÉNONCE "UNE PROVOCATION SUPPLÉMENTAIRE


"C'est évidemment une provocation supplémentaire de Boris Johnson. Il est dans un état d'esprit de confrontations avec l'Union européenne. (...) Je trouve franchement que c'est une confrontation absolument inadmissible", a estimé le candidat à l'investiture LR pour la présidentielle Michel Barnier, invité de LCI vendredi. "Il faut qu'il passe de l'esprit de confrontation à l'esprit de coopération."

DARMANIN ANNULE LA RENCONTRE AVEC SON HOMOLOGUE BRITANNIQUE


"Nous considérons la lettre publique du Premier ministre britannique inadmissible et contraire à nos discussions entre homologues. Par conséquent, Priti Patel (la ministre de l'Intérieur britannique, ndlr) n'est plus conviée dimanche à la réunion interministérielle qui est maintenue en format : France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et Commission européenne", a réagi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, suite à la lettre de Boris Johnson au lendemain du naufrage dans la Manche qui a vu 27 personnes perdre la vie.


Jeudi, le chef du gouvernement britannique avait demandé à Emmanuel Macron de reprendre les migrants arrivant en Angleterre depuis la France. "Je propose que nous mettions en place un accord bilatéral de réadmission pour permettre le retour de tous les migrants illégaux qui traversent la Manche", avait-il détaillé dans une lettre au chef de l'État français publiée sur Twitter.

MISE AU POINT


Après le naufrage qui a coûté la vie à 27 migrants dans la Manche, les interrogations affluent sur les options qui auraient pu l’éviter. Tour d’horizon des principales idées reçues sur le sujet.

"RETOUR POUR TOUS LES MIGRANTS ILLÉGAUX"


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé au président français Emmanuel Macron de reprendre les migrants arrivant en Angleterre depuis la France, au lendemain d'un naufrage dans la Manche qui a vu 27 personnes perdre la vie. "Je propose que nous mettions en place un accord bilatéral de réadmission pour permettre le retour de tous les migrants illégaux qui traversent la Manche", a détaillé le dirigeant britannique dans une lettre à son homologue, publiée sur Twitter. 


"Cela aura un effet immédiat et réduira significativement - si ce n’est arrêter - les traversées, sauvant des vies en brisant fondamentalement le mode de fonctionnement des gangs criminels", a-t-il estimé. "Je suis d’accord avec vous, tant que nous n’intensifions pas nos efforts aujourd’hui, d’autres tragédies vont avoir lieu, a-t-il également écrit. Ce matin, d’autres bateaux sont arrivés, mettant en danger encore davantage de vies."


Il a également proposé de renforcer les opérations de surveillance maritime, en demandant "l’établissement de patrouilles partout où cela pourrait être le plus efficace", souhaitant une collaboration entre les forces de l’ordre françaises et britanniques, dès le début de l'année prochaine. 

HOMMAGE AUX VICTIMES À CALAIS ET DUNKERQUE 


Environ 200 personnes, essentiellement des militants associatifs et quelques exilés, se sont réunies jeudi en début de soirée à Calais pour rendre hommage aux 27 migrants morts la veille dans un naufrage dans la Manche. Une minute de silence a été observée et une banderole déployée avec les noms de la plupart des 309 personnes décédée depuis 1999 dans cette périlleuse traversée. Un total désormais porté à 336, avec les victimes du naufrage mercredi.


À Dunkerque aussi, plus loin sur le littoral, quelque 150 personnes se sont retrouvées devant la stèle des Droits de l'Homme, à l'appel du collectif "Ripostons : pour le respect des droits fondamentaux". Parmi eux, les maires de Dunkerque, Patrice Vergriete (divers gauche) et de Grande-Synthe, Martial Beyaert (PS), dont la localité accueille, comme Calais, des flux permanents de migrants. 

LA DÉFENSEURE DES DROITS ALERTE


Dans un communiqué reçu ce jeudi, la Défenseure des droits "demande l’arrêt immédiat des expulsions systématiques qui se poursuivent à Calais aux mépris des droits les plus fondamentaux des exilés". 


Elle rappelle "qu’aucun démantèlement ne peut avoir lieu sans le strict respect des procédures, de la dignité des personnes et sans que des solutions d’hébergement pérennes ne soient recherchées.  Elle souhaite la mise en place d’un lieu où les personnes puissent se reposer, se ressourcer et envisager la suite de leur parcours migratoire." 

ANGLETERRE 


Londres appelle à un "un effort international coordonné", par la voix de sa ministre de l'Intérieur, Priti Patel, pour lutter contre les groupes criminels organisant les traversées illégales de la Manche. Elle s'est dite être "en contact constant" avec ses homologues européens et répétant l'offre britannique d'envoyer des forces patrouiller sur les côtes françaises, rejetée par Paris jusqu'à présent. 

UNE RÉUNION INTERGOUVERNEMENTALE À CALAIS DIMANCHE


Une réunion est programmée, dimanche à Calais, avec les ministres européens et la Commission européenne. "La France invitera les ministres en charge de l'immigration belge, allemand, néerlandais et britannique, ainsi que la Commission européenne, à une rencontre intergouvernementale", annonce Matignon. 


"Cette réunion devra permettre de définir les voies et moyens de renforcer la coopération policière, judiciaire et humanitaire à mettre en place pour mieux lutter contre les réseaux de passeurs à l'œuvre dans les flux migratoires", ajoutent les services du Premier ministre Jean Castex.

MACRON RÉAGIT


Depuis la Croatie, où il est en visite, Emmanuel Macron s'est exprimé jeudi sur le naufrage mortel dans la Manche, qui a coûté la vie à 27 migrants la veille.

Migrants décédés en Manche : Emmanuel Macron réagitSource : TF1 Info

LES ACCORDS DU TOUQUET DANS LE COLLIMATEUR 


La tragédie survenue au large de Calais est inédite, mais prévisible selon les associations, qui pointent du doigt les accords du Touquet. Signés en 2003, ils régissent la frontière franco-britannique. En théorie, seulement.

LA LDH APPELLE LES DIRIGEANTS EUROPÉENS À AGIR


"Il est temps d'arrêter ces tragédies qui se répètent", affirme la Ligue des droits de l'Homme dans un communiqué, au lendemain du naufrage mortel d'une embarcation dans la Manche. "Il est plus que temps que les gouvernements fassent en sorte que des exilés cessent de mourir à nos frontières, à Calais comme en Pologne et ailleurs."


"Il ne sert à rien d'incriminer d'abord les passeurs ou de s'en prendre aux associations. Les vrais responsables sont ceux qui refusent d'accueillir ces hommes, ces femmes, ces enfants qui fuient leurs pays et cherchent refuge en Europe", poursuit la LDH. "La solution passe par le respect du droit international et notamment de la convention de Genève. Plutôt que de bloquer les frontières, il faut permettre à celles et ceux qui le souhaitent de déposer une demande d’asile dans le pays de leur choix."

MACRON RÉAGIT


"Nous allons demander une mobilisation supplémentaire des Britanniques. Nous tenons la frontière pour les Britanniques d'une certaine façon. Tous ces hommes et ces femmes ne veulent pas l'asile en France. (...) Il nous faut développer et responsabiliser nos partenaires. Nous avons besoin de renforcer les coopérations avec la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne mais aussi les Britanniques", indique Emmanuel Macron. 

MACRON RÉAGIT


Depuis la Croatie, Emmanuel Macron rappelle que "les forces de l'ordre sont mobilisées jour et nuit. Jamais la France n'a eu autant de policiers et de gendarmes mobilisés dans la lutte contre l'immigration clandestine aux frontières espagnoles, italiennes et belges", assure le président de la République en déplacement à Zagreb. 


"Pour la seule journée d'hier, 1000 départs et tentatives de départ, plus de deux tiers ont été empêchés et depuis janvier, 7800 sauvetages ont été réalisés", insiste Emmanuel Macron.

"LA DIGNITÉ ET LE RESPECT"


Au lendemain du naufrage, qui a entraîné la mort de 27 migrants lors de leur traversée de la Manche, Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre britannique Boris Johnson "à agir dans la dignité et le respect". Il lui a intimé de "ne pas instrumentaliser une situation dramatique à des fins politiques".

LONDRES DISPOSÉ "À OFFRIR DES RESSOURCES" À LA FRANCE


Le secrétaire d'État britannique à l'Immigration Kevin Foster a souligné que Londres était prêt à offrir des "moyens" supplémentaires à la France, au-delà de son aide financière, comme l'hélicoptère déployé mercredi dans le cadre de l'opération de secours. 


"Nous sommes disposés à offrir un soutien sur le terrain, nous sommes disposés à offrir des ressources, nous sommes disposés à offrir, littéralement, des gens pour aller là et assister les autorités françaises", a-t-il déclaré sur la BBC. "Il n'est dans l'intérêt de personne que cela se poursuive."

 

Il a indiqué que la ministre de l'Intérieur Priti Patel s'entretiendrait dans la matinée avec son homologue français Gérald Darmanin. 

L'APPEL À L'APAISEMENT DE MACRON À JOHNSON


Dans un communiqué, envoyé par l'Élysée jeudi, Emmanuel Macron a "fait savoir" au Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'un entretien téléphonique "qu'il attendait des Britanniques qu'ils coopèrent pleinement et qu'ils s'abstiennent d'instrumentaliser une situation dramatique à des fins politiques" après la mort mercredi de 27 migrants dans la Manche.


"Le président de la République a insisté sur la nécessité d'agir dans la dignité, dans le respect et dans un esprit de coopération efficace s'agissant de vies humaines", a ajouté l'Élysée, précisant que "les ministres de l'Intérieur français et britannique s'entretiendront jeudi à ce sujet".

LONDRES PROPOSE À PARIS DES PATROUILLES CONJOINTES SUR LE LITTORAL


Le gouvernement britannique a indiqué proposer à la France des patrouilles de police commune sur la côte française longeant la Manche, après la mort de 27 migrants dans le naufrage de leur embarcation. Lors d'un entretien téléphonique mercredi soir, le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président français Emmanuel Macron ont convenus d'"intensifier leurs efforts" et de "garder toutes les options sur la table" pour lutter contre les gangs de passeurs organisant les traversées illégales.


D'après Tom Pursglove, un secrétaire d'État britannique chargé de l'immigration, Boris Johnson a réitéré à cette occasion une proposition, auparavant rejetée par Paris pour une raison de souveraineté, d'organiser des patrouilles franco-britanniques sur les côtes françaises afin d'empêcher les migrants d'embarquer. "J'espère vraiment que les Français vont reconsidérer cette proposition", a-t-il déclaré sur la BBC. 

UN HOMMAGE TEINTÉ DE RANCŒUR


Un drame humain inédit s'est noué dans la Manche mercredi. Au moins 27 migrants sont décédés dans le naufrage de leur embarcation, au large de Calais. Dans la soirée, une cinquantaine de personnes se sont réunies spontanément à proximité du port.

DARMANIN ET MACRON ATTENDUS EN ITALIE 


Sur RTL, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu'il se rendra en Italie dans l'après-midi avec le président Emmanuel Macron pour évoquer la crise des migrants. "Il faut réussir à tenir la frontière de la Méditerranée. Quand on tient la mer en Méditerranée, on a moins de migrants à Calais", a-t-il expliqué.

UN 5E PASSEUR ARRÊTÉ


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé sur RTL l'arrestation d'un cinquième passeur suspect, après le naufrage d'une embarcation de fortune dans la Manche, qui a coûté la vie à 27 migrants, mercredi. Il avait "une plaque d'immatriculation allemande" et avait "acheté des zodiacs en Allemagne", a-t-il ajouté. Quatre passeurs présumés avaient été arrêtés mercredi en fin d'après-midi, soupçonnés d'être en lien avec la tragédie, avait indiqué le patron de Beauvau en déplacement à Calais.


"Les passeurs sont des criminels, cette tragédie nous le rappelle, douloureusement. (...) L'essentiel de la responsabilité de cette situation, ce sont les passeurs", a-t-il affirmé, évoquant le chiffre de 1500 passeurs depuis le début de l'année 2021.

"7800 PERSONNES SAUVÉES" EN MER EN 2021


Depuis le début de l'année 2021, "7800 personnes ont été sauvées" en mer, dans la Manche, "par les policiers et les gendarmes dans les eaux françaises", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, invité sur RTL jeudi.

ON FAIT LE POINT

URGENCE


Le Premier ministre Jean Castex tiendra ce jeudi à 8h30 une réunion interministérielle sur "les traversées de migrants dans la Manche à la suite du naufrage dramatique" survenu mercredi qui a fait 27 morts, a annoncé Matignon.


Seront présents à cette réunion les ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de la Justice, Eric Dupond-Moretti, des Armées, Florence Parly, de la Mer, Annick Girardin, des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le secrétaire d'Etat à l'Europe, Clément Beaune, a-t-on précisé de même source.

HOMMAGE


Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à proximité du port de Calais mercredi soir en hommage aux 31 migrants décédés dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Calais, traitements inhumains et dégradants", "Calais, droits humains outragés, brisés, martyrisés", pouvait-on lire sur des pancartes. "Darmanin, assassin, t'as du sang sur les mains", "La honte, Bouchart (la maire de la ville, ndlr), Calais devient un corbillard", été également scandé par les manifestants.

ÉCHANGES ENTRE JOHNSON ET MACRON


Lors d'un entretien dans la soirée, Boris Johnson et Emmanuel Macron "ont convenu de l'urgence d'intensifier les efforts conjoints pour empêcher ces traversées mortelles", selon un porte-parole de Downing Street. Ils ont aussi insisté sur "l'importance d'une collaboration étroite avec les voisins belges et néerlandais ainsi qu'avec les partenaires du continent".

NOUVEAU BILAN


Le bilan du naufrage mercredi au large de Calais d'une embarcation de migrants a été ramené à 27 morts et deux rescapés, selon un bilan consolidé communiqué par le ministère de l'Intérieur à l'AFP.

En tout début de soirée, le président Emmanuel Macron avait évoqué 31 morts dans ce naufrage qui est l'un des plus mortels enregistré dans la Manche.

PLUS JAMAIS


"Du côté français, je pense que l'on va faire en sorte que ne se reconstitue pas la jungle, qui facilite le travail des passeurs", estime ce mercredi soir sur LCI Didier Leschi, directeur de l'Office français de l'immigration, alors qu'une réunion interministérielle doit se tenir jeudi matin.

TÉMOIGNAGE D'UN SAUVETEUR


"C'est difficile d'en parler comme ça, mais je m'y attendais", a expliqué à la presse ce mercredi soir Charles Devos, le patron de la vedette de sauvetage de Calais, qui a recueilli mercredi en mer six des 31 migrants victimes du naufrage migratoire le plus meurtrier survenu dans la Manche. 


"Nous sommes passés à côté d'une embarcation pneumatique carrément dégonflée, le peu d'air qui restait l'aidait à flotter. Nous avons récupéré six corps à la dérive. Le restant, c'était le ramassage", raconte le sauveteur, sur le port de Calais.


"On en prend l'habitude mais ça reste choquant, surtout au niveau des enfants", ajoute ce  patron de la vedette Notre-Dame-du-Risban, de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Calais. "La semaine dernière, il y avait une dame avec son bébé de trois mois en train d'hurler dans ses bras... tout ça c'est dur", se remémore Charles Devos, désormais régulièrement sur le pont pour sauver des migrants.

COMMUNIQUÉ D'EMMANUEL MACRON


Le drame, aussi terrible qu'inédit, a suscité une onde de choc au sein du gouvernement. 

POINT DE DÉPART


Depuis le début de l'année, 31.500 tentatives de traversée y ont été enregistrées.

FRONTIÈRES 


"J'entends les propos de Gérald Darmanin qui accuse les passeurs. Certes ils ont un rôle. Mais quel autre choix ont ces personnes pour quitter leur pays que de faire appel à des passeurs ?", questionne ce mercredi soir sur LCI  l'ancien maire de Grande-Synthe Damien Carême. "Partout où on met des frontières, des barbelés, où il n'y a pas de voie légale de migration, on utilise des réseaux de passeurs", dit le député européen EELV en appelant à ouvrir les frontières à la migration légale.


"Il faut que l'Europe pèse de tout son poids sur la Grande-Bretagne pour organiser des voies de migration et des sanctions qui pourraient arriver derrière si le Royaume-Uni refuse."

DEUX SURVIVANTS DANS UN ÉTAT CRITIQUE


Envoyé spécial à Calais, notre journaliste Vincent Lamhaut indique que les recherches sont désormais terminées. "Il est trop difficile de poursuivre une fois la nuit tombée", explique-t-il, indiquant que seules deux personnes ont survécu au naufrage. "Leur état est vraiment critique. Elles sont en hypothermie sévère."


S'il est possible que d'autres naufragés soient encore portés disparus, les sauveteurs sont pessimistes quant à leurs chances de survie étant donné la température glaciale de l'eau.

MICHEL BARNIER AU 20H DE TF1


Le candidat à l'investiture LR pour la présidentielle était l'invité de Gilles Boulot. Il s'est exprimé sur le naufrage.

REMERCIEMENTS


Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a tenu à saluer l'engagement de tout le personnel mobilisé par le drame.

TÉMOIGNAGE


"J'essaye d'appeler, personne ne répond. Je n'ai aucune nouvelle d'eux." Au micro de TF1, la bénévole d'une association qui avait fourni des vêtements mardi aux migrants décédés ce mercredi dans le naufrage de leur embarcation, a fait part de sa grande tristesse et de son inquiétude.

RESPONSABILITÉ


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu sur place dans la soirée, appelant à une "réponse internationale très dure", qualifiant les passeurs de "premiers responsables de cette ignoble situation".

RÉACTION D'EMMANUEL MACRON


"La France ne laissera pas la Manche devenir un cimetière", a affirmé jeudi Emmanuel Macron après la mort d'au moins 31 migrants dans la Manche, en demandant le "renforcement immédiat des moyens de l'agence Frontex aux frontières extérieures de l'UE, selon l'Élysée.


Le chef d'État réclame également "une réunion d'urgence des ministres européens concernés par le défi migratoire" et assure que "tout sera mis en œuvre pour retrouver et condamner les responsables" de ce drame.


Une réunion doit déjà avoir lieu à ce sujet jeudi à  8h30 à Matignon, réunissant notamment le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la ministre de la Mer Annick Girardin, la ministre des Armées Florence Parly. Jean Castex participera quant à lui à cette réunion en visioconférence, étant à l'isolement à la suite de sa contamination au Covid-19.

Urgent

RÉUNION AU GOUVERNEMENT DEMAIN 


Une réunion aura lieu jeudi matin autour de Jean Castex et huit ministres, annonce Matignon.

BORIS JOHNSON "PROFONDÉMENT ATTRISTÉ"


Boris Johnson s'est dit mercredi "choqué, révolté et profondément attristé" par la mort des migrants, assurant vouloir "faire plus" avec la France pour décourager les traversées illégales.

   

"Nous avons eu des difficultés à persuader certains de nos partenaires, en particulier les Français, d'agir à la hauteur de la situation, mais je comprends les difficultés auxquelles tous les pays sont confrontés et ce que nous voulons maintenant, c'est faire plus ensemble", a-t-il déclaré sur Sky News à l'issue d'une réunion de crise.

RÉUNION DE CRISE AU ROYAUME-UNI


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a convoqué une réunion interministérielle de crise, a annoncé Downing Street. "Le Premier ministre va diriger une réunion COBR (de crise, ndlr) sur la situation dans la Manche cet après-midi", a déclaré son porte-parole.

"UNE TRAGÉDIE" SELON JEAN CASTEX


Au moins 27 migrants sont décédés mercredi dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche, au large de Calais, où le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est attendu dans la soirée. 


Ce drame, qualifié de "tragédie" par le Premier ministre Jean Castex, est le plus meurtrier depuis l'envolée en 2018 des traversées migratoires de la Manche, face au verrouillage croissant du port de Calais et d'Eurotunnel emprunté jusque-là par les migrants tentant de rallier l'Angleterre.

   

Avant ce naufrage, le bilan des décès depuis le début de l'année s'élevait à trois morts et quatre disparus. En 2020, six personnes avaient trouvé la mort et trois autres avaient été portées disparues. Quatre décès avaient été recensés en 2019.

27 migrants sont décédés ce mercredi dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche, au large de Calais, alors qu’ils tentaient de gagner la Grande-Bretagne, a annoncé la police française. Il s'agit du bilan le plus meurtrier depuis l'envolée en 2018 des traversées migratoires de la Manche, face au verrouillage croissant du port de Calais et d'Eurotunnel emprunté jusque-là par les migrants tentant de rallier l'Angleterre.

À l'annonce de cette nouvelle, Jean Castex a déploré une "tragédie". "Mes pensées vont aux nombreux disparus et blessés, victimes de passeurs criminels qui exploitent leur détresse et leur misère", écrit-il sur Twitter en précisant suivre la situation "en temps réel". Sur ce même réseau social, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin à fait part de sa "forte émotion devant le drame des nombreux morts dû au chavirage d'un bateau de migrants dans la Manche". "On ne dira jamais assez le caractère criminel des passeurs qui organisent ces traversées", déclare-t-il. Il est attendu sur place dans la soirée.

La macabre découverte faite par un pêcheur

"Vers 14h, un pêcheur a signalé la découverte d'une quinzaine de corps flottant au large de Calais. Un bâtiment de la Marine nationale a repêché plusieurs corps, dont cinq personnes décédées et cinq inconscientes, selon un bilan provisoire", avait précédemment annoncé cette même source. Entre temps, ce bilan est passé à 27 morts. 

Selon la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, trois hélicoptères et trois bateaux participent aux recherches.

Les tentatives de traversées migratoires de la Manche à bord de petites embarcations ont doublé ces trois derniers mois, avait mis en garde vendredi dernier le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, Philippe Dutrieux, dans un entretien avec l'AFP. En 2020, six personnes y avaient trouvé la mort et trois avaient été portées disparues.

Le parquet de Dunkerque a annoncé à l'AFP l'ouverture d'une enquête pour "aide à l'entrée au séjour irrégulier en bande organisée" et "homicide involontaire aggravé".

Une tragédie qui survient au milieu de vives tensions diplomatiques

Ce nouveau drame risque d'aviver davantage les tensions entre la France et l'Angleterre, qui durent depuis 2018. La précédente montée de fièvre remonte à septembre, quand des médias britanniques avaient fait part d'une menace de ne pas verser à la France 62,7 millions d'euros promis en 2021 pour financer le contrôle de la frontière. Le Royaume-Uni a finalement annoncé le prochain versement de cette somme après une réaction française.

Selon le préfet maritime Philippe Dutrieux, environ 15.400 migrants ont tenté la dangereuse traversée entre le 1er janvier et le 31 août, dont 3500 ont été "récupérés en difficulté" dans le détroit et ramenés sur les côtes françaises. En 2020, les traversées et tentatives de traversée avaient concerné quelque 9500 personnes, contre 2300 en 2019 et 600 en 2018.


La rédaction de TF1info

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