COLÈRE - Le mouvement de grogne des surveillants de prison se poursuit, jeudi 25 janvier, alors qu'une réunion avec le ministère de la Justice a eu lieu, dans l'après-midi, avec un nouvel accord proposé aux représentants syndicaux. Accord qui ne les satisfait pas.
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SÉNAT
Parmi les préconisations, "notamment la construction de 15 000 places supplémentaires de prison en cinq ans, la création de 8 000 emplois de surveillant en sus de la résorption des postes vacants, et la création de 500 postes dans les services pénitentiaires d’insertion et de probation". Et de conclure en demandant "que ce texte soit rapidement adopté par le Parlement."
SÉNAT
Devant la crise qui s'enlise depuis maintenant plus de 10 jours, la commission des lois du Sénat vient de publier un communiqué dans lequelle l'instance explique qu'elle "va entendre la Sceaux", Nicole Belloubet, "dans les tout prochains jours". Et de rappeler que "le Sénat avait donné l’alerte dès avril dernier sur la nécessité et l’urgence d’une action puissante de redressement de la justice. Elle avait fait d’importantes préconisations en ce sens."
MATIGNON
Après un nouvel échec des négociations entre la ministre de la Justice Nicole Belloubet et les syndicats des surveillants pénitentiaires, le Premier ministre Edouard Philippe appelle les syndicats au "sens des responsabilités".
Urgent
NÉGOCIATIONS
Après la CGT, FO pénitentiaire annonce qu'il ne signera pas le projet d'accord de la chancellerie.
NÉGOCIATION
Satisfaction du côté du syndicat Ufap après sa rencontre avec la Chancellerie.
La Chancellerie revoie sa copie...Place à la consultation. #UFAP #UNSa #justice #FonctionPublique #Terrorisme #gouvernement #ministere #mobilisation #PrisonsBloquees #Vendinlevieil #Prison pic.twitter.com/pUGmC0KViA — UFAP UNSa Justice (@syndicatufap) 25 janvier 2018
NÉGOCIATIONS (BIS)
Les autres syndicats seront reçus dans la foulée, et noramement, FO, autre syndicat majeur dans le pénitentiaire, à 12h30.
NÉGOCIATIONS
L'un des princopaux syndicats, l'Ufap, est reçu en ce moment même par le ministère de la Justice, pour des discussions autour du statut des surveillants de prison.
BLOCAGES
Le décompte d'après le syndicat FO
pic.twitter.com/hQcTzt5BD4 — SNPFO (@SNPFO_PS) 25 janvier 2018
SANCTION (BIS)
En effet, eu égard aux enjeux que porte leur profession, les surveillants n'ont pas le droit de grève, à l'instar des policiers. Après 10 jours de grogne, les directeurs de prison se sont ainsi vus intimer l'ordre de signifier aux grévistes les sanctions qui leur pendaient au nez : retenue de salaire depuis le début du mouvement et 5 à 15 jours d'exclusion de la prison avec sursis, selon leur implication dans le mouvement.
SANCTION
L'administration pénitentiaire a envoyé ce mercredi un courrier à tous les directeurs pénitentiaires de sanctionner les surveillants grévistes.
MISE EN GARDE
Alors que plusieurs syndicats souhaitent bloquer le transfert du "logeur des terroristes" du 13 novembre 2015 pour son procès, Nicole Belloubet, invitée de LCI, les appelle à la responsabilité.
Tentative de bloquer le transfert de Jawad Bendaoud à son procès : "Ce n'est pas acceptable" pour la garde des Sceaux
Sur le soutien d'@EPhilippePM à sa ministre, "la question ne se pose pas", affirme @NBelloubet. C'est "un dossier que nous gérons ensemble de manière extrêmement sérieuse", dit la garde des Sceaux #24hPujadas #PrisonsBloquees — Antoine Llorca (@antoinellorca) Tue Jan 23 18:47:24 +0000 2018
.@NBelloubet dit sur @LCI que "ce n'est pas acceptable" que les syndicats pénitentiaires souhaitent empêcher le transfert de Jawad Bendadoud, le logeur des terroristes du 13 novembre, qui doit être entendu demain à Paris #24hPujadas #PrisonsBloquees — Antoine Llorca (@antoinellorca) Tue Jan 23 18:41:31 +0000 2018
Sur les détenus ou radicalisés, @NBelloubet annonce que les places en isolement vont être doublées en prison #24hPujadas #PrisonsBloquees — Antoine Llorca (@antoinellorca) Tue Jan 23 18:36:59 +0000 2018
"Je suis décidé à gérer ce dossier, je le connais bien et je pense qu'un médiateur n'est pas indispensable à ce stade", déclare @NBelloubet alors que les syndicats demandent qu'@EPhilippePM reprenne le dossier #24hPujadas #PrisonsBloquees — Antoine Llorca (@antoinellorca) Tue Jan 23 18:34:31 +0000 2018
"1.100 emplois supplémentaires, c'est déjà un effort considérable (...) Nous sommes allés au maximum de ce que l'on peut faire", affirme @NBelloubet. Les syndicats demandent 5.000 postes de plus. #PrisonsBloquees #24hPujadas — Antoine Llorca (@antoinellorca) Tue Jan 23 18:30:54 +0000 2018
"La porte est toujours ouverte", affirme @NBelloubet sur @LCI après que les syndicats pénitentiers aient quitté la table des négociations #24hPujadas #PrisonsBloquees — Antoine Llorca (@antoinellorca) Tue Jan 23 18:28:57 +0000 2018
Urgent
EXCLUSIVITÉ
La garde des Sceaux Nicole Belloubet sera l'invitée exceptionnelle de 24h Pujadas à 19h20.
FIN DE NON-RECEVOIR
"La ministre n'a pas pris la mesure des choses (...) On se moque du monde", affirme le secrétaire général FO pénitentiaire après avoir quitté la table des négociations.
CONFIRMATION
Selon l'AFP, l'ensemble des syndicats de surveillants de prison ont quitté la table des négociations avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet, et ont appelé à poursuivre le mouvement de blocage des établissements pénitentiaires qui dure depuis neuf jours.
Urgent
INFO LCI
Selon nos informations, les syndicats CGT Pénitentiaire et FO ont quitté la table des négociations à Vendôme. Les questions de sécurité, d’emploi et de rémunération étaient au cœur des discussions qui se tenaient en compagnie de la garde des Sceaux Nicole Belloubet ce mardi.
NÉGOCIATIONS
À l'Assemblée nationale, le Premier ministre appelle à la reprise du dialogue entre le ministère de la Justice et les syndicats.
Urgent
NÉGOCIATIONS
Le gouvernement est prêt à examiner des "mesures indemnitaires spécifiques" pour le personnel, a affirmé Edouard Philippe lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
TENSIONS
Dans certains établissements, la supression des promenages ou des parloirs par manque d'effectifs a provoqué des mouvements d'humeur de détenus.
Au centre de détention d'Uzerche (Corrèze), une vingtaine ont exprimé leur ras le bol par un sit-in dans un bureau dédié aux agents pénitentiaires. Le directeur interrégional de l'AP et une dizaine d'équipes chargées de la sécurité dans les prisons se sont rendus sur place mais les détenus ont finalement regagné leur cellule en fin de matinée sans violence. Au centre de Lille Annoeullin, des détenus ont refusé un temps de regagner leurs cellule après une promenade, a indiqué la Direction de l'administration pénitentiaire.
BILAN
Mardi peu avant 10 h, les surveillants refusaient de prendre leur service dans 14 établissements tandis que des barrages bloquaient l'entrée des personnels dans 34 prisons. Des actions ont par ailleurs été menées dans 64 autres établissements sans toutefois avoir d'effet sur la gestion des détenus, selon un décompte de la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP).
NEGOCIATIONS
La rencontre de cet après -midi entre les syndicats et la ministre de la Justice, initialement prévue à 14 h, est décalée à 15h30.
DRÔME
Selon nos informations, les deux agents qui ont été hospitalisés à Valence après être venus en aide à des détenus sont sortis de l’hôpital. L’un des deux a pu reprendre son service ce matin.
Un détenu avait tenté de mettre le feu à sa cellule hier soir. Les gardiens sont intervenus et l’ont placé dans une cellule de protection d’urgence. A nouveau, le détenu a mis le feu à son matelas causant d’importants dégagements de fumée. Deux agents équipés d’appareil respiratoire sont intervenus mais ont été intoxiqués par des fumées. Le Samu les a par précaution conduits à l’hôpital.
LE POINT
Les mobilisations ont repris dès le début de la matinée, de la région parisienne (Poissy, Versailles, Bois d'Arcy, Nanterre, Versailles) au sud-est (Marseille, Tarascon, Grasse, Béziers) en passant par l'ouest (Nantes, Rennes, Le Havre, Rouen, Brest...), le centre (Saint-Maur, Châteauroux, Bourges et Saran) et le sud-ouest (Gradignan et Bayonne).
Mardi à 7h30, les surveillants refusaient de prendre leur service dans 12 établissements tandis que des barrages bloquaient l'entrée des personnels dans 49 prisons, selon un premier décompte de la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP).
MOBILISATION
La mobilisation ne faiblit pas, ce mardi. Vers 8h30, devant l'entrée de Fleury-Mérogis (Essonne), quelque 150 grévistes tenaient un piquet de grève avec barricades et palettes pour réclamer plus de sécurité, d'emploi et de meilleurs salaires devant la plus grande prison d'Europe avec plus de 4.300 détenus.
BLESSES
Selon nos informations, cette nuit à Valence, deux surveillants pénitentiaires ont été hospitalisés après être venus en aide à des détenus qui ont mis le feu à leurs matelas et leurs draps dans leur cellule.
Ils ont été intoxiqués par les importantes fumées dégagées par les matelas ignifugés. Leur pronostic vital n’est pas engagé.
STATU QUO
"Plus de promesses, des actions", retour sur le mouvement de protestation des gardiens de prisons, le plus important depuis 25 ans
"RIEN DE CONCRET"
Les syndicats disent attendre plus d'engagements du gouvernement, notamment sur la question sensible des détenus islamistes et sur l'emploi. Le texte gouvernemental rejeté samedi par les personnels prévoyait la création de 1.100 postes sur quatre ans.
"Il n'y a absolument rien de concret. On demande des établissements spécialisés à taille humaine avec sécurité renforcée pour gérer les détenus jihadistes ou qui se radicalisent en prison", a affirmé David Besson, secrétaire général adjoint de l'Ufap-Unsa Justice (majoritaire).
BILAN
Lundi, la journée de mobilisation a été massive. Les gardiens de prison sont engagés dans leur plus grand mouvement de mobilisation en vingt-cinq ans. Au total, 130 des 188 prisons françaises ont été touchées à des degrés divers par le mouvement, selon la Direction de l’administration pénitentiaire.
Pendant la journée, jusqu'à 50 établissements ont été totalement bloqués dont 15 où les agents ont refusé de prendre leur service. Dans sept prisons, les forces de l'ordre ont dû remplacer des surveillants absents
NEGOCIATIONS
Les questions de sécurité, d'emploi et de rémunération devraient être au coeur des discussions que Nicole Belloubet mènera avec les principaux syndicats de la pénitentiaire (Ufap, FO et CGT) ce mardi à partir de 14H00 à la Chancellerie.
Depuis l'échec de premières négociations samedi, la ministre s'est investie personnellement dans ces discussions dans l'espoir d'éteindre cette vaste mobilisation. Mais une première rencontre lundi n'a pas permis d'aplanir les divergences avec les gardiens de prison
BLOCAGE
Pour le huitième jour, les blocages reprennent dans les prisons. Les syndicats de surveillants veulent accentuer leur pression sur la garde des Sceaux, qu'ils doivent rencontrer de nouveau dans la journée, en début d'après-midi
DÉCEPTION
#prisons Le syndicat @CGTPenit considère que la ministre de la Justice n'est pas compétente et ne répond pas à leurs revendications. Il souhaite que Matignon reprenne le dossier @LCIPolitique @LCI — Tiphaine Pioger (@TiphainePioger) January 22, 2018
Urgent
NÉGOCIATIONS
Suite à l'échec de la première journée de négociations, les syndicats de surveillants appellent à poursuivre le blocage demain
NÉGOCIATIONS
Les discussions de mardi porteront sur les "créations d'emplois", "la sécurité des personnels" mais aussi "la question indemnitaire", revendication des syndicats qui n'avaient pas été abordée lors des précédentes réunions, a précisé la ministre devant la presse alors que les blocages de prison se poursuivent.
DISCUSSIONS
Nicole Belloubet espère un déblocage de la situation "le plus rapidement possible".
NÉGOCIATIONS
Les propositions faites par la ministre de la Justice ont été rejetées par les syndicats.
JUSTICE
La garde des Sceaux affirme que les propositions tournent autour :
- La sécurité et la formation à la sécurité
- la question des détenus radicalisés
- l'emploi avec la création de 1100 emplois supplémentaires
Urgent
DISCUSSIONS
Les négociations entre syndicats et ministère de la Justice se poursuivront demain, annonce Nicole Belloubet.
JUSTICE
À la sortie de sa réunion avec les syndicats, la garde des Sceaux apporte à nouveau "son soutien aux personnels pénitentiaires".
FOCUS
Ce lundi 22 janvier, les surveillants de prison poursuivent leur mouvement de revendications en bloquant les entrées et sorties de plusieurs établissements pénitentiaires. Mais alors que ces agents - qui n'ont pas le droit de grève - manifestent à l'extérieur de la prison, qui gère le quotidien des détenus enfermés dans leurs cellules ?
COUP DE GUEULE
Sur LCI, le secrétaire général du syndicat UFAP UNSA déchire les propositions de son syndicat sur la réforme de l'administration pénitentiaire. Il explique que c'est ce que font "tous les ministres de la Justice" avec leurs propositions "depuis 30 ans".
Urgent
BILAN
Dans un communiqué, le ministère de la Justice annonce que cet après-midi, 13 établissements ont "déposé les clés" (ndlr : font grève) et 10 établissements bloquent l'accès aux surveillants pénitentiers.
PRISON
Les syndicats de surveillants pénitenciers et la ministre de la Justice se rencontrent actuellement à la Chancellerie pour parler du mouvement de grève et de leurs revendications.
#prisons Début de la rencontre entre Nicole Belloubet, ministre de la Justice et les syndicats de surveillants pénitentiaires @LCI pic.twitter.com/RNzDoMbVrs — Tiphaine Pioger (@TiphainePioger) January 22, 2018
SERVICE MINIMUM
Le saviez-vous ? Les gardiens de prison n'ont pas le droit de grève. Ils risquent donc des sanctions s'ils ne prennent pas leur service. En leur absence, les forces de l'ordre (les ERIS, des gardiens d'élite pour la paix dans les prisons) assurent un service minimum sur les repas et les promenades. Malgré tout, ce matin de gros retards étaient constatés au niveau des parloirs.
#DÉTENUS
#Longuenesse Ça gronde chez les détenus qui réclament leur repas. Ils tapent sur les grilles de leur cellule et hurlent. pic.twitter.com/EhEo2lLTh3 — Aïcha Noui (@ai_tweet) January 22, 2018
RENCONTRE
Finalement, conformément à la demande des syndicats, la ministre de la Justice recevra les interlocuteurs sociaux, ensemble, à 15 heures. Un point presse se tiendra à 16h30.
NÉGOCIATIONS
Selon nos informations, tous les syndicats pénitentiaires se sont mis d'accord pour refuser d'être reçus séparément place Vendôme, auprès de la ministre de la Justice. Ils demandent donc une audience collective à 15 heures, ce lundi.
Mais pour l'heure, le ministère de la Justice ne semble pas informé de cette requête. Jusqu'à nouvel ordre, nous dit-on, les syndicats sont prévus pour être reçus séparément. A 13 heures : UFAP-UNSA, à 14h30 : FO et à 16 heures : CGT.
DISCUSSIONS
La rencontre entre la ministre de la Justice et les syndicats pénitentiaires est prévue ce lundi à 13h00. Les représentants syndicaux ont d'ores et déjà fait savoir que les blocages des établissements étaient reconductibles, s'ils ne s'estimaient pas entendus.
DELOGÉS
Une journaliste de Presse Océan, à Nantes, indique que des CRS sont intervenus devant la prison.
Les CRS sont venus déloger les agents devant la maison d'arrêt de Nantes. (Ce lundi, à 11h15) pic.twitter.com/dRxp8b7W5D — Anne-Hélène Dorison 🗞 (@AnneHD44) January 22, 2018
FIN DU BLOCAGE
Selon une journaliste de France Inter, c'est la fin du blocage à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).
Fin du blocage à #FleuryMerogis . Les parloirs familles commencent, avec 2h45 de retard. pic.twitter.com/WR1DAurugb — corinne audouin (@cocale) January 22, 2018
LONGUENESSE
#Longuenesse Il y a les surveillants qui manifestent à l'extérieur et ceux, à l'intérieur de la prison qui ont déposé les clefs. Ces derniers ont été sanctionnés, ils vont perdre 1/30e de leur salaire soit environ 90€. pic.twitter.com/4YvMFseNgX — Aïcha Noui (@ai_tweet) January 22, 2018
DUPLEX
Ce matin, une centaine de surveillants était mobilisée devant la prison de Fleury-Mérogis.
LE POINT
Où en est-on en cette matinée du lundi ? D'après les syndicats, ce sont donc 130 à 140 établissements, sur 188, qui sont totalement bloqués ou perturbés. Dans 15 d'entre eux, le personnel refuse de prendre le service.
RÉACTION
Sur le plateau de LCI ce lundi matin, Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA anticipait les pourparlers avec la ministre de la Justice, Nicole Belloubet : "On ne se fera pas acheter", dit-il, "la priorité, c'est la sécurité des personnels".
NANTES
Devant la maison d'arrêt de Nantes, ce lundi. pic.twitter.com/F0cNiyYsMJ — Anne-Hélène Dorison 🗞 (@AnneHD44) January 22, 2018
COMMUNIQUÉ
Mouvement dans les prisons: poursuite du dialogue. ➡️ La ministre de la Justice, @NBelloubet , recevra dès aujourd’hui l’ensemble des organisations syndicales représentatives. ➡️ En savoir plus : https://t.co/yMy7h2IFhW #administrationpénitentiaire — Ministère Justice (@justice_gouv) January 22, 2018
VENDIN LE VIEIL
#VendinLeVieil Les forces de police sont présentes en nombre. pic.twitter.com/8sfCLB3cem — Youenn Martin (@YouennMartin) January 22, 2018
FLEURY
Maison d'arrêt de #FleuryMérogis blocage des gardiens dès 6h du matin tous syndicats confondus cc @France3Paris pic.twitter.com/Rqe0TPDSSO — Isabelle Audin (@IsabelleAudin) January 22, 2018
MOBILISATION
Le mouvement s'annonce encore une fois très suivi. Selon le syndicat FO pénitentiaire, 114 établissements sur 188 sont déjà touchés ce lundi matin par des blocages. Sont notamment concernés Fleury-Mérogis, Fresnes, Grasse, Vendin-le-Vieil, Mont-de-Marsan, Borgo...
MINISTÈRE
Dans un communiqué publié dimanche soir, la ministre de la Justice a "appelé à la responsabilité" les syndicats de surveillants de prison qui souhaitent un "blocage total" des établissements pénitentiaires. Et de rappeler le plan proposé aux syndicats en vue de renforcer la sécurité des surveillants : "1100 emplois créés sur 4 ans ; renforcement des équipements de sécurité ; mise en place de quartiers spécifiques [...] pour les détenus violents". Et les a appelés à reprendre le dialogue, expliquant qu'elle recevrait "l'ensemble des organisations syndicales représentatives" ce lundi.
AGRESSION DE DEUX SURVEILLANTS A LONGUENESSE
Deux surveillants ont été agressés à Longuenesse, dans le Pas-de-Calais, par un détenu. Ils ont été conduits à l'hôpital, indique l'AFP de sources concordantes. "Un détenu a agressé deux surveillants avec un pied de table et les a touchés au bras. Les détenus ont été conduits à l’hôpital", a indiqué à l'AFP la Direction de l'administration pénitentiaire.
D'après Yannick Lefebvre du syndicat Ufap-Unsa, "l'agression a eu lieu vers 18H30 et les deux victimes sont un surveillant et une surveillante".
LE POINT SUR LES BLOCAGES PREVUS CE LUNDI 22 JANVIER
Les syndicats de surveillants de prison se préparent à reprendre l'épreuve de force avec le gouvernement après le rejet du projet d'accord. Ils appellent à un nouveau "blocage total" des établissements ce lundi 22 janvier, après leur rejet de propositions sur l'emploi et la sécurité.
Ils appellent à un "blocage total" des 188 établissements en France à partir de 06H00, demain matin. Un mouvement reconductible "jusqu'à ce que le gouvernement entende (leurs) revendications", ont prévenu les responsables de la CGT et de FO.
LES DETENUS REINTEGRENT LEUR CELLULE
Après Lille-Sequedin, les détenus de la prison de Maubeuge ont, eux aussi, regagné leur cellule.
PRISON DE BORGO
L'agresseur présumé de deux surveillants mis en examen pour "tentatives d'assassinat". L'agresseur "faisait l'objet d'une enquête de radicalisation" mais "à ce stade aucun élément ne permet de confirmer la nature terrorise de l'acte", a précisé la procureure. En garde à vue, le détenu évoque un geste "de colère ne parlant pas d'une quelconque menace terroriste", a-t-elle précisé.
Prison de Borgo : l'agresseur présumé de deux surveillants mis en examen pour "tentatives d'assassinat"
LES DETENUS REINTEGRENT LEUR CELLULE
Selon nos informations, les 160 détenus de Lille-Sequedin ont tous regagné leurs cellules. En revanche, à Maubeuge, les 40 prisonniers refusent toujours, pour l'heure, de retrouver leurs chambres.
DES DETENUS REFUSENT DE REINTEGRER LEUR CELLULE
Selon le Syndicat National Pénitentiaire Force Ouvrière , 160 détenus refusent de réintégrer leur cellule au centre pénitentiaire de Lille-Sequedin et 40 dans celui de Maubeuge".
Une autre source précise à LCI qu'ils seraient "environ 85 à Lille-Sequedin et une cinquantaine à Maubeuge".
TRES BREF INCIDENT A CHATEAUROUX
Un très bref incident est survenu ce dimanche au centre pénitentiaire de Châteauroux (Indre). "Un détenu s’est mis à crier dans sa cellule. Quand les personnels sont intervenus, il a voulu se jeter sur eux en criant allah akbar. Du coup les surveillants ont refermé la porte à temps, sans être touché. Ils l’ont ensuite appréhendé et placé en quartier disciplinaire", rapporte une source à notre rédaction.
FIN DES BLOCAGES A BORDEAUX ET ORLEANS
Les surveillants ont fini par reprendre leur service aux centres pénitentaires de Bordeaux et Orléans, a appris LCI ce dimanche en milieu d'après-midi. Les blocages étaient toujours en cours dans plusieurs établissemtments, notamment à Borgo, en Haute-Corse.
SITUATION CE DIMANCHE A 10 HEURES
Dans un communiqué publié ce dimanche à 10h15, le ministère de la Justice fait un point sur la situation dans les prisons françaises. Voici ce que l'on peut y lire:
"Les agents du service de jour n’ont pas pris leur service aux centres pénitentiaires de Borgo et Bordeaux-Gradignan.
Un service réduit est assuré au centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone.
Un dispositif filtrant est installé devant le centre pénitentiaire d’Orléans-Saran, et devant l’unité hospitalière de soins spécialement aménagée (UHSA) de Bordeaux.
Des retards à la prise de service ont eu lieu dans une dizaine d’établissements (Bapaume, Beauvais, Laon, Lille-Loos-Sequedin, Perpignan, Melun, Val-de-Reuil, Rennes-Vezin, Lorient, Valence).
Il y a 188 établissements pénitentiaires en France".
"BLOCAGE TOTAL"
En plus de refuser l'accord que lui proposait l'administration pénitentiaire, l'UFAP UNSa Justice a appelé à un journée de blocage total, lundi 22 janvier.
COMMUNIQUÉ
L'UFAP UNSa Justice ne signera pas le relevé de conclusions !... #UFAP #UNSa #justice #FonctionPublique #Terrorisme #gouvernement #ministere #mobilisation #PrisonsBloquees #Vendinlevieil pic.twitter.com/PrLYwMyk7b — UFAP UNSa Justice (@syndicatufap) 20 janvier 2018
Urgent
L'UFAP-UNSA REJETTE LE PROJET D'ACCORD
Le syndicat bien d'annoncer qu'il ne signera pas ce projet, dans un communiqué. "Chacune de nos structures régionales avaient donc pour charge de mener cette consultation. Le résultat est sans appel : C’EST NON !... Toutefois, la différence entre hier soir et aujourd’hui est notable !... En effet, le cadre change et le conflit doit se durcir inévitablement !...", indique le communiqué. Par ailleurs il appelle à une nouvelle journée de mobilisation, ce lundi 22 janvier.
PROJET D'ACCORD ENCORE EN DISCUSSION POUR L'UFAP-UNSA
Jointe par l'AFP, l'Ufap-Unsa n'a pas encore reçu l'ensemble des réactions de sa base et n'était "pas encore en mesure de communiquer", ce samedi soir. Toutefois, selon une source à l'Ufap-Unsa, "les premières remontées sont négatives et il est très peu probable que le syndicat signe ce texte".
LE POINT SUR LES BLOCAGES
Selon nos informations, à l'heure actuelle, deux prisons sont totalement bloquées : les centres pénitentiaires de Borgo et Bordeaux Draguignan. A Villeneuve les Maguelonne, le service est fortement restreint. Selon FO, la maison d'arrêt de Lille Sequedin est également bloquée.
LA CGT PENITENTIAIRE REJETTE LE PROJET D'ACCORD
Le syndicat indique qu'il en signera pas le relevé de conclusions proposé par le Ministère et appelle à une nouvelle journée de mobilisation.
LE POINT SUR LES NEGOCIATIONS DU PROJET D'ACCORD
Les surveillants de prison sont mobilisés depuis lundi. Ils doivent décider ce weekend de la suite à donner à leur mouvement, au vu d'un projet d'accord mis sur la table depuis vendredi 19 janvier.
A l'heure actuelle, deux des trois principaux syndicats pénitentiaires, la CGT et l'Ufap-Unsa, ont soumis à leurs bases ce projet issu de négociations avec l'administration.
La CGT a indiqué qu'elle rejettait ce projet et appelait à une nouvelle journée de mobilisation, ce lundi 22 janvier. Force ouvrière, qui n'a pas participé aux négociations entamées ce mardi, l'a d'ores et déjà rejeté et a appelé à durcir le mouvement.
AGRESSION D'UN SURVEILLANT A GUERET
Un surveillant de la maison d'arrêt de Guéret a été agressé, ce samedi 20 janvier, par un jeune détenu qui lui a donné un coup de poing lors de la distribution des repas, a indiqué le syndicat Ufap-Unsa.
L'homme a jeté son assiette avant de s'en prendre au surveillant. Il a été maîtrisé par plusieurs agents et aurait proféré des menaces, indique l'AFP. Le jeune, âgé d'une vingtaine d'années, a été mis en quartier disciplinaire où il a cassé le mobilier, a précisé le syndicat.
Réputée calme, la maison d'arrêt de Guéret connait néanmoins elle aussi, la surpopulation carcérale. Selon l'AFP, les 25 surveillants de la maison d'arrêt ont prévu de faire grève lundi dans le cadre du mouvement national de protestations sur leurs conditions de travail à la suite d'incidents avec des détenus.
Urgent
REJET DU PROJET D'ACCORD
La CGT Pénitentiaire indique à LCI qu'elle rejette le projet d'accord et appelle à la mobilisaiton dès lundi 22 janvier, 6h du matin.
Ce projet d'accord publié hier, vendredi, prévoit notamment la création de 1.100 emplois de surveillants sur quatre ans, "dont une première tranche de 100 emplois dès 2018". A l'heure actuelle, l'administration pénitentiaire compte 28.000 surveillants dans 188 établissements.
AGRESSION A BORGO : UNE FEMME ENTENDUE
Une femme, éventuelle complice de l'agresseur de deux surveillants de prison vendredi au centre pénitentiaire de Borgo, en Haute-Corse, est actuellement en garde-à-vue et entendue par les policiers à Lyon. Elle est soupçonnée d'avoir fourni une arme blanche à l'agresseur.
Par ailleurs, les gardes-à-vue des quatre détenus interpellés vendredi par les gendarmes dans la prison de Borgo ont été prolongées samedi, a précisé la procureur de Bastia, Caroline Tharot.
https://www.tf1info.fr/faits-divers/agression-a-la-prison-de-borgo-une-femme-placee-en-garde-a-vue-2076477.html
REPRISE DU SERVICE A REAU
Selon nos informations, les surveillants du centre pénitentiaire de Réau en Seine-et-Marne, vont reprendre normalement leur service cet après-midi. "Maintenant, ce sont les détenus qui sont énervés, car ils n'ont pas pu sortir de leur cellule ce matin. Nous redoutons des incidents après la promenade ou dans la soirée", indique une source syndicale à LCI. Les ERIS (équipes régionales d'intervention et de sécurité) sont d'ores et déjà sur place pour intervenir en cas d'incidents.
FIN DES INCIDENTS A MAUBEUGE
Les ERIS ont du intervenir à la prison de Maubeuge après que 24 détenus "assez excités" ont refusé de réintégrer leurs cellules. Ils ont bloqué les portes de la salle où ils se trouvaient avec du mobilier, notamment des bancs. En début d’après-midi, la situation était maîtrisée. Les détenus ont tous réintégré leurs cellules, quatre d’entre eux ont été placés en quartier disciplinaire. Pas de revendication précise à cet événement qui avait débuté en fin de matinée.
INCIDENTS A MAUBEUGE
Selon plusieurs sources, des incidents ont été relevés ce midi au centre pénitentiaire de Maubeuge (Nord). "Une vingtaine de détenus est retranchée", indique une source syndicale à LCI. Une autre source parle elle de "détenus excités" dans l'établissement. Les ERIS (équipes régionales d'intervention et de sécurité) de Lille ont été appelés pour intervenir.
LES ERIS A REAU
Selon nos informations, les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ÉRIS), unités d'intervention chargées d'agir en cas de tension dans un établissement pénitentiaire, ont été appelées pour intervenir au centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-marne. "Les surveillants qui ont déposé les clés ce matin devraient reprendre leur service en début d'après-midi", indique une source syndicale à LCI.
🚨 DIRECT🚨 🇫🇷 #Sequedin : La #police arrive afin de gérer la #détention à la place des #surveillants https://t.co/OW5FEuEugp — ACTU Pénitentiaire (@actupenit) 20 janvier 2018
DEPOT DE CLES
Selon plusieurs sources syndicales contactées par LCI, les surveillants ont déposé les clés ce samedi dans les prisons de Fleury-Mérogis (Essonne), Réau (Seine-et-Marne), Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), Lille-Sequedin (Nord), Borgo (Haute-Corse). Un dépot de clé a également été effectué ce samedi matin pendant deux heures au centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne).
"Pour l'instant, nous sommes satisfaits", explique Ambroise Koubi, secrétaire régional CGT-Pénitentiaire.
Vers une reconduction du mouvement de grève lundi, selon Force Ouvrière (FO).
COLÈRE
"Ce n'est pas un accord, c'est la plus grande trahison entre les syndicats qu'on ait connue", a commenté auprès de LCI Emmanuel Baudin, secrétaire général du Syndicat National Pénitentiaire Force Ouvrière - Personnels de Surveillance (SNP-FO).
Un projet d'accord qui ne fait pas l'unanimité.
DIVISIONS
Suite au projet d'accord, l'UFAP UNSa Justice et CGT Pénitentiaire, les deux syndicats ayant participé aux négociations, font place à la consultation. Leurs adhérents doivent examiner le texte avant de décider de la marche à suivre.
De son côté, Force Ouvrière, également syndicat majoritaire, estime que ce protocole d'accord ne propose pas de solution satisfaisante, pas assez de création d'emploi et sera mal reçu sur le terrain. Il appelle à poursuivre la grève ce week-end à Fleury-Mérogis et à Fresnes.
Urgent
VERS UNE SOLUTION ?
Un projet d'accord a été soumis ce soir à la ministre de la Justice et aux syndicats qui participent aux négociations autour des questions de sécurité dans les établissements pénitentiaires, a-t-on appris auprès de la CGT et de l'administration pénitentiaire. Le document, publié sur le site de l'Ufap-Unsa (majoritaire) prévoit notamment la création de 1.100 emplois de surveillants sur quatre ans, "dont une première tranche de 100 emplois dès 2018".
Une fois examiné le document, "soit nos bases souhaitent conclure l'accord (...), soit elles nous demandent de ne pas signer et de repartir dans l'action", a notamment expliqué Christopher Dorangeville, secrétaire général de la CGT-Pénitentiaire.
Les pourparlers ont débuté mardi.
"DEPOT DE CLES"
Le syndicat FO-Pénitentiaire, qui ne participe pas aux négociations avec la Chancellerie, a réagi en appelant "à durcir" les modalités d'action, avec un "dépôt de clés" dans tous les établissements. Selon l'administration pénitentiaire, ce "dépôt des clés" n'a été effectif qu'à Borgo ce vendredi, et c'est la gendarmerie qui a assuré l'ordre et la surveillance dans l'établissement, faute de relèves à la mi-journée.
NEGOCIATIONS EN COURS
Les négociations entre syndicats et administration pénitentiaire se poursuivent ce soir à Paris, au quatrième jour de mobilisation nationale des surveillants de prison. "Les négociations vont durer. L'essentiel est d'arriver à un accord solide", assurait-t-on ce vendredi en début de soirée à la direction de l'administration pénitentiaire (DAP), notant des situations "extrêmement disparates" selon les régions et les établissements.
GILLES SIMEONI
Le président du Conseil exécutif de Corse dénonce une situation dangereuse.
Agression à la maison d'arrêt de Borgo : Gilles Simeoni dénonce une situation dangereuse https://t.co/llRWUq6oCz via @alta_frequenza — France Antona (@franceantona) 19 janvier 2018
JEAN-LUC MELENCHON
"Je trouve absurde les ordres qui ont été donnés aux forces de l'ordre".
Je me sens totalement solidaire des surveillants de #prison qui protestent et je trouve absurde les ordres qui ont été donnés aux forces de l'ordre. Il faut rompre avec les méthodes des #Valls et #Cazeneuve . #VoeuxJLM2018 https://t.co/JBqKYDD4cv — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 19 janvier 2018
Les images de la ministre, huée en quittant la prison de Borgo.
PREFECTURE
Après cette visite à Borgo, la ministre a rejoint la préfecture de Haute-Corse à Bastia où elle devait participer à une réunion avec des élus locaux dont Gilles Simeoni, président du conseil executif, le mini-gouvernement de Corse, qui était présent devant la prison.
"AUCUN MANQUEMENT"
La Ministre de la Justice a précisé qu'à sa connaissance, outre "la personne à l'origine de la tentative d'assassinat, je ne crois pas qu'il y ait d'autres détenus radicalisés" dans le centre pénitentaire de Borgo. Elle a par ailleurs confirmé que ce détenu "n'était fiché dans aucun de nos fichiers" donc "il n'y a eu aucun manquement de mon point de vue", a-t-elle assuré.
Agression #Borgo : selon Nicole Belloubet "il n'y a eu aucun manquement, une enquête pour soupçon de radicalisation avait été ouverte mais le détenu n'était pas fiché S" — France Bleu RCFM (@FranceBleuRCFM) 19 janvier 2018
SIFFLEE
La ministre de la Justice Nicole Belloubet a été sifflée et huée ce vendredi en quittant la prison de Borgo (Haute-Corse) par la centaine d'agents rassemblés devant l'établissement et qui ont refusé de lui parler, lui tournant le dos, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"On ne veut pas te parler, retourne à Paris", "Vous ne faites rien", ont scandé des agents alors que la garde des Sceaux, entourée de gendarmes, tentait d'ouvrir le dialogue après s'être entretenue à l'intérieur avec les organisations syndicales et des agents.
"Je crois qu'il y a beaucoup d'émotion dans ce que disent et les surveillants qui ont été touchés et les personnels de l'établissement. Beaucoup d'émotion, beaucoup de colère", a déclaré la ministre lors d'un point-presse rapide à l'issue de ces rencontres dans l'établissement. Elle a ajouté "comprendre parfaitement" cette colère.
SYNDICAT
Wilfried Fonck, secrétaire national de l'UFAP-Unsa Justice : "La sécurité des personnels pénitentiaires est non négociable".
MOBILISATION
L'Intersyndicale UFAP UNsa Justice, FO Pénitentiaire et la CGT Pénitentiaire appelle l'ensemble des personnels de la Maison d'Arrêt de Fleury Mérogis au blocage de l'établissement lundi 22 janvier dès 6h00.
REGION PACA
Le président de la région PACA, Renaud Muselier, demande à ce que les peines encourues par les détenus qui agressent les forces de l'ordre soient durcies.
#Borgo en #Corse ceux qui agressent nos forces de l’ordre sont des ennemis de la #France . Je demande à @NBelloubet qu’ils soient traités ainsi et que les peines encourues soient similaires à ceux qui prennent les armes contre la France à savoir 30 ans de prison ! Tolérance 0 — Renaud Muselier (@RenaudMuselier) 19 janvier 2018
BLOCAGES
Dans le même temps, les négociations entre syndicats et administration pénitentiaire se poursuivaient à Paris dans un climat électrisé par ces nouvelles agressions survenues au quatrième jour du mouvement de mobilisation nationale des surveillants de prison. 81 établissements ont été bloqués ce vendredi, selon une source à la direction de l'administration pénitentiaire, et le mouvement a eu un impact sur des extractions judiciaires ou les parloirs.
MINISTRE
La ministre s'est ensuite rendue au centre pénitentiaire de Borgo où elle est arrivée vers 16H15 et doit rencontrer les organisations syndicales.
NICOLE BELLOUBET
"C'est très choquant et très émouvant" de parler avec les deux gardiens blessés par des détenus de la prison de Borgo, a déclaré à la presse la ministre de la Justice. "Ils sont blessés extrêmement sérieusement", a-t-elle ajouté jugeant les agents "moralement très atteints". "Nous devons être vraiment très présents à leurs côtés", a-t-elle poursuivi.
MINISTRE
Dès son arrivée en Corse, la ministre de la justice Nicole Belloubet s'est rendue à l'hopital de Bastia pour rencontrer les deux gardiens blessés par des détenus au centre pénitentiaire de Borgo.
Arrivée de la ministre de la justice Nicole Belloubet à l'hopital de Bastia suite à l'agression de surveillants pénitentiaires à Borgo pic.twitter.com/RvI0tpxT8k — Alta Frequenza (@alta_frequenza) 19 janvier 2018
COLÈRE
Dans la foulée de cette nouvelle agression survenue en Corse, FO pénitentiaire, qui a déjà appelé à "un mouvement national d'ampleur et dur" et "appelle désormais l’ensemble des personnels de surveillance à un dépôt de clés et à ne pas reprendre le service" tant que la ministre n'accédera pas à leurs revendications.
CORSE
Selon nos information, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, est actuellement en route pour la Corse.
RADICALISATION
Sur le profil de l'auteur des coups de couteau, qui ont atteint un des deux surveillants à la gorge et au thorax, l'AFP explique qu'il y avait des soupçons de radicalisation autour de ce détenu. Soupçons confirmés ces derniers mois par des écoutes téléphoniques transmises à la procureure de la République qui a ouvert une enquête, a précisé une source proche de l'enquête à l'agence de presse.
Cet homme avait fait l'objet d'un signalement mais n'était pas inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Ce prisonnier a été condamné en appel en novembre 2015 à huit ans de prison pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner pour des faits commis en mars 2012.
PRISON DE BORGO
La direction de l'administration pénitentiaire confirme que 4 détenus ont été interpellés, dont l'auteur des coups à l'arme blanche.
INTERPELLATIONS
Selon nos informations, les détenus impliqués dans l'agression de surveillants ce matin à Borgo, qui s'étaient retranchés, ont été interpellés.
NÉGOCIATIONS
Après ce nouvel incident, les négociations engagées depuis mardi soir entre la direction de l'administration pénitentiaire et les syndicats Ufap-Unsa et CGT Pénitentiaire ont été "suspendues" le temps de s'enquérir de l'état de santé des gardiens de Borgo. "On commençait les discussions quand on a eu l'information. L'ultra-urgence c'est de nous occuper de nos collègues de Borgo. Les négociations sont suspendues le temps qu'on aille gérer cette actualité", a expliqué à l'AFP Jean-François Forget, secrétaire général de l'Ufap-Unsa (majoritaire), une "suspension" confirmée par la CGT "le temps d'avoir les informations sur l'état de santé de nos collègues".
"SOUTIEN AUX AGENTS AGRESSES"
Voici le communiqué du ministère de la Justice, après l'agression dont ont été victimes les deux surveillants : "Suite à l’agression grave et intolérable dont ont été victimes 2 surveillants au centre pénitentiaire de Borgo, Nicole BELLOUBET tient à exprimer tout son soutien et son attention aux agents agressés."
Info tf1/lci
AGRESSION BORGO
Selon nos informations, les deux agents ont été agressés par un détenu mais qui était accompagné de deux autres. Ces trois détenus ont des profils de droit commun. L’un d’eux est suivi au titre de la radicalisation mais ce n’est pas pour cela qu’il est incarcéré. Les trois sont retranchés en détention et des gendarmes sont en train de mener une opération pour les appréhender.
PROCUREURE DE BASTIA
La procureure de Bastia, Caroline Tharot, précise à l'instant à l'AFP que les deux gardiens ont été transférés vers l'hôpital de Bastia. "Il s'agit d'une grosse agression, l'un des deux gardiens était inconscient et l'auteur est un détenu qui avait déjà une fiche signalétique sur son comportement", a indiqué à l'AFP Maxime Coustie, délégué régional UFAP.
Info tf1/lci
CORSE
Deux gardiens de prison ont été agressés ce matin par un détenu à la maison d'arrêt de Borgo, en Corse. Selon nos informations, il s'agit d'un détenu placé à l’isolement, connu pour des tendances paranoïaques, qui a agressé deux surveillants au moment où ces derniers ouvraient la porte de sa cellule. Selon une source syndicale sur place, il aurait fait usage d’un objet tranchant. L’un serait sérieusement blessé au thorax et l’autre plus légèrement au visage. Ils sont en cours d’évacuation, mais leur pronostic vital n'est pas engagé.
FLEURY-MÉROGIS
Alors que les gardiens bloquaient l'accès à la plus grande prison d'Europe, les gendarmes mobiles ont forcé le passage peu après 7 heures et tiré des gaz lacrymogènes pour évacuer les 150 manifestants. Les gendarmes s'étaient déployés beaucoup plus tôt que depuis le début du mouvement, alors que les surveillants avaient dressé une barricade de pneus et de palettes devant la porte de la prison afin d'empêcher leurs collègues de prendre leur service.
TENSIONS
Alors que le mouvement de blocage des prisons, entamé lundi, a repris ce vendredi matin, des incidents entre agents pénitentiaires et forces de l'ordre sont signalés devant l'établissement de Fleury-Mérogis (Essonne).
NOUVELLE MOBILISATION
Les syndicats de surveillants ont appelé à la poursuite du blocage des établissements vendredi, dans l'attente d'"arbitrages" gouvernementaux sur leurs revendications pour de meilleures conditions de sécurité.
Selon nos informations, à Fleury-Mérogis, un gros mouvement est à prévoir, surtout au regard de la tension entre les personnels et les gendarmes mobiles.
Urgent
FLEURY
Plus aucun détenu ne se trouve dans la cour, après l'intervention des équipes spécialisées.
FLEURY
"Les agents de détention resteront en nombre conséquent afin de faire redescendre la tension", nous explique encore Alexandre Caby.
FLEURY
Contacté par LCI, Alexandre Caby, délégué UFAP-UNSA de Fleury-Mérogis, nous explique que "les détenus sont en train de remonter (dans leur cellule, ndlr) petit à petit".
GROGNE DES SURVEILLANTS PENITENTIAIRES
En avril dernier, les surveillants de Fleury-Mérogis étaient en colère contre la surpopulation carcérale et protestaient contre contre l'agression de six de leurs collègues. Notre reportage.
FLEURY
L'administration pénitentiaire confirme auprès de l'AFP que 123 détenus de la prison ont refusé de regagner leur cellule à la fin de la promenade. " Il n'y a pas de revendications, pas de violence", précise la direction. Des équipes d'intervention sont toutefois en route. A noter que Fleury-Merogis est la plus grande maison d'arrêt d'Europe. Elle compte plus de 4300 détenus.
FLEURY
120 détenus refusent de réintégrer leurs cellules, a-t-on appris selon une source syndicale de la pénitentiaire. Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) sont mobilisées.
SOUTIEN
Dans un communiqué, FO-Direction, syndicat majoritaire des directeurs, indique apporter "publiquement et historiquement son soutien à la mobilisation massive des personnels pénitentiaires de tous corps", peut-on lire dans celui-ci.
Il affirme dénoncer, 'avec eux et dans le respect de l'institution et des personnes, la situation des établissements : surcharge numérique, détenus violents, effectifs dégradés, commandes irréalistes, demandes irréalisables ou antagonistes à moyen constant", disent-ils.
"Nous déplorons aussi l'absence de moyens de contention suffisants pour les personnes détenues violentes et la prise en charge non adaptée, raisonnée avec une vision stratégique des détenus radicalisés", précise le syndicat.
AGRESSIONS
Après l'agression de trois surveillants à Vendin-le-Vieil, la colère de la profession a été ravivée par de nouvelles agressions à Mont-de-Marsan (Landes), Tarascon (Bouches-du-Rhône) et Varces (Isère), au cours de la semaine.
LE POINT SUR LA SITUATION #2
Dans l'Est, le fonctionnement de plusieurs établissements (Mulhouse, Nancy, Epinal, Sarreguemines, Saint-Mihiel...) était touché. Environ 80 surveillants barraient notamment l'accès à la maison d'arrêt d'Elsau à Strasbourg. En Occitanie, "à l'exception de la maison d'arrêt Albi, toutes les prisons sont bloquées", a affirmé à l'AFP Laurens Maffre, secrétaire régional Ufap-Unsa.
En Auvergne-Rhône-Alpes, les surveillants étaient mobilisés devant les principaux établissements de la région (Saint-Quentin-Fallavier, Valence, Roanne, Bourg-en-Bresse, Moulins-Yzeure, Chambéry, Varces-Grenoble...). "Les piquets de Villefranche-sur-Saône et de Lyon-Corbas se sont faits déloger par la police", a indiqué Dominique Verriere, secrétaire régional de l'Ufap-Unsa.
LE POINT SUR LA SITUATION #1
De nombreux établissements étaient partiellement ou totalement paralysés, ce jeudi matin. En conséquence de quoi, des parloirs et des extractions de détenus vers les tribunaux sont retardés ou empêchés.
A Fleury-Mérogis, environ 200 personnes bloquaient l'entrée du plus grand centre pénitentiaire d'Europe, selon les syndicats sur place, ce jeudi matin.
A Marseille, une centaine d'agents bloquaient également tous les accès à la prison des Baumettes, a indiqué à l'AFP un responsable CGT. Dans la région, les prisons de Nice et Ajaccio étaient notamment mobilisées.
Dans les Hauts-de-France, "les 17 établissements de la région sont bloqués, seul le personnel pénitentiaire peut rentrer", selon le secrétaire régional Ufap-Unsa, Guillaume Pottier. Le directeur interrégional des services pénitentiaires, Alain Jégo, faisait, lui, état de 16 prisons bloquées.
BLOCAGE
Selon ce journaliste du Monde, les CRS ont pris place devant la prison de Fresnes "pour déloger les surveillants qui bloquent l'entrée"
Rituel bien organisé, les CRS commencent à intervenir pour déloger les surveillants qui bloquent l’entrée de la prison de Fresnes pic.twitter.com/poluWiHPJp — JB Jacquin (@JBJacquin) 18 janvier 2018
LES CHIFFRES DE LA COLERE PENITENTIAIRE
Selon les chiffres de la Direction de l'administration pénitentiaire, les surveillants sont victimes d'environ 4.000 agressions physiques par an. L'administration dénombre également 8.000 agressions entre détenus, par an. Les prisons françaises comptent près de 70.000 détenus pour 28.000 surveillants, dans 188 établissements.
MOBILISATION
Ce jeudi 18 janvier, la mobilisation des gardiens de prison se poursuit ce matin, notamment dans les centres pénitentiaires de Grasse, Borgo (en Corse) ou encore à Fleury-Mérogis.
AGRESSION DE VENDIN-LE-VIEIL
L'agresseur des surveillants de Vendin-le-Vieil dont le geste a mis le feu aux poudres dans les centres pénitentiaires est inculpé à New York, depuis cette nuit.
Le détenu qui a agressé des surveillants à Vendin-le-Vieil inculpé à New York
MOBILISATION
Selon le syndicat Force Ouvrière, la Mobilisation Pénitentiaire se poursuit et va s'intensifier dans tout les établissements. Prés de 80% des établissements seront touchés avec des opérations coup de poing notamment à Paris.
Et cela commence avec les centres pénitentiaires de Fresnes et Fleury Mérogis, ce jeudi. Tous deux sont complétement bloqués. "Les agents ne veulent pas prendre leur service. Les personnels sont en colère suite aux négociations entreprises qui finalement n'apportent aucune réponse", indique le secrétaire général adjoint de FO Pénitentiaire. Il assure également que les forces de l'ordre se sont rassemblés en masse sur les stucture.
BLOCAGE DANS LES PRISONS
Ce jeudi 18 janvier, une nouvelle journée de blocage dans les centres pénitentiaires se prépare. Nous allons suivre cette actualité tout au long de la journée.
La garde des Sceaux s'engage notamment à revenir le 16 mars pour voir si ces promesses ont été tenues.
"Je suis venu à Vendin pour rencontrer des personnels qui ont été victime d'une tentative d'assassinat par un terroriste. J'ai rencontré les personnel s,j'ai pu constater à quel point il souffrait", explique Nicole Belloubet avec les gardiens de prison présents à l'extérieur de la prison de Vendin-le-Vieil. La ministre de la justice annonce 10 engagements pris avec les représentants du personnel.
Urgent
NOUVELLE AGRESSION
Un détenu suivi pour radicalisation a agressé une surveillante dans la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, annonce l'AFP, citant des sources concordantes.
ACTION
Les gardiens en colère ne veulent plus laisser sortir la ministre de la Justice de la prison de Vendin-le-Vieil, où elle effectuait un visite sous haute tension. Le syndicat FO estime que "l'entretien (avec Nicole Belloubet, ndlr) ne s'est pas très bien passé" et appel à "durcir le mouvement".
Tensions à la prison de Vendin-le-Vieil : les gardiens en colère ne veulent plus laisser sortir la ministre de la Justice. Ils accusent Nicole Belloubet d'être venue "les mains vides" ➡ https://t.co/GnhB5BPbxe pic.twitter.com/Lfe2GVgX0J — M6info (@m6info) 16 janvier 2018
VISITE SOUS TENSIONS
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, est arrivée à la prison de Vendin-le-Vieil, où des surveillants ont été agressés jeudi par un détenu islamiste. "Je suis venue pour les écouter", a-t-elle simplement déclaré à la suite d'un bref échange avec un surveillant, avant d'entrer dans l'établissement. Une cinquantaine de surveillants en colère, qui bloquaient l'entrée depuis l'aube, ont accueilli la garde des Sceaux en chantant La Marseillaise et en lançant des slogans comme: "Vous êtes en retard Madame la ministre!", "des moyens financiers, des moyens humains!" ou "des solutions Madame la ministre!"
VIOLENCES
Une nouvelle agression, en plein mouvement des surveillants pour dénoncer leurs conditions de travail et le manque de sécurité
POURSUITE
Après une journée de mobilisation très suivie lundi, les principaux syndicats de personnel pénitientiaire ont appelé à reconduire le mouvement national de blocages de prisons. Et ce alors que la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, est attendue ce mardi à la prison de Vendin-le-Vieil, où plusieurs surveillants ont été agressés par un détenu islamiste condamné pour terrorisme.
BLOCAGE
Il ne reste plus de barricade mais les surveillants de la prison de #FleuryMerogis tentent toujours de bloquer la prison face aux gendarmes. Situation tendue. pic.twitter.com/viDMdYVVF3 — Clément Lanot (@ClementLanot) January 15, 2018
AGRESSION
Dans la soirée, le syndicat national pénitentiaire Force Ouvrière a rapporté sur Facebook que plusieurs surveillants de la prison de Mont-de-Marsan, dans les Landes, avaient été agressés par un détenu.
Une source proche de l'administration pénitentiaire a confirmé à LCI cette agression. Sept agents ont été blessés et ont passé des examens à l'hôpital, précise cette même source. Le détenu a été placé en garde à vue.
VIDÉO
Les surveillants de Fleury-Mérogis étaient très remontés ce soir devant la prison. Ils nous expliquent les raisons de leur colère.
MISE EN EXAMEN
Le détenu islamiste allemand Christian Ganczarski, à l'origine du mouvement de colère des surveillants, a été mis en examen lundi soir pour tentatives d'assassinats par un juge antiterroriste et de nouveau écroué.
FLEURY-MÉROGIS
Environ 300 surveillants pénitentiaires bloquent ce soir la prison de Fleury-Mérogis. La majorité travaillent à Fleury, mais certains viennent de Chartres, de Villepinte... Ils ont installé des barricades, pneus et palettes, qu’ils ont enflammé.
Les syndicats ont l'intention de rester sur place toute la nuit, malgré la présence de gendarmes mobiles qui pourraient intervenir pour les déloger.
MOUVEMENT RECONDUIT
Trois syndicats de personnel pénitientiaire, l'Ufap-Unsa Justice (majoritaire), la CGT et FO, ont appelé à poursuivre mardi le mouvement national de blocage des prisons lancé lundi.
139 des 188 centres pénitentiaires de France ont été "impactés à des degrés divers", soit par des blocages totaux, partiels, des piquets de grève, des débrayages ou des retards, selon l'administration pénitentiaire.
MOBILISATION
Selon un premier décompte portant sur 150 des 188 établissements en France, "une cinquantaine ont été bloqués et une soixantaine ont connu des débrayages", a indiqué à l'AFP la direction de l'administration pénitentiaire.
SEINE-ET-MARNE
Les gardiens se sont aussi mobilisés à la prison de Meaux-Choconin
#Meaux les surveillants pénitentiaires bloquent l'accès à la #prison #PrisonsBloquees pic.twitter.com/CaKNpOOL0Q — Kyrill_RT_France (@KOTIKOV_RT) 15 janvier 2018
FRESNES
Des palettes sont brûlés et les surveillants mobilisés, rapporte notre envoyé spécial dans le Val-de-Marne. "Ils dénoncent le laxisme des gouvernements successifs sur la question des détenus radicalisés les plus violents", explique-t-il. "Les syndicats proposent notamment de les isoler et les mettre dans établissements spécialisés et à taille humaine pour être traités" de manière plus adaptée
VENDIN-LE-VIEIL
Richard Bauer, directeur de la prison qui a présenté sa démission, était vivement critiqué par les syndicats depuis l’agression. D’après 20 minutes, il avait notamment prévenu Christian Ganczarszki de sa possible extradition vers les USA alors que celui-ci s'attendait à être libéré le 24 janvier
#Vendin #Prison : Richard Bauer était au centre des critiques des syndicats depuis l'agression de jeudi dernier. Notamment pour avoir prévenu Christian Ganczarszki de sa possible extradition vers les USA alors que ce détenu s'attendait à être libéré le 24 janvier. — Vincent Vantighem (@vvantighem) 15 janvier 2018
BOUCHES-DU-RHÔNE
A Marseille, des surveillants bloquent l'entrée des Baumettes
A #Marseille , une cinquantaine d'agents, postés ce lundi matin devant les deux entrées de la prison des #Baumettes , entendent bloquer "pendant quelque temps" l'entrée des agents venant prendre leur service. Des palettes ont été installées. pic.twitter.com/X8HHCcHSDI — Rfm Provence redac (@rfm_redac) 15 janvier 2018
PRISONS
D'après nos informations, la démission du directeur de Vendin-le-Vieil va être acceptée par la hiérarchie pénitentiaire. Ce départ était demandé par les syndicats, après l'agression de trois surveillants par un détenu radicalisé, jeudi dernier
PREMIER BILAN
D'après nos informations, ce sont une trentaine d’établissements pénitentiaires situés en zone gendarmerie qui sont concernés par le mouvement social. Dans une vingtaine des cas, des des blocages sont constatés sur les parloirs, transferts de détenus... Une dizaine de feux de palettes ont également été constatés.
POLITIQUE
Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, était ce lundi matin à la prison de Fresnes, pour discuter avec les surveillants pénitentiaires
Ce matin, je me suis rendu à la prison de #Fresnes pour soutenir les agents pénitentiaires qui se mobilisent aujourd'hui. pic.twitter.com/mKcFlBrS3C — N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 15 janvier 2018
EXPLICATIONS
Le directeur de la prison de Vendin-le-Vieil a demandé à être "relevé de son commandement" après l'agression àde trois gardiens par l'islamiste allemand Christian Ganczarski.
"Il m'a indiqué que compte tenu de la situation, les conditions ne lui paraissaient plus réunies pour qu'il puisse diriger l'établissement avec sérénité. En conséquent, il (Richard Bauer) demandait à être relevé de son commandement sur Vendin-le-Vieil", a indiqué Alain Jégo, directeur interrégional des services pénitentiaires. Il reviendra à l'administration pénitentiaire (à Paris) de donner suite ou pas" à sa demande. La décision pourrait intervenir dans la journée.
"À Fresnes, les agressions sont quotidiennes" explique un jeune surveillant, "on est parfois seul face à 130 détenus." pic.twitter.com/ljRXCfpRwB — Augustin Lefebvre (@AugustinLef) 15 janvier 2018
VAL-DE-MARNE
A la prison de Fresnes, des barricades ont été dressées dès 6 h le long de l'allée bordant le mur d'enceinte du centre pénitentiaire, où environ 150 surveillants font brûler des palettes
Maison d'arrêt de Fresnes (94) : mobilisation surveillants de prison contre "impunité totale" et en soutien leurs 3 collègues agressées jeudi dernier par un detenu djihadiste à Vendin le Vieil. @franceinfo pic.twitter.com/p6r9QMT8fS — Mathilde Lemaire (@MathildeL75) 15 janvier 2018
POLITIQUE
Interviewé sur LCI, Sébastien Chenu, porte-parole du FN, estime qu’il faut "augmenter le nombre de places de prison, de 40.000." Il estime également que les "détenus islamistes doivent être isolés des autres parce qu’ils font du prosélytisme", et que la "justice doit être beaucoup moins laxiste".
DEMISSION
A la prison de Vendin-le-Vieil, où trois surveillants ont été agressés la semaine dernière, le directeur a demandé à quitter être déchargé de son poste. Ce départ était demandé par les syndicats
LE POINT
- A Vendin-le-Vieil, à une trentaine de kilomètres au sud de Lille, une centaine de surveillants bloquent "quasiment totalement", la prison lundi matin
- À la prison de Fresnes (Val-de-Marne), des barricades ont été dressées dès 06H00 le long de l'allée bordant le mur d'enceinte du centre pénitentiaire, où environ 150 surveillants faisaient brûler des palettes, sous l'œil de quelques CRS
- Dans le reste de l'Île-de-France, les prisons de Villepinte (Seine-Saint-Denis), Meaux-Chauconin, Réau (Seine-et-Marne), Bois-d'Arcy (Yvelines) et Nanterre (Hauts-de-Seine) sont totalement bloquées
- Aux Baumettes, à Marseille, une cinquantaine de gardiens, postés devant les deux entrées de la prison, entendaient bloquer "pendant quelque temps" l'entrée des agents venant prendre leur service
MOBILISATION
Les premières opérations de "blocage total" des prisons ont débuté lundi à l'aube à l'appel de syndicats de surveillants qui réclament plus de sécurité après l'agression de trois gardiens par un détenu jihadiste dans le Pas-de-Calais.
INTERVIEW
Jean-François Forget de l'Ufap-Unsa Justice était l'invité de LCI lundi matin. Le syndicat demande un grand débat sur les conditions de sécurité dans les prisons. "Aujourd’hui on mélange tout, il faut graduer les niveaux de sécurité", explique Jean-François Forget. "Il y a une frange de détenus qui sont gardés quasiment de la même façon que les autre détenus. 80% des terroristes circulent dans nos circuits de détention classique."
Les négociations doivent reprendre, jeudi 25 janvier entre le ministère de la Justice et les syndicats pénitentiaires, alors que les mouvements de blocage de prisons se poursuivent un 11e jour pour protester contre les conditions de travail de cette profession. Ce week-end, un premier accord proposé par la Chancellerie, sans proposition de hausse de salaire pour les "matons", avait été renvoyé à son émetteur par les syndicats. Les réunions du jour doivent notamment porter sur le statut des gardiens de prison, sachant que l'Ufap était reçu en fin de matinée et FO, dans la foulée.