ÉTUDIANTS - Plusieurs bâtiments des universités de Nancy et Metz, bloqués depuis plusieurs semaines par des étudiants opposés à la réforme de l'accès à l'université, ont été évacués mercredi matin par les forces de l'ordre.
Occupés depuis plusieurs semaines par des étudiants opposés à la loi ORE, qui organise la sélection à l'entrée de l'université, des bâtiments des universités de Nancy et Metz ont été évacués par les forces de l'ordre ont évacué mercredi matin. "A partir de 06H00, s'est déroulée simultanément une opération d'évacuation du campus de la faculté de Lettres et Sciences Humaines de Nancy et des bâtiments Arts Lettres et Langues et Sciences Humaines et Sociales sur le campus du Saulcy à Metz", a indiqué le directeur de la communication de l'université de Lorraine David Diné.
A Nancy, l'opération d'évacuation "a été menée par 50 fonctionnaires de la direction départementale de la sécurité publique et a concerné 19 personnes. Elle s'est achevée à 7 heures et s'est globalement déroulée dans le calme", affirment les autorités. Une personne a été interpellée pour rébellion et une autre a été conduite au poste de police pour vérification d'identité, ajoute le communiqué. A Metz, "cinq personnes sont parties dans le calme le plus total et sans résistance", a indiqué David Diné. L'Unef Lorraine, a confirmé les deux évacuations, qualifiées de "répression".
Le président de l'Université de Lorraine @mutzenhardt a répondu par la répression aux occupations pacifistes à Metz et Nancy. Des interventions policières sont en cours sur ces deux sites. — UNEF Lorraine (@uneflorraine) 25 avril 2018
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Communiqué de presse de @Prefet54 au sujet de l'évacuation du campus lettres et sciences humaines de Nancy. pic.twitter.com/syzx1Hrpoa — Préfet de Meurthe-et-Moselle (@Prefet54) 25 avril 2018
Une fermeture administrative a été prononcée sur le campus Lettres et Sciences humaines de Nancy, ne permettant qu'aux personnes autorisées à se rendre sur le site. Le blocage de ces bâtiments par les opposants à la réforme de l'accès à l'université, avait empêché la tenue des cours et entraîné un déplacement des examens sur d'autres sites.