Après le blocage de Roissy par les VTC, la circulation reprend

par Aurélien DELIGNE
Publié le 18 décembre 2016 à 8h18, mis à jour le 18 décembre 2016 à 9h19
Après le blocage de Roissy par les VTC, la circulation reprend

CONFLIT - Les chauffeurs de VTC ont tenté de bloquer ce dimanche matin l'accès à l'aéroport de Roissy. La circulation a finalement repris quelques heures après le début de la mobilisation.

Malgré les tentatives d'apaisement du gouvernement, malgré une réunion de médiation prévue lundi au ministère des Transports, plusieurs dizaines de conducteurs de VTC poursuivaient dimanche matin leur mouvement de grogne.  Entre 15 et 30 véhicules ont tenté de bloquer les accès à l'aéroport de Roissy notamment, avant que la circulation ne reprenne quelques heures plus tard. Entre 5h et 6h du matin, les chauffeurs filtrait les véhicules. "Mais là on change de stratégie", expliquait à l'AFP l'un d'entre eux. "On laisse les gens partir en vacances maintenant", poursuit-il.

La veille, environ 300 manifestants avaient repris leurs actions après une brève trêve, en mettant en place un barrage filtrant aux abords d'Orly. Selon eux, Uber aurait tenté de "gagner du temps" en leur proposant de les rencontrer, sans pour autant fixer de date précise. Vendredi soir, Uber avait déclaré dans un communiqué qu'il souhaitait "organiser au plus vite une table ronde sectorielle avec l'ensemble des acteurs".

Le gouvernement a demandé aux grévistes de mettre fin aux blocages. En fin de soirée samedi, le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies a également annoncé qu'une réunion aurait lieu lundi 19 décembre à 10h entre les représentants des chauffeurs et les plateformes de VTC.

Des violences "inacceptables" selon Alain Vidalies

Pour Alain Vidalies, les violences qui ont eu lieu avec les non-grévistes dans la nuit de vendred à samedi à dernier sont "inacceptables". Ces derniers avaient par exemple été visés par des jets d'oeufs et de farine. Des essuies glaces ont été arrachés, comme l'a constaté un journaliste de l'AFP. Un policier et un gréviste ont été blessés et six personnes ont été placés en garde à vue. A ce sujet, Uber a également regretté ces faits et a déclaré qu'il allait déposer plainte et qu'une protection policière sera réclamée. 

Depuis jeudi, les chauffeurs manifestent contre les plateformes de réservation, dont Uber dont ils jugent la politique tarifaire défavorable et décidée sans concertation. Une nouvelle mobilisation est prévue en fin d'après midi dimanche porte Maillot à Paris.


Aurélien DELIGNE

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