L’état d’urgence joue les prolongations jusqu’à la fin de l’Euro 2016

Publié le 20 avril 2016 à 7h52
L’état d’urgence joue les prolongations jusqu’à la fin de l’Euro 2016

ANTI-TERRORISME – Manuel Valls l'a indiqué ce mercredi sur France Info. Le ministre de l’Intérieur va annoncer dans la matinée la prolongation de l’état d’urgence jusqu’à la fin de l’Euro 2016 en France.

Et de trois. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, va présenter, ce mercredi matin, une communication en Conseil des ministres en vue de prolonger l’état d’urgence. Comme l'a confirmé le Premier ministre Manuel Valls sur France Info, cet état d'exception devrait être prolongé jusqu’à la fin de l’Euro 2016. Décrété au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre dernier, il a déjà été prolongé à deux reprises.

En vue de cette nouvelle prolongation, le Parlement sera prochainement saisi pour maintenir l’état d’urgence quelques semaines de plus. La durée de cette prolongation "pourrait" d’ailleurs "être laissée à l’appréciation des parlementaires", révèle France Info , tout comme "le champ d’application de l’état d’urgence".

Crainte majeure dans les "fans zones"

L’Euro 2016 approche en France. Et c’est bien pour sécuriser cet événement sportif majeur, qui se déroulera du 10 juin au 10 juillet, que le gouvernement s’apprête à demander au parlement la prolongation de l’état d’urgence. Un enjeu sécuritaire de taille pour le gouvernement qui a assuré à de multiples reprises qu’un niveau de sécurité maximale assurerait la bonne tenue de la compétition.

En ligne de mire pour la lutte anti-terrorisme : les rassemblements lors des matches, les stades, les "fans zones". Le champ d’application de l’état d’urgence pourrait lui aussi être défini à l’Assemblée et au Sénat. En parallèle, le sommet de l’Etat considère que cet état d’urgence ne peut pas durer trop longtemps. François Hollande l’a plusieurs fois répété, la démocratie ne peut s’accorder d’une longue mise en parenthèses des libertés fondamentale : "Si nous luttions contre le terrorisme en affaiblissant nos principes, ce serait la première défaite et elle serait suivie par d'autres", expliquait-il en février à Bordeaux.

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La rédaction de TF1info

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