Logement : les Français pas si mal lotis ?

Publié le 14 novembre 2016 à 7h37, mis à jour le 14 novembre 2016 à 8h33
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Source : Sujet JT LCI

IMMOBILIER - Une étude du Crédit Foncier publiée ce lundi 14 novembre révèle que, contrairement aux idées reçues, les Français ne seraient pas plaindre du côté du marché du logement. Si l'on excepte Paris, les prix resteraient plutôt raisonnables.

La crise du logement semblait perdurer en France depuis des années. Pourtant, une étude du Crédit Foncier publiée ce lundi et révélée par le journal Les Echos vient battre en brèche quelques idées reçues sur la situation de l'immobilier français. Se basant sur les données Eurostat, l'organisme financier explore en détail les évolutions récentes des marchés du logement de différents pays (Royaume-Uni, Italie, Espagne, Pays-Bas, Pologne et Allemagne). Premier constat : la France ne serait pas si mal lotie. 

Comme l'affirment Les Echos, "chausser des lunettes européennes permet de relativiser des impressions nationales". Au niveau de l'espace d'abord : Avec 2,3 habitants résidant dans des logements de 102 mètres carrés, la France se situerait pile dans la moyenne des 28 pays européens. A titre de comparaison, les Britanniques, de leur côté, se serreraient à 2,3 en moyenne dans 76 mètres carrés et les Polonais à 2,7 dans 85 mètres carrés. 

En France, 18,3% du revenu consacré au logement

L'étude montre cependant que les Français seraient 65 % à posséder un logement (58 % si l’on ramène ce chiffre au nombre de ménages et non au nombre d’occupants, comme le calcule Eurostat). Un chiffre parmi les plus bas de l’Union, puisque la

moyenne s’établit à 70 %.

Autre observation : les dépenses de logement ne seraient pas si importantes pour les Français. En moyenne, 18,3% de leur revenu y serait consacré (pour 25,1% du côté des Britanniques). Pourtant, force est de constater que se loger à Belfort ou Paris ne revient pas exactement au même... Comme le souligne le quotidien, "Paris n'est pas la France", de même que Londres n'est pas le Royaume-Uni. 

Les contre-exemples Paris et Londres

Les deux capitales apparaissent en effet comme des cas particuliers au sein de l'étude. Si le prix des logements dépasse en moyenne 3000 euros pour le mètre carré à Lyon, Strasbourg ou Bordeaux, vous devrez compter pas moins de 8400 euros pour Paris, avec des pics à plus de 12 000 dans les arrondissements les plus chics, comme le VIe. 

L'étude observe enfin que si des disparités persistent au niveau européen entre les villes régionales et leur capitale, seules Paris et Londres affichent de tels écarts. Car si beaucoup craignaient quelques tensions au sein du marché britannique après le Brexit, la situation immobilière londonnienne n'a, semble-t-il, pas beaucoup évolué. 

La bonne santé du marché de l'immobilier dope la consommationSource : Sujet JT LCI
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La rédaction de TF1info

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