EN DIRECT - "Sécurité globale" : le Conseil de l'Europe tacle à son tour l'article 24

Publié le 18 décembre 2020 à 12h54

Source : TF1 Info

PROTESTATION - Des scènes de vandalisme et de violence ont émaillé la manifestation contre la loi "sécurité globale" samedi à Paris, reposant la question de l'appréhension des éléments les plus violents des cortèges.

Ce live est à présent terminé. 

SONDAGE

Dans le même temps, dans un questionnement parallèle à cet article 24, qui prévoyait initialement d'interdire la diffusion d'images de policiers non-floutées lorsque cette diffusion est accompagnée "d'intentions malveillantes", une étude relevait que près d'un jeune sur deux jugeait la police "raciste". Un sondage qui intervient alors que c'est précisément pour relever et résoudre les dysfonctionnements des forces de l'ordre que les opposants à la loi se sont mobilisés aussi massivement.

CONSEIL DE L'EUROPE

L'article 24 de la proposition de loi "Sécurité globale", promis à réécriture, fait toujours polémique. Cette fois, c'est le Conseil de l'Europe et sa Commissaire aux droits humains Dunja Mijatovic, qui a sonné l'alarme dans une lettre envoyée aux sénateurs de la commission des lois, chargés de sa réécriture.


 "Le texte de cet article tel qu'il est soumis à votre examen demeure, à mon sens, insatisfaisant du point de vue du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. [...] Je considère que l'interdiction érigée par l'article 24 (...) constitue une atteinte au droit à la liberté d'expression, laquelle inclut la liberté d'informer, et que la compatibilité d'une telle ingérence avec l'article 10 de la (convention européenne des droits de l'homme), qui garantit ce droit, apparaît pour le moins douteuse".


Pour la haute fonctionnaire, "resserrer les liens entre les forces de l'ordre et la population implique d'améliorer la protection effective et harmonieuse des droits des unes et de l'autre", estime encore la Commissaire Dunja Mijatovic, qui exhorte les sénateurs à veiller à "la compatibilité de ce texte avec les normes relatives aux droits de l'homme auxquelles la France est partie" et à "supprimer cette interdiction".

VIOLENCES

En pleine polémique sur les violences policières, concept qu'il récuse pour le caractère systémique qu'il suppose, Emmanuel Macron a décidé de rénir un "Beauvau de la Sécurité" en janvier, afin d'améliorer les conditions de travail des policiers et consolider leurs liens avec la population. Le ministre de l'Intérieur, qui s'en fait l'écho, a assuré qu'il s'agirait là de "la première pierre de la grande loi de programmation de la sécurité intérieure que les forces de l'ordre méritent depuis longtemps".


La réunion aura aussi pour but d'adresser les sept péchés capitaux listés par le ministre lors de son audition par la commission des lois de l'Assemblée : formation, encadrement, moyens, captation vidéo des interventions, inspection, effectifs et lien entre police et population.


Une annonce accueillie avec satisfaction et circonspection côté syndicats de police, où l'on n'accepte en aucun cas les accusations de racisme et de violence faites à l'encontre de l'institution.

LALLEMENT

Trois jours après la violente manifestation contre la loi "Sécurité globale", émaillée par des attaques contre des biens matériels et du mobilier urbain, mais aussi des charges de la police contre la manifestation, des élus écologistes, Génération.s et communistes de Paris ont réclamé la démission du préfet Lallement, jugé responsable, par ses consignes en matière de maintien de l'ordre, de ce fiasco.


Parmi eux, la conseillère de Paris Raphaëlle Rémy-Leleu qui, sur LCI ce matin, a rappelé cet appel à Emmanuel Macron, formulé dans une lettre ouverte. "Depuis son arrivée en réalité, que ce soit sur le maintien de l’ordre, la gestion des effectifs, la gestion des moyens ou sur la gestion des procédures disciplinaires, on a un préfet de police de Paris qui est totalement inconséquent."

MANIFESTANT BLESSÉ

Un manifestant a eu les doigts de sa main droite arrachés, samedi 5 décembre, lors de la manifestation contre la loi "Sécurité globale", a confirmé son avocat à l'AFP. L'incident a eu lieu place de la République. Hospitalisé, il a été remarqué par le journaliste Clément Lanot qui couvrait la fin de manifestation, tendue, sur la célèbre place.


Selon les informations de l'AFP, le parquet a ouvert une enquête pour connaître l'origine des blessures, qui proviennent d'une grenade GM2L, dite de désencerclement, affirme son conseil. Ce dernier indique que son client a ramassé l'engin, pensant qu'il s'agissait d'une grenade lacrymogène.


"Ni antifa ni antiflics, ni black bloc", ce quadragénaire souhaiterais, toujours selon son conseil, que "son cas serve de prise de conscience pour qu'il y ait un apaisement dans les deux sens : qu'on fasse attention dans l'utilisation d'armes de défense côté police et que de l'autre côté on baisse d'un ton dans la violence".

RÉACTION

Invitée de LCI, dimanche soir, la députée d'extrême droite a critiqué les opposants au texte de loi.

RÉPRESSION

Comment répondre à la violence de ces manifestants cherchant l'affrontement avec les policiers et s'inspirant de la méthode "Black Blocs" ? Le sénateur LR Bruno Retailleau a sa petite idée. Invidé de BFM ce dimanche, il a proposé la création d'une brigade spécialisée dans l'appréhension de cette mouvance, qu'il décrit comme "une organisation paramilitaire de gens très bien entraînés".

A noter que cette brigade existe déjà. C'est à ce problème que devait répondre les BRAV, cette unité créée en 2019 par Didier Lallement pour répondre aux violences observées lors des manifestations de Gilets jaunes.

MANIFESTATIONS

C'est une des questions qui se posent, au lendemain de la violente manifestation contre la loi "Sécurité globale". Comment font les éléments les plus violents, au nombre de 300 ou 400 selon le ministre de l'Intérieur, pour échapper si facilement aux policiers ?

SUITES JUDICIAIRES

Quelles suites pour les 26 gardes à vue décidées dans le cadre de la manifestation parisienne contre la loi "Sécurité globale" ? Selon nos informations, le parquet a décidé de 

- huit déferrements, dont trois pour  des convocations par procès-verbal et cinq pour des rappels à la loi

- une convocation devant le tribunal correctionnel

- une convocation devant le tribunal de police

- sept rappels à loi par officier de police judiciaire

- un ordonnance pénale

- cinq classements sans suite

- trois gardes à vue se poursuivent.

DÉCRYPTAGE

RETIRER CET ARTICLE 24 SERAIT UNE VICTOIRE DE "LA GAUCHE ANTI-FLIC" ASSURE MARINE LE PEN


Retirer l'article 24 serait, selon Marine Le Pen, "une victoire à la gauche anti-flic" : "Bien sûr que non, je ne l'accepterai pas", dit-elle ce dimanche soir sur LCI. 


"Le but que cet article poursuit est positif et les critiques" formulées à son endroit "sont de mauvaise foi", assure-t-elle. "Jamais cet article n'a empêché de filmer qui que ce soit. Jamais rien dans ce texte ne permet à un policier d'empêcher de filmer.


"Cet article 24 a été instrumentalisé" dit-elle, déplorant son rejet de la quasi totalité des médias. 

MARINE LE PEN SUR LES BLACK BLOCS 


"Cela fait cinq ans qu'on ne les arrête pas" déplore la présidente du RN. Or, assure-t-elle, "le gouvernement sait qui ils sont, sait où ils habitent" : "Les renseignements français le savent pertinemment, ils connaissent les 300-400 activistes qui viennent agresser la police" dit-elle ce dimanche sur LCI. Elle soutient que les black blocs ne posaient pas de problème au gouvernement lors des manifestations des Gilets Jaunes. 


"Les Français en ont soupé des black blocs et ont l'impression qu'Emmanuel Macron est le président du désordre. Le rôle du président de la République est d'assurer la sécurité de nos compatriotes et il en est incapable" estime-t-elle. Elle regrette que des "législations contre les émeutiers ne soient pas pas mises en oeuvre".

CONTESTATION

Dans un communiqué soulignant "la diversité et l'ampleur des cortèges" et imputant les violences de samedi à "la stratégie délibérée de la terre brûlée mise en place par la préfecture de Paris", la coordination de syndicats, sociétés de journalistes et ONG opposées à la loi "Sécurité globale" a appelé à "poursuivre la mobilisation jusqu'au retrait". 

Le collectif, composé de dizaines d'organisations différentes, a également regretté qu'Emmanuel Macron n'ait "apporté aucune réponse lors de son interview accordée le 4 décembre" et n'ait "pas répondu à notre demande d'entrevue". 

La coordination, où l'on retrouve le SNJ, mais aussi Amnesty International, le SNJ-CGT, le prix Albert Londres ou la Ligue des droits de l'Homme, appelle à la suppression, outre du célèbre article 24, des articles 21 et 22, portant, pour l'un, sur l'élargissement du visionnage des images des caméras piéton et, pour l'autre, sur l'élargissement de l'usage des drones.

BILAN


Au lendemain des manifestations organisées en France pour protester contre la loi Sécurité Globale, le ministre de l'Intérieur a dressé un bilan, ce dimanche : 95 personnes ont été interpellées, et 67 policiers et gendarmes ont été blessés, selon le locataire de Beauvau. 


Sur la seule manifestation parisienne, qui a donné lieu à des scènes de violence et de vandalisme entre la Porte des Lilas et la place de la République, 48 membres des forces de l'ordre ont été blessés.

RÉCAP DE LA JOURNÉE

Un cortège parisien coupé en deux, une mobilisation en baisse, de vives tensions contre les forces de l'ordre : retour sur la nouvelle journée de manifestations contre la loi "Sécurité globale".

RÉACTIONS POLITIQUES

Outre celle de Gérald Darmanin, les réactions politiques ont ponctué la journée. A droite comme à gauche, les auteurs de casse ont été condamnés, qu'il s'agisse d'Eric Ciotti, Alexis Corbière ou Bruno Retailleau. Une différence, cependant, à gauche, où le député insoumis et le sénateur PS Rémi Féraud ont tous les deux pointé du doigt la responsabilité du préfet Lallement dans le fait que les black blocs, "idiots utiles du gouvernement", puissent toujours agir sans "être mis hors d'état de nuire".

RÉACTIONS

Les organisations à l'origine du rassemblement ont mis en cause le rôle du préfet Lallement dans les violences qui ont accompagné le cortège parisien. Partant de la porte des Lilas, il n'a pas pu dépasser la place Gambetta, et a été ralenti par des affrontements entre black blocs disséminés au sein du cortège et forces de police chargeant ce dernier pour mettre fin aux attaques venant des casseurs. 

Du côté du SNJ CGT, on s'est ainsi plaint que les forces de l'ordre aient envoyé du gaz lacrymogène sur les banderoles, suscitant la panique dans les rangs des manifestants, qui plus est sur un parcours nettement plus étroit que les habituels boulevards où se déroulent d'ordinaire les manifestations.

L'avocat Arié Alimi, membre de la Ligue des droits de l'Homme, lui-même membre de la coordination, a dénoncé les méthodes du préfet Lallement, après l'usage de gaz lacrymogène sur la foule compacte.


Côté police, le délégué national Alliance pour les CRS a également fait valoir, sur le plateau de LCI, que ses collègues avaient la possibilité de procéder à l'arrestation des casseurs sans pour autant charger les manifestants. "Mais il faut qu'on nous en donne l'ordre".

TENSIONS À NANTES

Trois policiers ont été blessés lors du défilé contre la loi "Sécurité globale", à Nantes, l'un d'eux étant touché par un cocktail molotov, a annoncé la préfecture de police. 

FIN DE MANIFESTATION

Les derniers manifestants se sont dispersés, après plusieurs charges des forces de l'ordre, place de la République. 

UNE MOBILISATION EN RECUL PAR RAPPORT À LA SEMAINE DERNIERE


Les manifestations contre la loi Sécurité globale, émaillées de violences commises par des casseurs notamment à Paris, ont rassemblé samedi 52.350 personnes en France, dont 5.000 dans la capitale, a annoncé le ministère de l'Intérieur.


Ainsi, selon ces chiffres, la mobilisation est en recul par rapport à celle de la semaine dernière qui avait vu 133.000 personnes défiler en France, dont 46.000 à Paris.

64 INTERPELLATIONS AFFIRME GERALD DARMANIN


Les "casseurs cassent la République", a estimé samedi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à l'issue de la manifestation parisienne contre la loi Sécurité globale émaillée de scènes de vandalisme.


"Soutien à nos policiers et nos gendarmes, une nouvelle fois très violemment pris à partie", a-t-il écrit sur son compte Twitter au moment où la manifestation était sur le point d'être dispersée place de la République. "64 interpellations (sur l'ensemble de la France). Parmi les blessés, 8 forces de l’ordre. Leur courage et leur honneur forcent le respect de tous."

52.350 MANIFESTANTS EN FRANCE CE SAMEDI


52.350 personnes ont manifesté contre le projet de loi sécurité globale en France, dont 5000 à Paris, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur ce samedi en fin de journée.

AFFRONTEMENTS VIOLENTS PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À PARIS


La situation reste très tendue place de la République à Paris où les forces de l'ordre tentaient de disperser les derniers participants à la manifestation contre la loi sécurité globale émaillée d'incidents. 


Selon la préfecture de police, trente personnes ont été interpellées tout au long du parcours par les forces de l'ordre et 19 d'entre elles ont, selon le parquet de Paris, été placées en garde à vue.

Affrontements violents Place de la République : les forces de l'ordre face aux manifestantsSource : TF1 Info

CONSIGNES DE LA PRÉFECTURE DE POLICE À PARIS

TENSIONS À NANTES


D'après le compte twitter de la police du département, il y a eu cinq interpellations à Nantes. Vers 18h, la situation était toujours très tendue dans le centre de la ville.

ATMOSPHÈRE TRÈS TENDUE PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À PARIS

Manifestation : atmosphère tendue Place de la RépubliqueSource : TF1 Info

30 INTERPELLATIONS À PARIS


Trente personnes avaient été interpellées samedi à 18H00 en marge de la manifestation à Paris contre la loi "sécurité globale" émaillée de nombreux actes de vandalisme et heurts entre des centaines de casseurs et les forces de l'ordre, a annoncé la préfecture de police. 


Au total, entre "400 et 500 éléments radicaux", selon une source policière, ont commis de nombreuses dégradations, avec des commerces vandalisés et plusieurs voitures incendiées, dès les premiers hectomètres du parcours emprunté par le cortège, parti peu après 14H00 de la porte des Lilas, à l'est de la capitale. 


Peu avant 18h, seule une petite partie des participants, environ 2.000, était arrivée place de la République, terme prévu de la manifestations.

QUELQUE 2.000 PERSONNES RASSEMBLÉES SUR LA PLACE DE LA RÉPUBLIQUE


Une partie des participants à la manifestation, émaillée d'incidents, organisée samedi à Paris contre la loi "sécurité globale" est arrivée peu avant 18h place de la République, terme prévu du parcours, selon un journaliste de l'AFP présent sur place. 


Quelque 2.000 personnes étaient rassemblées sur la place, point final d'une marche partie de la porte des Lilas en début d'après-midi et émaillée de scènes de vandalisme. 


Peu avant 18h00, un petit groupe de manifestants étaient encore présents en amont sur le parcours de la manifestation, où les pompiers continuaient d'éteindre des incendies sporadiques. Les forces de l'ordre, qui ont procédé à 22 interpellations et ont chargé à plusieurs reprises dans l'après-midi, tentaient pour leur part de repousser les manifestants vers la place de la République. 

"LA POPULATION A RADICALEMENT CHANGÉ PLACE DE LA RÉPUBLIQUE"


La manifestation vient d'arriver à Place de la République. Notre journaliste Charline Hurel fait le point sur la situation : "Des gilets jaunes et beaucoup de jeunes" parmi les manifestants sur place.

Manifestation à Paris : le cortège est arrivé Place de la RépubliqueSource : TF1 Info

NANTES


Deux CRS ont été blessés samedi après-midi à Nantes lors de la manifestation contre la loi sécurité globale, dont l'un a été touché par un cocktail molotov, selon la préfecture de Loire-Atlantique. Les deux policiers ont été évacués par le Samu, non loin du palais de justice. 

DES RASSEMBLEMENTS PARTOUT EN FRANCE


Outre la manifestation à Paris, les rassemblements ont également eu lieu ailleurs en France, notamment à Toulouse - 200 personnes contre la précarité puis un millier selon la préfecture contre la loi sécurité globale -, Marseille (2.600 personnes), Lille (1.500, selon la préfecture, 5.000 selon la CGT) et à Rennes, où ils étaient environ un millier selon la CGT, dont Francis, enseignant, venu "pour la liberté et pour que les policiers respectent la loi". A Strasbourg, les manifestants étaient environ un millier et à Lyon, quelque 5.000 personnes ont manifesté. 

PREMIER BILAN DE LA MANIFESTATION PARISIENNE PERTURBÉE PAR LES BLACK BLOCS ET COUPÉE EN DEUX


Selon nos informations, des exactions ont été commises, et sont toujours en cours, par un groupe de 400 à 500 casseurs, formé au coeur du cortège parisien, depuis près de deux heures maintenant. 


Cela a commencé vers 15h30, moins d'une heure après le départ de ce cortège, de la Porte des Lilas vers la Place de la République. Ce groupe de black blocs a commencé à casser un chantier qui était fermé, à en prendre des éléments pour constituer une première barricade. 


Les forces de l'ordre sont intervenus pour l'enlever. Il y a eu des feux de poubelles, de feux de véhicules et des vitrines cassées, notamment une agence immobilière ayant volé en éclats et une banque saccagée et pillée. On dénombre 22 interpellations par les forces de l'ordre.  


Pour permettre l'intervention des pompiers, les forces de l'ordre ont scindé en deux la tête de cortège, composée de quelque 4 à 500 personnes parmi lesquelles des "gilets jaunes" et des militants "antifascistes". 

MARSEILLE


La manifestation est terminée dans la cité phocéenne, sur le Vieux-Port, "rien à voir avec les débordements qui ont eu lieu à Paris" selon la journaliste Alexandra Lay. A déplorer toutefois, des vitrines caillassées. 

Manifestation terminée à Marseille : "rien à voir avec les débordements à Paris"Source : TF1 Info

BANQUE ATTAQUÉE


Des scènes de vandalisme et de violence, ponctuées par 22 interpellations, ont émaillé la manifestation contre la loi sécurité globale samedi en milieu d'après-midi à Paris, alors que de nombreux rassemblements ont eu lieu en France "Pour les droits sociaux et la liberté".


Une banque, notamment, a été attaquée. Selon Justine Sagot, journaliste LCI sur place, "des individus cagoulés ont cassé les vitrines de la banque, ont pris des documents qui étaient à l'intérieur et les ont fait brûler juste devant le bâtiment (...) La situation reste très tendue, les affrontements sont susceptibles de repartir (...) On a assisté à des scènes de guérilla urbaines"

Banque attaquée : "On a assisté à des scènes de guerrila urbaines"Source : TF1 Info

INCENDIE EN COURS DANS LE SECTEUR DE GAMBETTA À PARIS

UNE BANQUE ATTAQUÉE À PARIS


De sérieux incidents ont éclaté samedi lors de la marche organisée par les opposants à la proposition de loi sur la sécurité globale à Paris où des voitures et des vitrines ont notamment été incendiées le long du parcours. Une banque a été attaquée.

Manifestation : 400 à 500 casseurs, une banque attaquéeSource : TF1 Info

HOMMAGE À ZINEB REDOUANE À MARSEILLE

22 INTERPELLATIONS À PARIS AFFIRME GÉRALD DARMANIN


"22 interpellations ont déjà eu lieu dans le cadre de la manifestation à Paris" a tweeté le ministre de l'Intérieur, remerciant les "forces de l’ordre mobilisées aujourd’hui, parfois face à des individus très violents".

BLACK BLOCS


Dans le secteur de Gambetta à Paris, un groupe de 400/500 black blocs s'est constitué et a utilisé des éléments d'un chantier à proximité pour monter une barricade. Les forces de l'ordre sont intervenus pour la retirer.

Des groupes de black blocks qui partent à l'affrontement avec les policiers : qui sont-ils ?Source : TF1 Info

INCENDIES À PARIS


De sérieux incidents ont éclaté samedi lors de la marche organisée par les opposants à la proposition de loi sur la sécurité globale à Paris où des voitures ont notamment été incendiées le long du parcours

UNE SITUATION DIFFICILE À MAITRISER À PARIS


Selon notre journaliste Charline Hurel, présente sur place à Paris, la stratégie de la police et de la gendarmerie consiste à faire avancer ce cortège pour tenter de faire descendre les éléments perturbateurs. "A la fin de ce parcours, il y a d'autres unités de la police et là, éventuellement, cela pourrait permettre une intervention de la B.R.A.V. (Brigades de répression des actions violentes), là pour interpeller les leaders de ces mouvements" indique-t-elle.

Manifestation : la stratégie de la police et de la gendarme face aux éléments perturbateursSource : TF1 Info

DES VITRINES ENDOMMAGÉES À PARIS


Plusieurs vitrines, dont celles d'un supermarché, d'une agence immobilière et d'une banque, ont également été endommagées par des casseurs avenue Gambetta, dans le 20e arrondissement, à l'avant du cortège parti de la Porte des Lilas en direction de la place de la République. 

MARSEILLE


"A Marseille, il n'y a aucun débordement pour le moment", assure notre correspondante Alexandra Lay, alors des tensions entre policiers et manifestants sont apparues rapidement après le début de la manifestation parisienne. "Il y a eu une minute de silence pour Zineb Redouane devant l'immeuble où elle habitait" poursuit-elle. "Aujourd'hui, elle est brandie comme un martyr, illustrant selon les manifestants toutes les violences policières". 

Loi sécurité : affrontements à Paris, manifestation plus calme à MarseilleSource : TF1 Info

PRESENCE DE CASSEURS 


Sérieux incidents lors de la manifestation contre la loi sécurité globale à Paris : "Des casseurs s'en prennent régulièrement aux vitrines" selon notre journaliste Charline Hurel, présente sur place.

Manifestation sécurité à Paris : "Des casseurs s'en prennent régulièrement aux vitrines"Source : TF1 Info

VIVES TENSIONS À PARIS, BARRICADES INCENDIEES


Une vitrine d'une agence immobilière de l'avenue Gambetta (20e arrondissement) a été cassée et des jets de pétards ont également été constatés le long du cortège qui est parti à 14H00 de la Porte des Lilas en direction de la place de la République, sous surveillance après les heurts de samedi dernier près de la Bastille.


"Tout le monde déteste la police", "anti anti anticapitalistes", ont notamment scandé certains participants. Des barricades ont également été incendiées. 

INTERVENTION

TENSIONS


Des tensions entre policiers et manifestants sont apparues samedi après-midi lors de la marche organisée à Paris par les opposants au projet de loi sur la sécurité globale. 


Plus d'une heure trente après le départ de la manifestation, des projectiles ont été lancés sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes.

Loi sécurité : des tensions à Paris, jets de projectile envers les forces de l'ordre, riposte de la police avec des grenades lacrymogènesSource : TF1 Info

MANIFESTATION


Le cortège s'est élancé de la Porte des Lilas pour rejoindre la place de la République

Manifestation contre la #LoiSecuriteGlobale : un cortège hétérocliteSource : TF1 Info

TENSIONS À PARIS


Premiers heurts avant le départ du cortège à Paris. "Les forces de l’ordre reçoivent de nombreux projectiles" écrit le journaliste Charles Baudry.

REACTION


"il y a une colère unanime des policiers" assure Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative Police CFDT

Loi sécurité : "Il y a une colère unanime des policiers" assure Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative Police CFDTSource : TF1 Info

RENNES


Face à ces accrochages, la police nationale d'Ille-et-Vilaine fait état de "groupes violents actuellement à la tête de la manifestation."

RENNES

PARIS


Dans la capitale, ce 5 décembre, la manifestation doit s'élancer à 14h de la Porte des Lilas en direction de la place de la République, sous surveillance après les heurts de samedi dernier près de la Bastille. Plusieurs personnes sont déjà rassemblées. Un premier rassemblement a eu lieu dans la matinée, devant la préfecture de police de police Une cinquantaine de personnes, pour l'essentiel des "gilets jaunes", ont demandé vers 10H30 une hausse du pouvoir d'achat et la destitution d'Emmanuel Macron.

UNE REECRITURE APAISEE


La majorité va réécrire l'article 24 "de façon très apaisée et va enrichir ce texte", assure sur LCI Jean-Baptiste Djebbari.

"IL A TOUTE MA CONFIANCE"

VIDEO - Le soutien appuyé de Gérald Darmanin au préfet de police de Paris Didier Lallement.

Gérald Darmanin : "Le préfet Lallement a toute ma confiance"Source : TF1 Info

DARMANIN DÉFEND LALLEMENT

Darmanin : "Le préfet Didier Lallement a un patron, il se trouve que c'est le ministre de l'Intérieur. Je n'ai ni amour ni haine du préfet Lallement. Il ne m'a jamais menti, il dirige l'un des postes les plus difficiles de France, et j'ai constaté qu'il ne faillit pas à ses fonctions. S'il y a quelqu'un à attaquer, c'est le ministre de l'Intérieur".

"Il a toute ma confiance, il fait des choses extrêmement difficiles et je ne suis pas de ceux qui tirent dans le dos des gens, surtout quand ils sont en difficulté."

CAMÉRAS PIÉTONS

Gérald Darmanin indique que les caméras piétons posent actuellement un problème technique en raison du temps de charge qui ne correspond pas au temps des missions de police. À la demande du président de la République, "un nouvel appel d'offre" va être lancé afin d'équiper les forces de l'ordre en caméras bénéficiant d'une "plus grande charge", explique-t-il.

QUID DE L'ARTICLE 24 ?

Darmanin : "Je ne suis pas un fétichiste des numéros", explique le ministre au sujet de l'article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale, que les députés vont réécrire. "Mais je suis fétichiste de la protection des policiers et des gendarmes. Ma position, qui est celle du président de la République, est que les opérations de police sont des opérations de fonctionnaires dans des moments particuliers. Nous devons absolument garder ce qui fait la protection dans le cadre des opérations de police."

DES MOYENS POUR LA POLICE

VIDEO - Devant la commission des lois, Gérald Darmanin reconnaît un manque "structurel" de moyens pour la police.

"Caméra piéton ou casque achetés chez Decathlon", voitures de 300.000 km... Darmanin regrette les crédit "pas suffisants" pour la policeSource : TF1 Info

AFFAIRE MICHEL ZECLER

Gérald Darmanin est interrogé par plusieurs députés sur l'affaire Zecler, ce producteur de musique tabassé la semaine dernière à Paris. 

"Dans les minutes qui ont suivi, j'ai cru que ce n'était pas de vrais policiers."

"Dès que j'ai vu ces images, que j'ai su que c'était des policiers, je les ai suspendus. Ils ne seront plus policiers. C'est une sanction extrêmement grave, pas exceptionnelle. En 2019, 48 fonctionnaires des forces de l'ordre ont été révoqués."

Le ministre évoque également le cas du commissaire de police qui a fait un croche-pied à un manifestant lors de l'évacuation d'un campement de migrants sur la place de la République, expliquant avoir demandé des sanctions. 

"DEMANDE D'EXEMPLARITÉ"

Gérald Darmanin : "Si je soutiens très fortement la police et la gendarmerie, il faut aussi que ce soutien aille avec la responsabilité. Je souhaite que nous puissions les protéger, y compris dans leur vie personnelle, mais la contrepartie est ma demande très forte d'exemplarité".

"SEPT PÉCHÉS CAPITAUX", SELON DARMANIN

Darmanin : "Les sept péchés capitaux sont les suivants", énumère le ministre de l'Intérieur : le "peu de formation" dont ils bénéficient, y compris "tout au long de la vie ; "l'encadrement", car "il faut recréer un corps intermédiaire d'encadrement sur le terrain" ; "le matériel", qui "n'est pas suffisant".

Gérald Darmanin ajoute "les images", en référence à l'affaire du producteur interpellé dans le 17e, jugeant que les caméras piétons auraient permis à la hiérarchie de connaître "les proportions inacceptables" de ces faits. "Les caméras protègent les citoyens, mais aussi les policiers."

Autre péché, selon le ministre : "la question des inspections". "Il est normalement qu'il y ait l'IGPN au sein du ministère de l'Intérieur, tout corps a une inspection", estime-t-il, en réponse au débat sur l'indépendance de cette institution. "Si l'IGPN était si mauvaise, je crois que le procureur de la République ne l'aurait pas choisie." Gérald Darmanin se dit "prêt à tout étudier", y compris la nomination d'une personnalité indépendante à la tête de l'IGPN. 

Gérald Darmanin évoque enfin "le lien entre la population et la police". "Les policiers vivent parmi les Français, ont les difficultés des Français", assure-t-il. "Ils ont évidemment des difficultés dans leur vie qu'ils doivent résoudre. Il y a sans doute, non pas à renouer, mais à faire comprendre les difficultés que vivent les policiers."

"DES ACTES INQUALIFIABLES"

Darmanin : "Des actes inqualifiables ont été commis dans le 17e arrondissement. Ces personnes doivent être sanctionnées et n'ont rien à faire dans la police nationale"

"Mais je ne supporte par qu'on attente à une institution"

"Il y a sans doute des problèmes individuels, il y a sans doute aussi des problèmes structurels : donner aux policiers et gendarmes les moyens de l'exemplarité qu'on exige d'eux"

"PROTÉGER CEUX QUI NOUS PROTÈGENT"

Gérald Darmanin à la commission des lois : "Ma ligne de conduire est de protéger les Français et de protéger ceux qui nous protègent".

"Je ne suis pas de ceux qui flattent les policiers quand ça les arrange", "mon travail est d'être devant eux quand ça va bien et quand ça va moins bien".

DARMANIN

L'audition de Gérald Darmanin en commission des lois commence. "Je souhaite vous interroger sur le contrôle des forces de sécurité intérieure", introduit la députée LaREM Yaël Braun-Pivet, présidente de cette commission.

"Cette audition sera conduite dans le respect des enquêtes judiciaires en cours", précise-t-elle.

ALLIANCE SCEPTIQUE


Loïc Lecouplier, secrétaire administratif général adjoint du syndicat de police Alliance s'est montré sceptique sur la réécriture de l'article 24. "J'espère, même si j’ai des doutes, que cet article protégera encore mieux les policiers".

S'il réaffirme son soutien à la liberté de la presse, il faut selon lui revoir la loi datant de 1881 puisque "les médias ont évolué". Il pointe notamment du doigt "un certain type de journalistes qui mettent en pâture les policiers" sur les réseaux sociaux.

Alliance : "J’ai des doutes sur le fait que cet article protégera encore mieux les policiers"Source : TF1 Info

PRÉSIDENT

Selon nos informations, le président de la République était "dans une colère froide", lors de la réunion réunissant le Premier ministre, Gérald Darmanin et les présidents des groupes de députés de la majorité. Il a demandé à ses interlocuteurs comment le cheminement laissant penser à une limitation de la liberté de la presse avait été possible et "sifflé la fin de la récré".

RÉÉCRITURE DE L'ARTICLE 24


"Nous allons écrire un article qui permettra d'assurer le respect des forces de l'ordre mais qui ne puisse pas faire place à la polémique, que l'on ne puisse pas croire que derrière nous puissions atteindre à la liberté de s'exprimer et de diffuser des images", a indiqué Olivier Becht, président du groupe Agir, qui sera associé à cette réécriture.


Le travail de réécriture débutera ce soir, lors d'une réunion à Matignon.

RÉÉCRITURE DE L'ARTICLE 24 


"L'article 24 poursuit deux objectifs : mieux protéger les forces de l'ordre (...) et préserver sans aucune réserve la liberté de la presse et la liberté d'informer", "piliers nécessaires à notre démocratie", indique Christophe Castaner, président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale en préambule de sa conférence de presse.


"Il nous semble nécessaire de clarifier le dispositif juridique (...) Nous allons proposer une nouvelle écriture complète de l'article", annonce l'ancien ministre de l'Intérieur, précisant que ce travail sera fait conjointement par les trois groupes de la majorité à l'Assemblée nationale (LaREM, MoDem, Agir). 


"Le choix légistique que nous avons fait a laissé s'installer un trouble, si ce n'est la conviction parmi la population que le droit à l'information était menacé. L'équilibre que nous avons recherché n'a pas été unanimement perçu", à la fois "par les journalistes, les Français et au sein même de notre majorité".

 

"Trop de question subsistent alors même que jamais aucune réduction de la liberté de la presse et des images ne peut être tolérée. L'article 24 n'aurait nullement impacté la diffusion des images que nous avons vu ces derniers jours", a ajouté Christophe Castaner.

QUEL AVENIR POUR L'ARTICLE 24 ?


Après la tenue d'une réunion à l'Elysée en milieu de journée en présence du président de la République, du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale, et ses collègues Patrick Mignola (MoDem) et Olivier Becht (Agir) tiennent une conférence de presse à 16 heures au Palais Bourbon.

Ils doivent évoquer l'avenir de l'article 24 de la loi "sécurité globale", qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l'image des forces de l'ordre. Parmi les hypothèses :  le recycler dans le projet de loi contre les "séparatismes", dont l'article 25 reprend l'esprit de la mesure, selon des responsables de la majorité. 

OPPOSITION INTERNE

Ex-numéro 2 de La République en marche, le député de Paris Pierre Person a pris position, dans une interview au Parisien, contre l'article 24 de la proposition de loi "Sécurité globale" qui, selon lui, non seulement "divise" et "jette le soupçon", mais "ne répond pas au problème" de la protection des policiers. Une pierre de plus dans une majorité fracturée sur ce texte, qui réunit l'unanimité de l'opposition et des représentants des journalistes contre elle. 

RÉCIT

Le producteur Michel Zecler a fait, pour "Sept à Huit", le récit glaçant du tabassage en règle dont il a fait l'objet lors de son interpellation.

RÉUNION

Quels sont les enjeux de la réunion autour d'Emmanuel Macron, du Premier ministre et Gérald Darmanin, et les présidents des groupes de la majorité ? Convaincre le ministre de l'Intérieur de sortir de son inflexibilité, au point que ce dernier fait l'unanimité contre lui.

Sécurité : 2h de réunion d'urgence à l'Elysée, Darmanin intransigeant sur l'article 24Source : TF1 Info

PROJET DE LOI

Selon nos informations, la réunion entre les députés de la majorité et Gérald Darmanin, lundi matin n'a pas apporté beaucoup de débouchés. Là où des élus ont réclamé la réécriture, voire la suppression, de l'article 24, le ministre de l'Intérieur est resté sur ses positions et souhaite son maintien.

29 GARDES À VUE


Les incidents au cours des manifestations samedi ont donné lieu à 29 gardes à vue (26 majeurs et 3 mineurs), selon le parquet de Paris. 14 ont donné lieu à des déferrements dont 3 en comparution immédiate. Deux ont fait l’objet d’un rappel à la loi. 10 ont donné lieu à des classements sans suite (infractions insuffisamment caractérisées). Trois gardes à vue ont été prolongées.

LE RETOUR DES CASSEURS ?


Des policiers ont été pris pour cible samedi lors des manifestations. Des images amateurs montrent que des dizaines de casseurs leur ont tendu un guet-apens : un agent a été roué de coups.

UN ARTICLE QUI MET LE GOUVERNEMENT SOUS PRESSION


L'article 24 qui veut pénaliser la diffusion d'images de policiers reconnaissables est loin de faire l'unanimité dans la population, mais aussi dans la classe politique, y compris au sein de la majorité. Peut-on alors le réécrire ? Est-ce si simple ?

SELON L'INTÉRIEUR, 98 BLESSÉS PARMI LES POLICIERS ET GENDARMES

UN PHOTOGRAPHE BLESSÉ


Une enquête "administrative interne"  a été ouverte par la police pour établir les circonstances dans lesquelles le photographe syrien Ameer al-Halbi, a été blessé samedi à Paris lors de la manifestation contre le texte de loi "sécurité globale" et les violences policières, a appris l'AFP dimanche de source policière.


Cette enquête diligentée à la demande de la hiérarchie policière devrait établir comment ce collaborateur de l'AFP ou encore du magazine Polka, qui n'a pas encore déposé plainte, avait été blessé, a précisé la même source.

REACTIONS


L'élu de La France Insoumise, Adrien Quatennens, invité du Grand Jury ce dimanche, a fustigé le rôle du préfet de police de Paris et a demandé la démission de ce dernier. "Les agents de police doivent respecter les consignes de leur hiérarchie. Ce sont donc les donneurs d’ordre qui doivent être pointés du doigt quand ça dysfonctionne. Oui, messieurs Darmanin et Lallement sont responsables. Le Préfet Lallement doit s’en aller", a déclaré le député du Nord.

LE JOUR D'APRES 

UN PHOTOGRAPHE BLESSÉ


Ameer al Halbi,  photographe indépendant d’origine syrienne, a été blessé samedi alors qu'il couvrait "la Marche des libertés" à Paris, rapporte le secrétaire général de Reporter sans frontières (RSF), Christophe Deloire sur Twitter.

62 POLICIERS ET GENDARMES BLESSÉS


Selon le ministère de l'Intérieur, 62 blessés sont à déplorer parmi les forces de l'ordre. Trente-neuf l'ont été en province et 23 autres au cours de la "Marche des libertés" qui a connu plusieurs heurts avant de dégénérer en fin d'après-midi du côté de la place de la Bastille. 

Il a été procédé à 81 interpellations. 

"ÇA AURAIT DÛ ÊTRE LA RUÉE"


Ce commerçant à Paris regrette vivement que la manifestation se soit déroulée non seulement un samedi mais, surtout, le jour de la réouverture des commerces dits "non essentiels". Il estime que cette journée est une "catastrophe" alors que les affaires auraient pu reprendre après un mois de fermeture.

"La manifestation, un samedi, le jour de la réouverture des magasins est une catastrophe", déplore un commerçant à ParisSource : TF1 Info

À TRAVERS LA FRANCE


Des rassemblements ont été organisés un peu partout en France, avec notamment 46.000 personnes à Paris.

UNE QUESTION QUI FAIT DÉBAT


Le "Copwatch", ou le fait de filmer des interventions de police et de les diffuser sur les réseaux, s'est amplifié avec le développement du smartphone. Arme citoyenne pour les uns, arsenal "antiflic" pour d'autres, la pratique fait débat. Retour sur des affaires, emblématiques de l'importance de ces vidéos.

Å RENNES, LA MAIRE SCANDALISÉE PAR LES VIOLENCES


À Rennes, la manifestation a rassemblée près de 4000 personnes contre la loi sécurité globale. Si le rassemblement a commencé dans le calme, des incidents ont éclaté à partir de 13 h. Des manifestants déterminés se sont retrouvés face aux forces de l’ordre. 

La maire de la ville, Nathalie Appéré (PS), a dénoncé les violences et les modalités d’organisation de la manifestation. L'élue a également considéré que le dispositif de sécurité déployé était insuffisant."Le comportement de ces casseurs est inadmissible et vient dévoyer une marche en faveur des libertés publiques", déplore-t-elle.

RASSEMBLEMENTS MASSIFS


Au total, 500.000 manifestants se sont rassemblés à travers la France, selon les chiffres des organisateurs. Le ministère de l'Intérieur estime de son côté qu'ils étaient 133.000. 

SEQUENCE CHOC


Des personnalités politiques, à l'image de Christian Estrosi ou encore du député de l'Eure Bruno Questel (LaRem), ont relayé une séquence impressionnante tournée par le journaliste reporter d'images Amar Taoualit. On peut y voir plusieurs policiers reculant sur la place de la Bastille, être violemment pris à partie par des individus. L'un d'entre eux finit au sol où il reçoit une série de nombreux coups de pied, avant d'être exfiltré par ses coéquipiers. 

QUELLE PARTICIPATION ?


Alors que des manifestations étaient organisées dans plus de 70 villes, ce samedi,  133.000 personnes ont manifesté en France, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.  Les organisateurs n'ont pas encore fait part de leur décompte.

DARMANIN RÉAGIT


Alors que la dispersion de cette "Marche des libertés" émaillée par des heurts entre certains manifestants et les forces de l'ordre, touche à sa fin, Gérald Darmanin, a réagi. Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur "condamne, une nouvelle fois, les violences inacceptables contre les forces de l’ordre" et fait un bilan provisoire de 37  policiers et gendarmes blessés au cours de cette manifestation. 

BASTILLE


Le calme semble revenu du côté de la Bastille, où les gendarmes sécurisent petit à petit la place après une dispersion malgré par des échauffourées. Quelques personnes sont encore sur place, contenues par les forces de l'ordre. 

DISPERSION DIFFICILE PLACE DE LA BASTILLE


Les forces de l'ordre tentent de disperser les manifestants à l'aide de camions à eau, place de la Bastille. 

Pour l'instant, neuf personnes ont été interpellées selon la préfecture de police.

MARINE LE PEN S'EXPRIME


La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a condamné ces manifestations sur Twitter tout en déclarant que le jour de réouverture pour les petits commerçants est "gâché"

46.000 MANIFESTANTS À PARIS SELON L'INTÉRIEUR


Le ministère de l'Intérieur a déclaré qu'il y avait 46 000 manifestants à Paris ce samedi 28 novembre pour dire non à la loi "sécurité globale". 


Des hommes vêtus de noir ont arraché les palissades de travaux autour de la place de la Bastille. 

BASTILLE : LA PRÉFECTURE SIGNALE PLUSIEURS INCIDENTS


La préfecture a signalé un incendie en cours dans une brasserie place de la Bastille. Elle a aussi rapporté que certains manifestants empêchaient les pompiers d'éteindre les incendies.

Des manifestants ont commencé à se disperser et une grosse partie du cortège a fait demi-tour. Cependant les protestataires sur place seraient encore nombreux. 

Un kiosque à journaux a aussi été incendié. 

LA BANQUE DE FRANCE PRISE POUR CIBLE


Des individus constitués en Black Bloc ont provoqué plusieurs départs de feu autour de la place de la Bastille. Ces perturbateurs vêtus de noir ont incendié les rideaux de la Banque de France. Certains manifestants ont applaudi cette initiative en scandant "Tout le monde déteste la police."

Les pompiers viennent d'arriver sur place pour intervenir. 

La situation reste tendue place de la Bastille et une centaine de Black Bloc sont encore sur place. Pour les disperser, les forces de l'ordre n'hésitent pas à lancer du gaz lacrymogènes. 

BORDEAUX : DES MAGASINS ENDOMMAGÉS


Dans la rue Sainte-Catherine, artère commerçante de la ville, plusieurs vitrines de grandes enseignes ont été attaquées par des éléments virulents. Certains clients ont pris peur et ont préféré rester à l'intérieur des magasins. Les manifestants se sont désormais dispersés. 

FRANÇOIS HOLLANDE S'EXPRIME


L'ancien président français, François Hollande, s'est exprimé sur Twitter en déclarant : "Quand un texte heurte les consciences et divise la société, quand il risque de provoquer la violence, il faut le retirer." 

REGAIN DE TENSION PLACE DE LA BASTILLE


Sur la place de la Bastille -noyée sous le gaz lacrymogène - on relève quelques échauffourées. On assiste à un face-à-face entre une dizaine de personnes et les forces de l'ordre. Pour disperser l'attroupement, les forces de l'ordre ont chargé pendant quelques secondes.

Un groupe d'individus a brisé les vitres d'une banque non loin de la place de la Bastille. 

La place de la Bastille semble scindée en deux. D'un côté quelques points de tension - notamment avec un abribus endommagé - créés par quelques perturbateurs vêtus de noir. De l'autre, des manifestants calmes et pacifiques.. Des téléphones ont été brandis par des centaines de personnes pour illuminer la place.

QUE CONTIENT L'ARTICLE 24 ?


Alors que l'article 24 de la proposition de loi "sécurité globale" fait polémique et pousse des milliers de personnes dans les rues, on revient sur son contenu. 

INTERVENTION DES POMPIERS À PARIS


Deux camions de pompiers sont intervenus pour éteindre le feu qui a été mis à deux voitures au niveau du boulevard Beaumarchais. Les pompiers ont été applaudis par les manifestants à leur arrivée. 

La tête de cortège vient d'atteindre la Bastille. 

LYON


Partie de la place des Terreaux peu après 15 heures, la tête du cortège se trouve à proximité de la préfecture située dans le 3e arrondissement tandis que des manifestants tentent de quitter les quais du Rhône pour rejoindre le cours de la Liberté. Plusieurs centaines de manifestants plus radicaux sont en tête de cortège. Ils avancent au son de "tout le monde déteste la police".

Il y a eu des premiers tirs de gaz lacrymogènes. 

Manifestation à Paris : large mobilisation et quelques tensions en marge du cortègeSource : TF1 Info

QUELQUES TENSIONS À PARIS


Des manifestants ont dressé samedi quelques barricades face aux forces de l'ordre et jeté des projectiles en marge de la manifestation parisienne contre la proposition de loi "Sécurité globale" et les violences policières.

Au croisement du boulevard Beaumarchais et de la rue du pasteur Wagner, dans le XIe arrondissement parisien non loin de la place de la Bastille, plusieurs manifestants vêtus de noir ont renversé une camionnette, utilisé des palissades et autres objets dans un chantier pour faire des barricades, jeté des projectiles sur les forces de l'ordre.

Certains manifestants se sont munis de pavés, et recevaient des encouragements d'autres personnes chantant le slogan "tout le monde déteste la police".

Place de la Bastille, aucun incident n'est à signaler. 

BORDEAUX


Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la préfecture, ont manifesté samedi dans le centre-ville de Bordeaux contre la loi "sécurité globale", la plus importante manifestation dans cette ville depuis la crise des "gilets jaunes".

Une foule compacte s’est rassemblée ce samedi à 14 heures, place de la Bourse à Bordeaux.

DES INCIDENTS À  RENNES


Jusqu'à 4.000 personnes selon la préfecture, 5.000 selon les syndicats ont défilé contre la proposition de loi de sécurité globale samedi à Rennes où des incidents entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté en fin de parcours.

Les incidents ont éclaté place de la République où des manifestants étaient encore présents en nombre en fin de parcours quand les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène. Selon le média local Ouest-France, quelques manifestants ont grimpé sur les poteaux d’éclairage public et s’en sont pris aux caméras de vidéosurveillance. Des barricades ont été érigées en bas de la rue d’Orléans où les tensions entre des manifestants et les forces de l’ordre se concentrent. 

REAX JADOT 2 lallement doit partir c'est une évidenceSource : Sujet JT LCI

JADOT CIBLE MACRON 


Le député européen EELV, présent lui aussi dans le cortège à Paris, a appelé à la démission du préfet de police Didier Lallement mais a surtout dénoncé le rôle d'Emmanuel Macron, qu'il considère comme le "donneur d'ordre"  : "[Didier Lallement] a une incontestable responsabilité dans les brutalités qu'il y a eues de ces dernières années (sic). Que le ministre Darmanin soit aussi autour de ces dérives liberticides et autoritaires c'est une évidence. Mais ce dernier répond aux instructions du chef de l'Etat", a déclaré Yannick Jadot sur notre antenne. 

A Paris, manifestation contre la loi de sécurité globale ce 28 novembreSource : TF1 Info

MONTPELLIER 


Des étudiants, des retraitésmais aussi des familles. Entre 3.800, selon la préfecture, et 5.000 personnes, selon les organisateurs ont défilé samedi à Montpellier pour "défendre la démocratie" et demander le retrait de la proposition de loi dite de "sécurité globale".

MELENCHON APPELLE À UNE REFONTE DE LA POLICE


Jean-Luc Mélenchon a réclamé samedi une "refonte" de la police et une nouvelle fois le départ du préfet de police Didier Lallement, avant de participer à une manifestation à Paris contre une mesure restreignant la possibilité de filmer les forces de l'ordre. "Il est temps de procéder à une reprise en main générale de la police et, pour être encore plus clair, à une refonte de la police", a déclaré le chef de file des Insoumis à quelques journalistes, avant le départ du défilé parisien contre la proposition de loi sur la "Sécurité globale".


"Beaucoup de monde s'est rendu compte que quelque chose a pourri à l'intérieur de la police du fait du sentiment qui a été donné à des éléments violents, stupidement recrutés dans la police, qu'ils seraient toujours couverts", a dénoncé le député des Bouches-du-Rhône.

LILLE


Entre 1.000 et 1.500 personnes se sont rassemblées samedi matin à Lille pour le retrait de la loi "sécurité globale", selon les organisateurs et un comptage de l'AFP, la préfecture dénombrant 400 manifestants. Plusieurs personnalités politiques étaient présentes dès 11H, notamment la maire de Lille Martine Aubry, le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner, la députée européenne EELV Karima Delli, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel ou encore le député LFI Ugo Bernalicis.

FABIUS DEFEND L'ETAT DE DROIT


Le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius rappelle que "l’État de droit, c'est-à-dire une justice indépendante, les grands principes de liberté, d'égalité, d'association, la séparation des pouvoirs, doit toujours être respecté", dans le contexte explosif de contestation d'une mesure pénalisant la diffusion de l'image des policiers.


"L'état du droit est parfois débattu, parfois il est modifié et il doit être contrôlé. Mais l’État de droit, c'est-à-dire une justice indépendante, les grands principes de liberté, d'égalité, d'association, la séparation des pouvoirs, doit toujours être respecté", déclare M. Fabius dans un entretien au Parisien paru samedi.

PARIS


Dans la capitale, une "Marche des libertés" est en cours entre la place de la République et celle de la Bastille à partir de 14h, à l'appel du collectif "Stop! Loi sécurité globale", qui rassemble des syndicats de journalistes, des ONG, l'association de la presse judiciaire, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et d'autres associations.

Pour protester contre la loi "sécurité globale", la mobilisation ne faiblit pas. Initialement prévue comme un rassemblement syndical contre la précarité, la journée de ce samedi 5 décembre a vu s'agréger la contestation contre les violences policières et la loi sécurité globale. Près de 90 rassemblements étaient annoncés par les organisateurs sur tout le territoire. Au total, ce sont quelque 50.000 personnes qui ont défilé en France selon le ministère de l'Intérieur, une mobilisation en baisse par rapport à la semaine précédente.

Des mobilisations émaillées de nombreux incidents, notamment à Paris. Autorités et organisateurs sont à couteaux tirés, les premières s'évertuant à condamner les "casseurs" auteurs de violences sur les policiers. Les seconds pointent du doigt la responsabilité de la préfecture, dans l'organisation du parcours, jonché de lieux non sécurisés et d'artères étroites où les éléments les plus violents ont pu s'en donner à cœur joie pour attaquer les forces de l'ordre et leur échapper.

Sur le plan de la loi, l'article 24 est toujours en cours de réécriture et ne sera pas réintégré dans le projet de loi "confortant les valeurs de la République". Les opposants à la proposition de loi ont de leur côté appelé à poursuivre la mobilisation "jusqu'au retrait".


La rédaction de TF1info

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