SINISTRE - Un début d'incendie devant le lycée Léonard de Vinci, à Levallois (Hauts-de-Seine), a été rapidement maîtrisé par les pompiers. Des poubelles avaient été brûlées à l'entrée de l'établissement, en marge des manifestations contre la loi Travail. L'épouse du maire, Isabelle Balkany, a estimé que les "jeunes de Levallois" s'étaient comportés "comme des casseurs".
L'incendie a heureusement été aussi court que spectaculaire. Un feu de poubelle allumé en marge de la mobilisation lycéenne contre la loi Travail a failli ravager la façade du lycée Léonard de Vinci, situé à Levallois, dans les Hauts-de-Seine.
Selon France 3 Ile-de-France , les pompiers sont parvenus à circonscrire rapidement l'incendie, leur caserne se situant en face de l'établissement.
Jets de pierres
D'après Le Parisien , vers 8 heures, les lycéens avaient entassé des poubelles et des palettes en bois devant l'entrée du lycée pour en empêcher l'accès. Une heure plus tard, un feu a été allumé dans l'une des poubelles, provoquant d'épaisses fumées dans le ciel de la commune. Des jeunes ont ensuite caillassé la façade en verre de l'établissement. Toujours selon le quotidien, la police a dispersé la foule vers 10 h 15.
L'événement a suscité une forte indignation, comme celle d'Agnès Evren, la vice-présidente à la Culture du conseil régional d'Ile-de-France, qui a annoncé que la Région porterait plainte "comme elle l'a fait pour les dégradations commises ces dernières semaines".
Inacceptable ! L'entrée du Lycee Leonard de Vinci à #Levallois incendié ! Nous demandons des sanctions exemplaires pic.twitter.com/HLiR3iVQYY — Agnes Evren (@AdeFressenel) 5 avril 2016
La réaction a été encore plus vive du côté d'Isabelle Balkany, l'épouse du maire de Levallois. "Liberté de manifester, oui (...) Liberté pour des 'jeunes' de Levallois de mettre le feu et de lapider la façade du lycée Léonard de Vinci, élu il y a quelques années le plus beau lycée d'Europe, non et non !" Avant de conclure : "ce matin, nous ne sommes pas fiers des jeunes de Levallois qui se sont comportés comme des casseurs".
pic.twitter.com/q55P0lsQMQ — Isabelle Balkany (@ibalkany) 5 avril 2016