LÉGISLATION - La France affronte cette semaine un deuxième épisode caniculaire. Que peuvent faire les personnes qui travaillent en extérieur durant cette période ? La loi les autorise-t-elle à lever le pied ? On fait le point.
La guerre de la clim' fait rage dans les bureaux en période de fortes chaleurs. Mais dehors, les salariés qui vont travailler sous le "cagnard" ne pourront pas profiter de cet air frais. A l'extérieur, le mercure pourrait battre de nouveaux records cette semaine dans certaines régions Un temps à ne pas mettre le nez dehors.
Et pourtant, jardiniers, ouvriers du BTP, serveurs en terrasse, etc... de nombreux professionnels vont devoir composer avec ces températures accablantes. Que peuvent-ils faire ?
Lire aussi
On a trouvé 5 astuces "à faire soi-même" pour rester à la fraîche chez soi (quand on est bricolo ou pas)
Lire aussi
Canicule : a-t-on le droit de se promener torse nu en ville ?
Lire aussi
5 bons gestes pour garder votre maison au frais
Eau et local frais
Aucun seuil de température à partir duquel le travail doit être suspendu n'est fixé dans la loi. Seules quelques recommandations émises par l'Institut national de recherche et sécurité (INRS) suite à la canicule de 2003.
> Les employeurs doivent donc désormais mettre à disposition de leurs équipes au moins trois litres d'eau par jour ainsi qu'un local frais.
> Autre recommandation : permettre aux employés d'arriver plus tôt le matin et d'échapper aux heures les plus chaudes de la journée.
Petite précision tout de même : le Code du Travail permet au salarié qui juge les conditions de travail dangereuses pour sa santé d'exercer un droit de retrait. A l’employeur, ensuite, d'accepter ou non.