Pagaille dans plusieurs gares parisiennes : "On ne va pas envoyer les policiers pour vider les trains", se défend la SNCF

Publié le 24 décembre 2017 à 11h19, mis à jour le 24 décembre 2017 à 11h26
Pagaille dans plusieurs gares parisiennes : "On ne va pas envoyer les policiers pour vider les trains", se défend la SNCF

PAGAILLE - Plusieurs centaines de passagers pourtant munis de billets n'ont pas pu monter dans leur train samedi en raison de l'affluence record du week-end de Noël dans des trains qui ne nécessitent pas de réservation. Certains clients de la SNCF ont témoigné de leur calvaire sur les réseaux sociaux, rejetant la faute sur la compagnie ferroviaire. Celle ci se défend et invite ceux qui n'ont pas réservé à reporter leur voyage.

C'est l'un des week-ends les plus chargés de l'année. Et c'est aussi un week-end de pagaille pour des milliers de voyageurs. À la veille du réveillon de Noël, des clients de la SNCF - pourtant munis de billets - n'ont pu monter dans leur train. D'autres ont voyagé assis dans les allées des voitures ou sur des valises. La raison ? L'affluence, mais aussi les surréservations. 

Avec 1,7 million de voyageurs annoncés dans les gares et à bord des trains, le week-end était forcément à risque pour la compagnie ferroviaire, déjà sous tension après l'immense pagaille du 3 décembre dernier.  À Paris, les gares de Lyon et de Montparnasse avec respectivement 465.000 et 420.000 voyageurs attendus, ont rapidement débordé. Sur les réseaux sociaux, les témoignages affluent depuis le début de la matinée pour dénoncer les conditions imposées aux passagers. Et notamment les voitures trop remplies pour accueillir des voyageurs pourtant en possession de leur billet.

"Juste un problème de gestion de foule" pour la SNCF

Contactée par LCI, la SNCF indique qu'elle fait face à une très forte affluence dans ses gares. Pour la seule gare de Bercy, 20% des 12.000 voyageurs n'étaient pas prévus. La compagnie ferroviaire reconnait par ailleurs qu'elle a eu recours à des ventes de billets sans réservation obligatoire mais "pas plus que d'habitude". Cette pratique - qui concerne les TER et les Intercités - "permet à certains voyageurs d'effectuer leur trajet le jour et l'heure voulue malgré les périodes de forte affluence", explique encore la SNCF.  "Il n'y a pas de problème de surréservation aujourd'hui", a dit le  porte-parole, expliquant que le groupe ferroviaire ne vendait pas en  réservation plus de places assises que le nombre existant. 

Enfin, la pagaille des gares de Bercy et d'Austerlitz concerne 3500 voyageurs sur 1,5 million transportés ce week-end relativise encore la SNCF.

La compagnie a néanmoins reconnu des difficultés à gérer la montée dans les trains. "C'est juste un problème de gestion de foule", a dit le porte-parole. "On  ne va pas envoyer les policiers pour vider les trains..."  

Trains supplémentaires

Pour tenter de faire face à l'affluence, la SNCF a mis en place des trains supplémentaires "pour que tout le monde puisse passer les fêtes en famille".  Vers 18h la situation semblait revenir à la normale à Bercy, les  derniers trains de la journée étant indiqués à l'heure et la foule se réduisant.


La rédaction de TF1info

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