Parcoursup : "Tout le monde aura une proposition à la rentrée", assure Frédérique Vidal

Publié le 13 août 2018 à 13h22
Parcoursup : "Tout le monde aura une proposition à la rentrée", assure Frédérique Vidal

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR - La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a assuré ce lundi 13 août que tous les étudiants inscrits sur Parcoursup encore sans affectation pour la rentrée auraient "une proposition à la rentrée". "C'est un engagement", a-t-elle assuré.

16.168 élèves inscrits sur Parcoursup sont encore à la recherche active d'une place dans l'enseignement supérieur pour la rentrée prochaine, indique le tableau de bord du ministère consultable en ligne et en date du 13 août. A ces élèves, parmi lesquels figurent 9373 bacheliers, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a assuré qu'ils obtiendraient une réponse d'ici la rentrée. "Oui, tout le monde aura une proposition à la rentrée, absolument, et ça c’est un engagement" a-t-elle déclaré sur RTL ce lundi matin, sans préciser si ces propositions correspondraient aux voeux formulés par les futurs étudiants, où s'en rapprocheraient, à tout le moins.

Interrogée sur les dysfonctionnements du remplaçant d'APB, la ministre a assuré qu'elle ferait un bilan à la fin du mois de septembre. "Je reçois les recteurs le 22 août pour faire déjà un point intermédiaire, les présidents d’université à la fin du mois d’août. Il faudra probablement qu’on indique mieux les choses en terme d’attente. Il faudra peut-être qu’on travaille sur les délais de réponse. Mais c’est un bilan qui ne pourra être fait que lorsque chacun aura eu une proposition et que nous saurons exactement comment se déroule la rentrée." 

Parcoursup : dans les coulisses des commissions d'arbitrageSource : JT 20h Semaine

"Le système n'a jamais été aussi transparent"

Alors que plusieurs syndicats ont saisi le défenseur des droits pour demander plus de transparence sur les critères de tri utilisés par les formations pour classer les candidats, la ministre a rétorqué : "Le système  n’a jamais été aussi transparent. On affiche même sur le site du ministère les 50.000 jeunes inactifs. Ceux qui ont saisi le défenseur des droits l’ont saisi pour des questions particulières qui sont les raisons pour lesquelles les jeunes ont été acceptés ou refusés dans les formations sélectives et les raisons qui expliquent les classements et les listes d’attente dans les formations non sélectives. Sur ce point, les universités se sont engagées à expliquer comment elles faisaient les choses. Par contre ce qu’elles contestent dans leur très grande majorité c’est le fait d’avoir mis en place des algorithmes locaux. Elles ont regardé les dossiers et regardé les candidats comme n’importe quel jury."  


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info