INTERVIEW - Le maire de Nice Christian Estrosi a reçu le feu vert du ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer pour poster un policier municipal non armé dans certaines écoles de la ville. Cette expérimentation, très critiquée, pourrait s'étendre à l'ensemble des établissements de la citée azuréenne. Interrogé par LCI, le directeur général des services de Nice Lauriano Azinheirinha explique le dispositif qui sera expérimenté à partir du mois de mars.
Nice va expérimenter la présence d'un policier municipal dans ces écoles. Présentée comme "une première en France" par le maire LR Christian Estrosi, ce dispositif, qui va être mis en place dans quelques établissements choisis avec l'État, a été approuvé par le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. Seule condition ? Que le fonctionnaire ne soit pas armé. Après l'attentat sur la Promenade des Anglais qui avait fait 86 morts le 14 juillet 2016, la mairie de Nice estime qu'elle pourra ainsi renforcer la sécurité des écoles pour mieux appréhender le risque terroriste.
Contacté par LCI, le directeur général des services de la Ville et de la Métropole Lauriano Azinheirinha détaille le déploiement des policiers, non armés, dans "deux à trois écoles" dès le mois de mars. Il répond également aux critiques des syndicats de policiers municipaux et de parents d'élèves, préoccupés par la mise en place d'un dispositif "dangereux" et "anxiogène".