DÉCOLLAGE (PAS) IMMÉDIAT - Flightright, leader européen en matière de défense des droits des passagers aériens, fait le bilan des 6 premiers mois de l’année en dressant un palmarès des meilleurs et des pires aéroports et compagnies en Europe.
Le pire, dans les transports, ce sont les retards. Ou les annulations. Et en la matière, tout au long de ces six derniers mois, il n’y a pas que les trains et TGV qui ont été touchés. Les avions ont aussi fait tester à leurs passagers leurs aptitudes à la patience et à la zénitude. Car en matière de retards, ou d’annulations de vols, certains aéroports ou compagnies sont des habituées des débordements réguliers.
Flightright, leader européen en matière de défense des droits des passagers aériens, a fait le bilan des 6 premiers mois de l’année et dressé un palmarès des meilleurs et des pires aéroports et compagnies en Europe. On vous fait le débrief.
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Les plus ponctuels
Flightright a comptabilisé les retards de plus de trois heures dans les aéroports ou compagnies aériennes comptabilisant plus de 10.000 vols. Côté aéroports, ce sont ceux de Norvège (aéroport de Trondheim), d’Italie (aéroport de Milan), de Grèce (Athènes) et d’Allemagne (Berlin) qui subissent le moins de retard, entre 0, 10 à 0, 20% des vols sur les six derniers mois.
En ce qui concerne les compagnies aériennes, les pays nordiques sont à nouveau mis à l’honneur avec les compagnies danoise et norvégienne (Flex Flight et Wideroes’s Flyveselskap) à la 1re place (0, 03% de vols en retard). La compagnie russe Aviast Air suit de près avec 0,04% de retard. Enfin, la compagnie française Chalair Aviation occupe la 3e place de ce classement européen avec 0,08% de retard.
Les moins ponctuels
De l’autre côté du classement, les mauvais élèves. Au niveau des aéroports, ce sont ceux d’Ibiza, du Luxembourg, ou de Faro (Portugal) qui alignent les plus gros retards, de 0, 97 à 0, 83 % de vols en retard. Côté compagnies, ce sont celles de la Colombie (Avianca), la Tunisie (Tunisair et Nouvel air Tunisie) qui sont mauvais élèves, avec des retards de plus de trois heures ou annulations sur 2 à 3, 8 % des vols.
Les aéroports ayant subi le moins d’annulations
Pour les annulations, tout se bouscule : l’Espagne qui figurait parmi les aéroports ayant subi le plus de retards se place néanmoins parmi ceux qui ont le moins été impactés par les annulations depuis le début de l’année. Les aéroports de Malte, Fuerte aventura (sur les îles Canaries, en Espagne) et Bucharest sont ceux qui s’en sortent le mieux.
Les aéroports qui ont connu le plus d'annulations
En revanche, mauvaise nouvelle pour Bordeaux : avec 2,55% d’annulations, l’aéroport se place en 3e position des plus mauvais élèves de ce début d’année. La faute en est, pour une grande partie, aux grèves des contrôleurs aériens : la France a en effet été le pays le plus impacté par ce mouvement de grève cette année. Mais elle n'est pas la seule : sur la première marche du podium, les aéroports d’Aberdeen, et de Glasgow, en Ecosse. En matière de compagnies, la plus mauvaise élève en matière d’annulations est AIS Airlines (Pays-Bas), avec 7, 95% d’annulations.
Quelles compensations ?
Forcément, ces retards et annulations ont des conséquences. Flightright a calculé que le montant total des indemnités dues aux passagers en Europe s’élève à 2, 6 milliards d’euros. En France, ce montant s’élève à 359 millions d’euros.
Quel temps d’attente ?
Le temps d’attente dans les aéroports européens et français est estimé à... 67 ans ! C’est l’équivalent du nombre d’heures cumulées à attendre dans les aéroports européens en seulement 6 mois, estime Flightright. En France, cela correspond à six ans et demi.