Radicalisation : pourquoi certains sports sont plus touchés que d'autres

Anaïs Condomines
Publié le 30 novembre 2017 à 16h47
Radicalisation : pourquoi certains sports sont plus touchés que d'autres

INTERVIEW - Le doctorant Médéric Chapitaux consacre ses recherches aux liens entre clubs de sport et potentiels processus de radicalisation. Auprès de LCI ce jeudi 30 novembre, il estime que les disciplines peu encadrées sont particulièrement exposées.

Mohamed Merah, les frères Kouachi, les frères Abdeslam... Ces terroristes, outre leur allégeance à Daech et les attaques meurtrières qu'ils ont perpétrées, ont pour point commun d'avoir été de grand fans de sport. Le football pour le premier, la boxe thaï et la boxe pour les autres. Est-ce une coïncidence ? Une simple étape dans leur parcours de jeunes hommes ? Ou au contraire une piste qui permettrait de s'interroger sur la présence d'individus radicalisés dans le milieu sportif ? 

Tout en précisant que le sport n'est bien évidemment pas un facteur de radicalisation, plusieurs experts de la question se sont réunis ce jeudi 30 novembre, au conseil régional d'Ile-de-France, afin de présenter un nouvel outil de formation aux professionnels et encadrants sportifs en se basant sur ce constat : en France, 829 personnes radicalisées ont été signalées dans des clubs de sport. Parmi les intervenants, Médéric Chapitaux, doctorant au Cresco (Centre de recherches en sciences sociales sports et corps) et ancien gendarme, détaille ce phénomène auprès de LCI : 

Capture d'écran stop-djihadisme

Anaïs Condomines

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