SOLIDARITÉ - L'association Vaincre la mucoviscidose organise ce dimanche les "Virades de l'espoir", une journée de sensibilisation et d'appel aux dons. En Bretagne, un petit village a décidé de contribuer à sa façon à cette lutte… en battant un record du monde.
Se faire "1 000 bisous pour mettre la mucoviscidose à genoux". C'est une jeune fille de Billio, dans le Morhiban, qui a soufflé l'idée au comité organisateur des Virades. Son appel, relayé par une vidéo, diffusé sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines, a été entendu, au-delà des espérances.
Une vidéo avait été diffusée sur les réseaux sociaux pour annoncer l'évènement
Samedi 24 septembre, des familles entières ont envahi le petit bourg pour participer à la plus longue chaîne de bisous. Résultat, le record est battu, 909 bisous enregistrés. C'est beaucoup mieux qu'à Pékin en 2011 où un précédent record avait totalisé 351 bises.
Une telle opération nécessitait une organisation millimétrée afin que ce record soit homologué, et il le sera. Ainsi, chaque personne s'est vu attribuer un code-barres qu'il a dû scanner pour valider sa participation, avant de rejoindre un groupe de 50 personnes puis de se placer dans la chaîne humaine.
La Bretagne est l'une des régions les plus touchées par la mucoviscidose
Un peu de tendresse ds ce monde de brutes. A #Billio , 909 personnes s'embrassent pour les #Virades de l'espoir. Champion mon frère ! pic.twitter.com/XteWfdHJd1 — gilles le morvan (@gilleslemorvan) 24 septembre 2016
Il faut savoir que la Bretagne est l'une des régions les plus touchées par la mucoviscidose. Selon l'association Vaincre la Mucoviscidose, on recense 600 patients dans la région. Alors au-delà du tour de force, ce rendez-vous était aussi l'occasion de récolter des fonds pour la recherche sur cette maladie génétique que l'on peut soigner, mais toujours pas guérir.
Malgré tout, il y a des avancées. De nouvelles pistes permettent de mieux cibler les traitements. Et l'espérance de vie pour les personnes malades a nettement augmenté. Aujourd'hui, 50% d'entre eux sont adultes et peuvent vivre jusqu'à 30 ans, voire plus. Le dépistage néo-natal est devenu systématique sur tout le territoire.