Jusqu'en 2013, les écoliers voyaient leur semaine coupée en deux avec une journée de "repos" au milieu, le mercredi. Depuis 2013, l'emploi du temps de nos chères têtes blondes a été remanié et désormais, les cartables ont rendez-vous avec l'école ce jour-là.
La semaine des écoliers en maternelle et en primaire est ainsi portée à 4.5 jours par semaine. Très controversée dès son annonce, cette réforme a pourtant eu un effet bénéfique, à en croire une étude de l'Institut des politiques publiques (IPP) publiée ce mercredi 5 avril.
Les mères "répartissent mieux leur temps de travail" ...
Dans cette étude, on apprend notamment que la réforme a permis aux mères de "mieux répartir leur temps de travail" sur la semaine, même si elle n'a pas eu d'impact sur leur temps de travail. "Une petite révolution dans l'organisation des temps sociaux", expliquent les deux auteures de l'étude. En effet, avant 2013 et donc cette réforme, "plus de 40% des mères dont le plus jeune enfant était en âge d'aller à l'école élémentaire ne travaillaient pas le mercredi", "soit 20 points de plus que pour les pères", écrivent les auteures.
Après 2013, la réforme "a entraîné une augmentation de la proportion de femmes travaillant le mercredi, réduisant de 15% l'écart de participation entre les femmes et les hommes ce jour de la semaine". Et ce sont les statuts "cadres" et les "professions libérales" qui ont augmenté leur temps de travail, le mercredi.
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... elles peuvent être pénalisées
Pour les auteures, la situation pré-réforme scolaire révélait deux inégalités : "la persistance des normes de genre selon lesquelles les femmes doivent, plus que les hommes, adapter leur activité professionnelle à la présence des enfants"et les différences entre les femmes diplômées et les non-diplômées. D'après les auteures de l'étude, les femmes diplômées du supérieur travaillaient moins le mercredi (41%) que les non-diplômées (45%), alors même que les premières travaillaient plus en moyenne (36 heures contre 33).
Petit bémol en revanche. "Cette demande de flexibilité horaire peut, à long terme, s'avérer un choix coûteux pour les femmes diplômées", car dans certaines professions, elles peuvent s'en trouver "pénalisées non seulement du point du vue de (leur) salaire, mais également en termes de progression de carrière", constatent les chercheuses.
La rédaction de LCI
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