SNCF : 4 TGV sur 5 et 2 Intercités sur 3 pour le grand départ en vacances

Publié le 5 juillet 2018 à 15h37

Source : JT 20h Semaine

GREVE - Après trois mois de grève par épisode, la CGT-Cheminots et SUD-Rail ont décidé de poursuivre la mobilisation cet été, avec comme première date de perturbation le week-end de départ en vacances. Comme chaque année plus d’un million de voyageurs sont prévus à bord des trains et dans les gares. La SNCF affirme cependant que la grande majorité du trafic TGV sera assuré.

18 séquences de grève pour dénoncer la réforme de la SNCF. Et malgré la promulgation de la nouvelle loi sur le rail, deux des quatre syndicats ferroviaires poursuivent la lutte. Elle reprendra donc dès le premier grand de départ en vacances, avec un appel à la grève les 6 et 7 juillet. Une mobilisation qui pourrait perturber le départ en vacances des plus d’un million de Français attendus en gare.

4 trains sur 5

La SNCF rassure ses voyageurs. La société a recontacté par SMS ou par email tous les usagers munis de réservation. Elle promet avoir bâti un plan de transport "sur mesure" pour garantir les trajets. Et notamment les plus prisés. L'objectif clairement affiché étant de privilégier les grandes villes touristiques classiques. Ainsi, pour les trains à destination de Marseille, Nice, Montpellier, Perpignan, Bordeaux ou Rennes, la SNCF garantit "100%" des TGV. Mais ce n’est pas le cas pour tous les TGV, avec 4 trains sur 5 qui rouleront. Concernant les clients des Intercités, leur sort reste plus incertain, avec 2 Intercités sur 3 et jusqu’à 1 train sur 3, selon les destinations les moins prisées. 

CGT et Sud-Rail, objectifs (pas tout à fait) identiques

Si la mobilisation s’est effritée à travers les semaines, la CGT-Cheminots et Sud-Rail veulent poursuivre le mouvement, chacun avec un objectif particulier. SUD-Rail demande l’abrogation totale de la réforme ferroviaire. Le syndicat est clair. Son objectif : est et doit rester celui-là : obliger ce gouvernement à retirer cette loi".

De son côté, si la CGT aimerait aussi voir cette loi disparaître, elle veut surtout peser sur les futures négociations sociales à la SNCF. Le calendrier des prochaines discussions n’est toutefois pas encore connu. Et s’il est trop tard pour retoquer la réforme, le syndicat compte tout de même obtenir plus de droits sociaux. "Il n’est pas question d’abandonner le combat (…) car toute la loi n’est pas écrite, et nous devons peser sur les textes à venir", peut-on lire sur leur site. Selon eux, la grève doit aussi servir à élargir le cercle des revendications. Ils veulent obtenir plus de droits et notamment "stopper la spirale des baisses d'effectifs", "améliorer" les conditions de travail et "obtenir des augmentations générales des salaires". 


Felicia SIDERIS

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