Sondage : les municipales pourraient se jouer sur les promesses fiscales

Publié le 11 janvier 2014 à 20h39
Sondage : les municipales pourraient se jouer sur les promesses fiscales

MUNICIPALES - Les questions scolaires derrière, celles environnementales loin devant, c'est sur le montant bien présent de leurs impôts locaux que les Français choisiront leur maire. Du moins d'après un sondage de l'Ifop à trois mois du vote.

A les entendre, loin devant toute autre préoccupation, c'est au montant de leurs impôts locaux que les Français trancheront avant de voter fin mars aux municipales, révèle la dernière enquête de l'Ifop pour Ouest France .

Près d'un électeur sur deux évoque l'impôt

A l'exception notable des sympathisants écologistes qui ne sont que 31% à en faire leur priorité, de gauche à droite, dans les villes comme dans les champs, la majorité des sondés manifeste son ras-le-bol fiscal. D'après un sondage similaire réalisé en septembre, ils n'étaient que 32% à affirmer que les impôts locaux constitueraient pour eux le premier enjeu de la prochaine échéance électorale. Désormais, ils sont près d'un sur deux. C'est qu'entre temps les avis d'imposition sont arrivés dans les boîtes aux lettres. "Cette préoccupation particulière pour la fiscalité s'exprime aussi bien en zone rurale qu'en province et en région parisienne" souligne l'institut de sondage, avec de 48 à 53% de citations selon les lieux.

Sensibles à l'environnement, beaucoup moins à l'école

La politique environnementale et la prise en compte du cadre de vie (32%) progressent aussi sensiblement, de 13 points d'une enquête à l'autre, sans que l'Ifop ne note de différence majeure selon la physionomie des communes. Ces questions devancent celles de sécurité et d'emploi, dans l'absolu principale préoccupation des Français, sur laquelle les administrations municipales ont, il est vrai, moins de prise. Respectivement 28 et 24% des sondés les ont évoquées comme motivation première de leur vote, contre 30% il y a cinq mois. En matière de sécurité, l'Ifop souligne que l'on s'en soucie dans les zones urbaines et beaucoup moins dans les communes rurales.

Plus surprenant encore que la baisse d'intérêt ou de confiance dans les collectivités locales pour dynamiser l'emploi, on notera que les sondés se préoccupent peu de l'éducation (12%) et encore moins de l'action sociale, du logement et de la propreté (6%), qui figurent pourtant parmi les compétences municipales les plus évidentes. Sur les questions scolaires au moins, l'Ifop explique ce désintérêt par le fait que les mesures importantes, au niveau national, soient déjà entrées en vigueur en septembre dernier.


La rédaction de TF1info

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