Stations-essence : moins de pénuries dans la majorité du pays, mais pas en Île-de-France

Publié le 27 mai 2016 à 7h48
Stations-essence : moins de pénuries dans la majorité du pays, mais pas en Île-de-France

LOI TRAVAIL - Pénurie d'essence, blocage des centrales nucléaires d'EDF, grève des transports... Metronews fait le point sur la situation de ce vendredi, au lendemain de la huitième journée de mobilisation nationale contre la Loi Travail.

Où en est-on au lendemain de la huitième journée de mobilisation nationale, qui a rassemblé entre 153.000 et 300.000 manifestants partout en France ? Défilés à Paris et en province, grèves, sites pétroliers bloqués ou à l'arrêt, perturbations dans les ports et les centrales électriques : les opposants à la Loi Travail multiplient les actions pour tenter de faire céder le gouvernement. 

Les stations-service et les ports

Selon le site Mon essence , la situation reste toujours aussi compliquée en Ile-de-France et en Loire-Atlantique, où plus de 80% des stations-essence seraient en situation de pénurie totale ou partielle. Des difficultés sont également observées sur un grand quart nord-ouest de la France, en Rhône-Alpes ainsi que sur l'arc méditerranéen.

En Corse, la situation reste également difficile avec le blocage des deux dépôts pétroliers de l'île. Au moins 21 des 59 stations-essence du sud de la Corse ont été fermées pour rupture de stock, selon la préfecture de région. La situation s'améliore en revanche dans le reste du pays.

Des blocages sont donc toujours en cours devant certaines raffineries et dépôts de carburant. "A partir de la semaine prochaine, ça va devenir très compliqué. Des places de passage du permis de conduire seront perdues. Il y aura un coût pour nous et pour les élèves", déplore Philippe Augé, gérant d’une auto-école à Paris cité par 20 Minutes . La situation ne s’améliorera pas non plus dans les ports ce vendredi, où l’activité tourne au ralenti depuis plusieurs jours.

Les centrales nucléaires

Les actions des salariés des centrales nucléaires vont également se poursuivre ce vendredi, même si le risque de se retrouver sans électricité demeure improbable dans la mesure où EDF a une responsabilité de service public. En outre, elle est en droit de réquisitionner ses salariés pour assurer une production minimale de courant et ce, même en période de grève.


Les grévistes du dépôt de carburant de Donges. 
Les grévistes du dépôt de carburant de Donges.  - JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Aucune grève des transports n’est cependant prévue ce vendredi. Mercredi 1er juin sera en revanche marqué d’une nouvelle mobilisation nationale, où de grosses difficultés sont à prévoir sur les lignes de la SNCF, RATP, devant les centrales nucléaires, dans les rues, ainsi que devant les raffineries. A noter que le secteur de l’aviation rejoindra le mouvement dès le lendemain, jusqu’au 5 juin.

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La rédaction de TF1info

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