Toulouse : l’université du Mirail évacuée par la police

Publié le 9 mai 2018 à 5h51, mis à jour le 9 mai 2018 à 10h15
Cette vidéo n'est plus disponible

Source : Sujet JT LCI

ÉVACUATION - Tôt ce mercredi matin, l’université du Mirail à Toulouse a été évacuée par des CRS. Elle était bloquée depuis le 6 mars par des étudiants qui protestent contre la réforme gouvernementale sur l’accès à l’université.

Coup de force des forces de police à l’université des sciences humaines Le Mirail à Toulouse ce mercredi matin. Vers 4h, des dizaines de CRS ont évacué les étudiants qui bloquaient l’université depuis le 6 mars dernier. Le directeur du cabinet du préfet, Frédéric Rose, a précisé aux journalistes sur place qu’il "n’y avait eu aucun incident" et "pas de blessé, ni d’interpellation". Il a également précisé qu’une enquête pour dégradations allait être diligentée. Le tribunal administratif de Toulouse, saisi par le syndicat UNI et quatre étudiants, avait ordonné cette évacuation. Depuis le 6 mars, plusieurs dizaines d'étudiants et de militants occupaient à tour de rôle deux bâtiments de l'université Jean-Jaurès (ex-Le Mirail), dont ils avaient bloqué les accès avec des chaises et une chaîne.

"Les gens ont été piétinés"

"On savait que ça allait arriver car il y avait déjà plein d'universités évacuées", a déclaré à l'AFP un des étudiants évacués. "Il y a eu des coups de matraque, des coups de pied, des gens sont tombés à terre mais malgré ça, ils ont continué à marcher, à nous évacuer, des gens ont été piétinés", a rapporté cet étudiant en histoire, qui occupait le hall de l'Accueil, un des deux bâtiments occupés.

Le témoignage d'un étudiantSource : Sujet JT LCI
Cette vidéo n'est plus disponible

La mobilisation continue ?

Les 60 à 80 étudiants présents à l’intérieur, et qui ont été évacués, ont d’ores et déjà prévenu qu’ils continueraient la mobilisation. La préfecture a indiqué que "les identités des personnes sur place" avaient été relevées et que les enquêteurs tenteraient "d'identifier les éventuels auteurs des dégradations". Le tribunal a estimé que l'occupation "avait engendré des dégâts et des détériorations du mobilier et des infrastructures et que l'accès au site de toute personne non gréviste était impossible".


La rédaction de TF1info avec AFP

Tout
TF1 Info