RÉFORME - L'éducation est l'un des chantiers sur lequel Emmanuel Macron souhaite agir vite. Dès septembre, les classes de CP-CE1 qui appartiennent à un réseau d'éducation prioritaire (REP) seront dédoublés. Le but : moins d'élèves par classe pour un meilleur suivi. Le JT de 13h fait le point sur cette mesure et sur ce que pensent les principaux protagonistes à son sujet.
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C’était l’une des promesses phares du candidat Macron : au Président désormais de la mettre en œuvre. Dès septembre, le gouvernement souhaite voir le nombre d’élèves dans les classes de CP-CE1 appartenant à un réseau d’éducation prioritaire (REP) divisé par deux. Une mesure qui pourrait concerner 2.000 classes.
Pour les parents et les enseignants, l’idée semble bonne. "Cela permettrait de mieux gérer les difficultés des élèves", affirme cette enseignante marseillaise. Même son de cloche du côté des parents : "Cela permettra à la maîtresse de mieux s'occuper d'eux". Les syndicats, eux, s’inquiètent, par contre, du financement d’une telle mesure.
Car si les classes sont dédoublées, les directeurs d'établissements, eux, devront trouver de nouveaux locaux ou libérer de nouvelles salles. Si ce n'est pas possible, il pourra y avoir, le temps de s'adapter, deux maîtres par classe. Toujours est-il que 7.000 enseignants supplémentaires seront recrutés dans le cadre d’application de cette réforme pour mieux accompagner les élèves.