VIDÉO - A huit ans, ce petit Mozart français épate les plus grands pianistes

Léa Tintillier | Reportage TF1 T. Malandrin, S. Maloiseaux, B. Chastagner
Publié le 31 décembre 2021 à 11h03

Source : JT 20h Semaine

GÉNIE PRÉCOCE - A seulement huit ans, Guillaume Bénoliel est arrivé en finale d’un prestigieux concours international de musique. Le 20H de TF1 a rencontré le jeune prodige.

À huit ans, Guillaume Bénoliel enchaîne les concours internationaux et les performances de haute volée. Virtuose quand il joue Tchaïkovski, Bach ou Debussy, le jeune garçon, que rencontre TF1 dans le reportage du 20H en tête de cet article, redevient un enfant comme les autres quand il s’agit de courir sur l’herbe. 

"J’adore jouer au piano, ça me rend heureux. Je suis joyeux. J’adore partager aussi la musique avec des personnes", affirme-t-il, enthousiaste. Son talent, ce jeune prodige originaire de Draveil (Essonne) l'a démontré début décembre en Russie, lors du concours international Casse-Noisette pour jeunes musiciens.  

Le plus jeune finaliste de l’histoire du concours

Considéré comme l’un des plus prestigieux concours dans le monde musical, cette compétition était diffusée à la télévision russe. Accompagné par l’orchestre philharmonique de Moscou, il est arrivé parmi les trois premiers finalistes, ce qui n’était jamais arrivé à un enfant de son âge, et ce, sous les yeux d’un jury composé des plus grands pianistes russes : Elena Bashkirova, George Vatchnadze et Mikhail Voskresenky. 

S’il ne finit "que" troisième du concours, le jeune Français a reçu de nombreux compliments de la part du jury. "J’ai adoré au deuxième tour quand Mikhail Voskresenky a dit ‘monsieur Bénoliel me plaît beaucoup'. J’ai aussi visité la place rouge sous la neige", confie le jeune prodige à TF1. 

"L’oreille absolue l’aide beaucoup"

Guillaume a joué sa première note de piano à deux ans, sa première partition à quatre et a pris sa première leçon avec son professeur à six. Sa mère, pianiste, et son père, guitariste, l’ont aidé à baigner dans une ambiance musicale à la maison. 

Mais Guillaume possède le talent de savoir associer n’importe quel son à une note. "Il a ce qu’on appelle l’oreille absolue. Je pense que ça l’aide beaucoup pour répéter, déchiffrer…", explique sa mère. "Ça nous encourage à l’accompagner beaucoup plus loin, il est très demandeur. À être vraiment bienveillant à son égard", ajoute son père. Le jeune prodige souhaite continuer sa carrière. S’il s’est déjà fait un prénom jusqu’en Russie, il lui reste encore quelques années pour se faire un nom. 


Léa Tintillier | Reportage TF1 T. Malandrin, S. Maloiseaux, B. Chastagner

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