Avec les nouvelles recommandations et le nombre de contaminations qui ne cesse d'augmenter, beaucoup pensent que le troisième confinement semble inévitable. Mais pourquoi attendre ?
Officiellement, le gouvernement se donne encore quinze jours avant d'opter pour un reconfinement. Une mesure qui ne sera prise qu'en dernier recours. Mais pourquoi attendre ? Les autorités espèrent d'abord que le couvre-feu porte ses fruits. "On reste sur le couvre-feu dès 18 heures", affirme Sylvain Maillard, député LREM de Paris. Pour se justifier, l'exécutif prend l'exemple des départements où la mesure a été mise en place dès le 2 janvier. Sur ces territoires, le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants, a baissé de 16%.
Autre argument qui justifie l'attente : les conséquences d'un reconfinement alors que la période des soldes vient de commencer. En effet, celle-ci laisse espérer aux commerces la possibilité de limiter les dégâts après une année marquée par trois mois de fermeture. Cependant, un élément risque d'accélérer ce calendrier : l'arrivée du variant anglais sur notre territoire. Et cette menace aurait déjà poussé d'autres pays européens à se reconfiner.