Licences de pêche post-Brexit : les pêcheurs de Saint-Malo amers mais déterminés

Publié le 30 septembre 2021 à 13h10, mis à jour le 30 septembre 2021 à 16h32

Source : JT 13h Semaine

REPORTAGE - Mercredi, 75 bateaux français ont été exclus des eaux de Jersey, leur licence n’ayant pas été renouvelée par les autorités de l’île. À Saint-Malo, les pêcheurs sont bien déterminés à faire valoir leurs droits.

Malgré un temps calme au-dessus de la cité corsaire, la tempête gronde au large. Dès ce jeudi soir, plusieurs pêcheurs français n'auront plus le droit de travailler dans les eaux britanniques. À Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), premier port de crustacés d'Europe, Alain Laurenti est amer. Il vient d'investir 600.000 euros dans ce bateau flambant neuf. Mais sans autorisation, son embarcation devra pêcher en mer française.

Habituellement, le marin pêche la coquille Saint-Jacques et les araignées. Sur ses cinq navires, un seul a obtenu le droit de travailler hors du pays. D'après ses calculs, il prévoit une baisse de 30% de son chiffre d'affaires, mais aussi d'autres conséquences. Plus loin sur le quai près de son bateau en travaux, Loïc Escoffier a obtenu les autorisations pour ses trois navires. L'armateur pourra continuer de pêcher les bulots et les crustacés en dehors du territoire. Un soulagement, mais une inquiétude pour toute la filière.


La rédaction de TF1info

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