Mort de Maxime Blasco : plusieurs victimes du terrorisme ont bénéficié du mariage à titre posthume

Publié le 29 septembre 2021 à 13h02, mis à jour le 29 septembre 2021 à 14h49

Source : JT 13h Semaine

REPORTAGE - Mort dans une opération militaire au Mali vendredi dernier, le caporal-chef Maxime Blasco laisse derrière lui un fils de huit ans et sa compagne. Cette dernière souhaite devenir son épouse à titre posthume.

Ses frères d'arme ont rendu lundi un hommage poignant au caporal-chef Maxime Blasco sur la base militaire de Gao (Mali). EN France, sa compagne Alexandra en appelle à Emmanuel Macron pour bénéficier d'une mesure exceptionnelle. "J'ai demandé à être mariée à titre posthume à Maxime, c'était un désir qu'on avait, pour honorer sa mémoire et porter son nom sera une fierté", confie-t-elle.

Le mariage à titre posthume est une tradition depuis 1803. Ces dernières années, plusieurs victimes du terrorisme en ont bénéficié. La disposition est une exception à la loi qui prévoit qu'"il n'y a pas de mariage lorsqu'il n'y a point de consentement". Elle est entrée dans le Code civil en 1959 après le décès d'un homme dans la catastrophe de Fréjus, provoquée par la rupture d'un barrage. La victime devait se marier quinze jours plus tard. Seul le président de la République peut l'accorder et sa portée est avant tout symbolique. Elle est destinée à rendre hommage au défunt et à unir une famille en deuil.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info