VIDEO - "Non, nous ne sommes pas là pour une promo Nutella" : dans le métro, des rames bondées et des Franciliens exaspérés

Publié le 7 février 2018 à 11h56, mis à jour le 7 février 2018 à 12h41
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Source : Sujet JT LCI

PARIS - L’arrêt des lignes de bus et l’impossibilité de prendre sa voiture à cause de la neige ont fait se reporter les Franciliens sur le métro, depuis ce mardi soir. Chaud moment assuré.

A Paris, dès ce mardi soir, les réguliers du métro l’auront vu : la neige a eu une incidence sur les transports en commun. Même les transports souterrains : rames bondées, problèmes sur les lignes se sont étalonnés mardi soir et... ont continué ce mercredi matin. 

Sur Twitter, depuis, s'empilent donc les critiques des usagers, pliés dans des rames surbondées que des agents tentaient tant bien que mal de réguler. Mais l’arrêt des bus et de certaines lignes de tram, l’impossibilité de prendre la voiture, ont fait que des centaines de Parisiens et de Franciliens sur les transports souterrains. Et le moindre ralentissement sur une ligne a des répercussions sur des dizaines de personnes.

Sur la ligne 13 par exemple, il y a même des queues de passagers pour accéder au métro.

Une situation qui illustre bien le paradoxe : la situation est déjà tendue en temps normal. Alors, dès qu’un grain de sable se glisse, quelles sont les alternatives ?

La neige trop abondante pour un salage efficace

Sur la voirie, la ministre des Transports Elisabeth Borne a apporté une explication ce mardi matin sur LCI. Oui, l’épisode neigeux a été anticipé et les routes salées. Mais la neige a été plus abondante que prévu, et face à cela, le salage ne suffit pas. 

La ministre des Transports s'expliqueSource : Sujet JT LCI
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Des chauffeurs de métro qui n'arrivent pas à prendre leur service

Ce qui explique notamment le fait que les lignes de bus ont été paralysées. "Aujourd’hui, trois lignes fonctionnent, parce que les voiries ont été dégagées", précise Philippe Martin, Directeur général adjoint de la RATP sur LCI. "On est en liaison permanente avec les collectivités locales (chargées de la voirie), on fait des points d’étape, pour sortir nos bus dès qu’on le pourra. Mais on ne voulait pas rajouter du 'surincident' avec des bus qui pourraient paralyser les voiries si elles sont impraticables". Le directeur a bon espoir d’améliorer la situation, "parce que la météo prévoit une accalmie entre 12h et 17h, qui sera mise à profit pour dégager les routes avant le pic de froid de cette nuit."

Le directeur adjoint de la RATP explique la paralysie du réseau de busSource : Sujet JT LCI
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Côté métro et RER en revanche, il assure que tout fonctionne. "Depuis deux jours, on est en période de crise neige : toutes les nuits, on fait rouler des trains, on maintient le courant sur nos lignes, nos agents de maintenance sont mobilisés toutes les nuits. C’est pour ça que les réseaux ont pu démarrer normalement." Il évoque cependant "quelques difficultés sur certaines lignes", en raison du personnel, habitant souvent en banlieue, "qui ne pouvait par arriver pour prendre leur service". Par ailleurs, même si le trafic fonctionne globalement bien, "comme il y a eu report du trafic bus et routier sur le réseau souterrain, malgré un service quasi normal, on avait beaucoup de voyageurs sur le réseau."

Des problèmes pour certains chauffeurs pour pouvoir prendre leur service aux alentours de 4 h du matin à cause des routes enneigées, c'est aussi la raison invoquée par Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, qui a eu ce mercredi matin un mot, de soutien pour les usagers des transports.

"Mes premières pensées vont vers les usagers" : les mots de soutien de Guillaume PépySource : Sujet JT LCI
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Ce mercredi encore, pèse le risque de nouveaux embouteillages et encombrements à Paris : si la neige est cannoncée comme devant se calmer, un pic de froid est annoncé pour la nuit. Et qui dit froid, dit verglas...


La rédaction de TF1info

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