Après la rave-party dans les Côtes-d'Armor jeudi soir, une autre a été organisée à Paris samedi. Les forces de l'ordre ont dû intervenir.
Toute la nuit à Couchey (Côte-d'Or), les enceintes ont crashé une techno assourdissante. Tôt ce dimanche matin, ils étaient toujours environ 400 à danser collés les uns aux autres dans une menuiserie désinfectée. Une rave-party non autorisée à laquelle les gendarmes ont mis fin avec une interpellation et 165 verbalisations pour non-respect des règles sanitaires. Un raveur rencontré ce matin assume totalement.
La même scène s'est déroulée à Paris dans le quartier de Bercy. Près de 300 jeunes fêtards s'étaient donné rendez-vous dans le parc, à l'encontre là aussi de toutes les règles anti-Covid. Les forces de l'ordre qui sont venus les déloger ont été immédiatement accueillis à coup de projectiles et d'insultes. A en croire certains raveurs, leur liberté et leur amour de la musique seraient dangereusement remis en cause par les autorités. Là, trois personnes ont été interpellées et le matériel sono a été saisi.
Ces rave-party improvisées restent peu nombreuses, mais elles semblent être en plein essor depuis quelques jours. Policiers et gendarmes constatent que leur démantèlement se passe rarement dans le calme.