3 bonnes raisons d’attendre "Kursk", le film inspiré de la terrible tragédie russe

Publié le 26 octobre 2018 à 7h00, mis à jour le 26 octobre 2018 à 13h14
3 bonnes raisons  d’attendre "Kursk", le film inspiré de la terrible tragédie russe

PREVIEW – En salles le 7 novembre prochain, "Kursk" relate le naufrage du sous-marin nucléaire russe du même nom, à l’été 2000. Derrière la caméra, le cinéaste danois Thomas Vinterberg a réuni un casting international emmené par Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux et Colin Firth.

C’est un drame qui a choqué l’opinion internationale. Le 12 août 2000, le sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk fait naufrage en mer de Barents, au nord de la Norvège. L’explosion accidentelle d’un missile va entraîner la quasi-destruction du navire, avec 118 hommes à son bord. Pendant cinq jours, 23 d’entre eux vont tenter de survivre en attendant les secours. Les atermoiements des autorités russes, qui refuseront longtemps toute aide étrangère, leurs sont fatals.

En salles en France le 7 novembre, le film qu'en a tiré le Danois Thomas Vinterberg est à la fois spectaculaire, intimiste et politique, le cinéaste et son casting international relatant une tragédie qui a entaché durablement l'image du Kremlin. Voici 3 bonnes raisons de cocher sa sortie dans vos agendas...

Un réalisme impressionnant

"Kursk" est mis en scène par le réalisateur danois Thomas Vinterberg, auquel on doit des films aussi différents que "Festen", "La Chasse" ou "La Communauté". Et qui se frotte ici pour la première fois au cinéma à grand spectacle. Cette co-production franco-canadienne, en partie financée par Europacorp, la société de Luc Besson, a été tournée dans les ports de Brest et Toulon, ainsi qu’en mer de Norvège, pour un maximum de réalisme, notamment lors des opérations militaires destinées à sauver les marins captifs. Le cinéaste et ses comédiens ont également filmé plusieurs séquences à l’intérieur du sous-marin français Le Redoutable, à Cherbourg.

Un casting haut de gamme

Devant la caméra, Thomas Vinterberg a réuni la crème des comédiens européens du moment. Le rôle principal, celui du marin Mikhail Kalekov, est tenu par le Belge Mathias Schoenaerts. Lorsqu’il monte à bord du Kursk pour ce qui sera son dernier voyage, il laisse derrière lui Tanya, sa femme enceinte, incarnée par la Française Léa Seydoux, et leur petit garçon. Le Britannique Colin Firth interprète lui le commandant David Russell, qui propose ses services à son homologue russe Gruzinsky dont le rôle est tenu par l’acteur autrichien Peter Simonischek, la révélation de la comédie allemande "Toni Erdmann".

Une charge politique acerbe

Le scénario de "Kursk" est tiré du livre "Sauvez le Kursk !" (A Time To Die en VO), écrit par le journaliste télé britannique Robert Moore, spécialiste de l’Union Soviétique. Paru en 2002, il est considéré comme la référence sur ce drame qui a mis à mal l’image du pouvoir moscovite, accusé d’avoir sacrifié les marins par calcul politique. On ne sera donc pas étonné que les autorités russes, qui avaient dans un premier temps accepté d’accueillir le tournage sur leur territoire, aient finalement décliné la proposition. De même qu'il y a peu de chance que Vladimir Poutine, dont le nom n’est jamais cité pendant deux heures, organise une projection de gala au Kremlin.

>> "Kursk", de Thomas Vinterberg. Avec Matthias Schoenaerts, Léa Seydou, Colin Firth. En salles le 7 novembre


Jérôme VERMELIN

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