Robert Zemeckis : avant "Bienvenue à Marwen", le top 5 de ses meilleurs films

Publié le 28 décembre 2018 à 7h30

Source : Sujet TF1 Info

BEST OF - En salles mercredi 2 janvier, "Bienvenue à Marwen" raconte l 'histoire vraie de Mark Hogancamp, un homme qui a perdu la mémoire après une terrible agression. Et se réfugie dans un monde imaginaire peuplé de poupées plus vraies que nature. Un terrain de jeu idéal pour Robert Zemeckis, l'un des maîtres du divertissement hollywoodien depuis plus de 30 ans.

On lui doit quelques-uns des blockbusters les plus ingénieux des 30 dernières années. S’il n’a pas l’aura de Steven Spielberg, son copain de toujours, Robert Zemeckis n’en reste pas moins l’un des cinéastes les plus passionnants de sa génération. Sans doute parce qu’il a toujours mis les effets spéciaux au service d’intrigues qui ne négligent jamais l’humanité de ses personnages.

Il le prouve encore le surprenant "Bienvenue à Marwen", en salles le 2 janvier en France. Ou l’histoire de vraie de Mark Hogancamp, un artiste qui après avoir été victime d’une terrible agression homophobe, perd la mémoire et se réfugie dans la construction d’un village imaginaire de la seconde Guerre Mondiale où des poupées armées jusqu’aux dents le protègent des Nazis.

Après "Le Pôle Express" et "La Légende de Beowulf", Robert Zemeckis a de nouveau eu recours à la motion capture pour embarquer le spectateur dans le cerveau torturé de son héros. Un personnage complexe incarné par Steve Carell, digne successeur de Tom Hanks, le comédien fétiche d'un cinéaste dont LCI a dressé la liste, forcément subjective, des cinq meilleurs films…

5. Flight (2012)

C’est un drame inattendu que propose Robert Zemeckis en 2012. Par son construction d’abord, puisqu’il débute par l’une des scènes de crash aérien les plus saisissantes jamais tournées. Par sa noirceur ensuite à travers le portrait sans concession de Whip Whitaker, un pilote de ligne toxicomane qui ment éhontément à la compagnie d’assurance pour éviter la prison. Champion du divertissement haut de gamme, le cinéaste signe le film le plus "adulte" de sa carrière et tire de l’immense Denzel Washington l’une des performances les plus troublantes de sa carrière.

4. Seul au monde (2000)

Unique survivant d’un crash aérien au-dessus du Pacifique, Chuck survit sur une île déserte avec pour seule compagnie un ballon de volley qu’il surnomme Wilson. Dans le cinéma de Zemeckis, la technologie permet souvent d’accomplir les rêves les plus fous. Ce qui explique peut-être la simplicité toute relative, en apparence, de cet incroyable film de survie où le cinéaste fait passer le pauvre Tom Hanks par tous les états.

3. Qui veut la peau de Roger Rabitt (1988)

Il fallait être un peu cinglé pour porter à l’écran les aventures du héros de l’écrivain de SF Gary K. Wolf, un lapin acteur qui évolue dans un univers inspiré des sombres polars de l’après-guerre. Son grand copain Steven Spielberg ayant passé la main, Robert Zemeckis réussit le mélange parfait entre prises de vues réelles et animation traditionnelle, bien avant les toons numériques de Pixar et la motion capture.

2. Forrest Gump (1994)

Avant d’abandonner son comédien fétiche au milieu de l’océan, Robert Zemeckis lui avait confié le rôle principal de cette adaptation du roman éponyme de Winston Groom. Un irrésistible simplet qui traverse l’Amérique des années 1950 aux années 1980 au cours d’un périple où les effets spéciaux se mettent au service de l’intrigue, jamais l’inverse. Récompensé par 6 Oscars dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur.

1. Retour vers le futur (1985)

Madeleine de Proust pour toute une génération, cette relecture ingénieuse du mythe de la machine à voyager dans le temps n’a pas perdu une ride. Sans doute parce que Robert Zemeckis y rend hommage à l’Amérique des fifties où il a grandi, entre grosses bagnoles rutilantes, milkshakes et B.O. rock n’roll. Avant de donner naissance au blockbuster de l’ère moderne avec les aventures survoltées de Marty McFly et Doc Brown, à bord de la mythique DeLorean. Le plaisir est tel à chaque visionnage qu’on oublierait presque les deux suites, clairement pas au niveau.


Jérôme VERMELIN

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