VIDÉO - Sébastien Farran, le dernier manager du "Taulier" : "Johnny se remettait toujours en question"

Publié le 19 octobre 2018 à 19h31

Source : Sujet JT LCI

INTERVIEW - Sébastien Farran, le dernier manager de Johnny Hallyday, et Bertrand Lamblot, le directeur artistique Warner Music France, étaient les invités de "La Carte Blanche" sur LCI ce vendredi 19 octobre, à l'occasion de la sortie de l'album posthume du rockeur.

C'était un album que tout le monde attendait avec impatience. A l'occasion de la sortie de "Mon pays c'est l'amour", le dernier album de Johnny, Sébastien Farran, son manager, et Bertrand Lamblot, le directeur artistique Warner Music France, étaient sur le plateau de LCI pour livrer leurs impressions après une année riche en émotions.

"Ça a été assez lourd à porter", explique Sébastien Faran concernant la réalisation de cet ultime album. "C'est un aboutissement d'une période et d'un événement très importants pour moi, pour tous les gens qui participent à ce projet depuis le début. Et en même temps on a un peu l'impression de lâcher quelque chose. C'est étrange."

Manager de Johnny Hallyday depuis 2012, il commence à réaliser maintenant que le chanteur est bel et bien parti. "Je crois que j'ai profité de la finalisation de ce travail et de l'album pour me dire que rien n'avait changé, qu'il était encore là (…). Qu'il était juste aux Etats-Unis quand j'étais en France et vice-versa. Mais là c'est plus difficile".

"Une heure avant de partir de chez lui il travaillait encore la chanson qu'il allait enregistrer"
Sébastien Farran

Proche du chanteur, il dévoile que Johnny doutait toujours. "C'est une de ses grandes qualités : il n'était jamais sûr de lui, il se remettait tout le temps en question, avant chaque concert, chaque enregistrement… Ce qui m'a frappé pensant les séances de studio (…), c'est qu'une heure avant de partir de chez lui il travaillait encore la chanson qu'il allait enregistrer. On aurait dit un enfant qui va à sa première séance de studio", se remémore le manager.

"A aucun moment sa maladie n'a plané au-dessus de nous", se souvient pour sa part Bertrand Lamblot. "Il a eu une force, une classe absolument digues. Il venait travailler avec beaucoup de dignité et de respect pour les gens qui étaient là."


La rédaction de TF1info

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