TRICHE - Le cas de la cycliste belge Femke Van den Driessche, dans le vélo de qui on a découvert un moteur électrique, a mis en lumière l'existence du dopage mécanique. Mais dans une enquête fouillée, La Gazzetta dello Sport révèle que les techniques son bien plus avancées qu'un simple que cela.
Le doute n'est plus vraiment permis. Si depuis 2010 et le comportement très suspect de Fabian Cancellara lors du Paris-Roubaix la rumeur évoquant un dopage mécanique dans le cycliste se faisait de plus en plus persistante, l'épisode de ce week-end aux Championnats du monde Espoirs de cyclo-cross confirme l'utilisation de moteurs électriques dans le pédalier de certains vélos.
Mais selon La Gazzetta dello Sport, voir, comme ce fut le cas lors du Tour d'Espagne 2014, la roue d'un vélo tombé au sol tourner toute seule... appartient au passé.
Car comme pour le dopage biologique, les contrôleurs ont toujours un temps de retard sur les tricheurs. Et à l'heure où l'Union cycliste internationale (UCI) commence à peine à faire passer les vélos au scanner lors des courses, le quotidien sportif italien explique que certains coureurs utilisent une technique encore indétectable : les roues électromagnétiques.
#Bici e #doping #tecnologico , il vero #motore ? Nella ruota https://t.co/mfWP9TNJwz #ciclismo — LaGazzettadelloSport (@Gazzetta_it) 1 Février 2016
"C'est un système parfait, raconte encore Ghisalberti. Gagner entre 20 et 60 watts, c'est hallucinant pour un coureur. Ils pensent parfois avoir un bon jour mais la réalité est bien différente. Ils peuvent réaliser plus de miracles avec cette technologie avancée que par la chimie (epo, transfusions sanguines). C'est aussi moins dommageable pour la santé et un coureur médiocre peut rapidement devenir un des meilleurs du peloton." Un nouveau défi pour l'UCI et la lutte anti-dopage.
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