SABOTAGE - La militante a rapidement été interpellée dans la préfecture d’Ibaraki. Elle a justifié son geste par son opposition à la tenue de l'événement sportif, prévu du 23 juillet au 7 août.
Un pistolet à eau, du feu... C'est un geste à la portée doublement symbolique qu'a commis Kayoko Takahashi, ce lundi 5 juillet. Alors que la flamme olympique passait dans la préfecture d'Ibaraki, au centre de l’île japonaise de Honshū, cette femme de 53 ans a tenté de d'éteindre la torche, rapportent des médias japonais.
Une action à portée militante, perpétré à l'aide d'un simple pistolet à eau. "Je suis contre les Jeux olympiques. Arrêtez les Jeux olympiques", a lancé la quinquagénaire au moment de son interpellation.
Anti- #Tokyo2020 protestor was arrested for trying to literally extinguish the Olympic flame being carried by a runner, using a water pistol during a torch relay in Ibaraki prefecture. https://t.co/bmeDCkruxN — Thoton Akimoto ソトン (@thoton9) July 5, 2021
Le quotidien Asahi Shinbun, l'un des plus importants du pays, précise que les autorités ont craint que le pistolet n'ait été chargé d'un autre liquide que de l'eau.
L'opinion publique japonaise est majoritairement opposée à l'organisation des JO cette année en raison des craintes provoquées par la pandémie de Covid-19 même si cette opposition semble, selon des sondages récents, s'atténuer.
Alors que la capitale du pays, Tokyo, fait face à une recrudescence de cas de Covid-19, les organisateurs des Jeux olympiques ont décidé qu'aucun spectateur venu de l'étranger ne pourrait assister aux Jeux et la jauge pour les spectateurs déjà présents au Japon est fixée à 10.000 personnes par épreuve.
Par ailleurs, le gouvernement japonais envisage de prolonger de deux à quatre semaines des restrictions anti-Covid à Tokyo, qui sont actuellement censées durer jusqu'au 11 juillet, selon les médias locaux.