"Moi, j'ai un peu morflé" : Yannick Noah s'interroge sur son avenir à la tête de l'équipe de France

TENNIS – Demi-finaliste de la Coupe Davis pour son grand retour en tant que capitaine de l’équipe de l’équipe de France de tennis, Yannick Noah s’interroge encore sur son avenir à la tête des Bleus, comme il le laisse entendre dans un entretien accordé à L’Equipe.
"Moi, j’ai un peu morflé". Yannick Noah n’y va pas par quatre chemins au moment d’établir un premier bilan de son grand retour en tant que capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis : il n’a pas pleinement apprécié l’année 2016 scellée par une élimination en demi-finales face à la Croatie. Et, en ce sens, il a donc tenu à rassembler la bande à Tsonga le week-end dernier pour faire le point sur sa situation. "Cette saison, il y a eu de très belles satisfactions et des déceptions. Moi, j'ai un peu morflé, voilà. Autant je suis raide dingue passionné par ce job, autant je ne sais pas le faire de dix mille façons, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à L’Equipe ce mardi. En 2016, j'ai l'impression que ça m'a échappé, c'est la première fois que ça m'arrive. Faut pas revivre ça, quoi. J'avais besoin de les entendre (les joueurs) une dernière fois avant de prendre ma décision que je prendrai dans les jours à venir."
Si cet échange entre les joueurs et le capitaine fut instructif, ce dernier a fait part de ses doutes et s’interroge toujours sur son avenir à la tête de l’équipe de France. Un an seulement après son grand retour chez les Bleus, Yannick Noah leur fera-t-il faux bond au Japon à l'occasion du premier tour de la Coupe Davis (3 au 5 février) ? "Franchement, écoutez, à 90% c'est bon. Il y a encore deux trois coups de téléphone à passer avec les joueurs pour m'assurer que j'ai bien tout compris. Je suis prêt à repartir. Mais je veux avoir des confirmations avec certains pour savoir qu'on est vraiment bien en phase, que tout est clair, a reconnu Noah. Je ne veux pas établir un suspens à la con, je suis en phase avec à Arnaud (Di Pasquale, le DTN). Il faut que je parle à la fédé. Soit j'ai vraiment le sentiment que je peux apporter quelque chose, soit je sens que je ne l'ai pas et je ne m'échappe pas juste pour être capitaine, quoi. C'est pour ça que j'ai toujours demandé des contrats d'une année."
Lire aussi
Dans l’hypothèse où Yannick Noah venait à reconduire son contrat, le capitaine a bien conscience qu’il devra une nouvelle fois jongler avec les contraintes et les obligations de ses tennismen, à l'image de Jo-Wilfried Tsonga dont l'année 2017 sera marquée par la naissance de son premier enfant, et qui avait évoqué une éventuelle impasse sur la Coupe Davis. Si le récent quart de finaliste de Bercy avait ressenti le besoin d'évoquer le sujet avec Noah avant de prendre sa décision, ce dernier s'est voulu rassurant. "Je sais que Jo va avoir pendant la saison la naissance de son premier bout de chou. Je sais aussi que son investissement pour la Coupe Davis est total depuis toujours, déclare Noah. C'est quelque chose qui le perturbe un peu. Il se demande s'il va être là à 100% ou pas. Mais j'ai maintenant les cartes en main. Voilà. Avec Jo, on est en phase à 100%. Tout est clair." Un point positif dans cet océan d'incertitudes.
Sur le même sujet
Olivier Giroud, Wendie Renard, Yannick Noah... 130 sportifs s'engagent à se faire vacciner "dès que cela sera possible"
Black Lives Matter : Yannick Noah regrette le silence des sportifs blancs
Mbappé, Noah, Yoka... Les sportifs français s'indignent de la mort de George Floyd
Joakim Noah annonce ses fiançailles : qui est Lais Ribeiro, sa future femme ?
Yohan Malory, un artiste qui passe de l'ombre vers la lumière
Coupe Davis : Pouille surclassé par Cilic en trois sets, la France rate le doublé
Les articles les plus lus
EN DIRECT - Covid-19 en France : 3.680 patients toujours hospitalisés en réanimation
Covid-19 : le Pas-de-Calais confiné pour 4 week-ends, mesures renforcées dans 22 autres départements
Affaire des "écoutes" : après Nicolas Sarkozy, le Parquet national financier fait appel de la décision
Accident de scooter et violences urbaines à Lyon : une enquête confiée à l'IGPN
Vaccination : les pharmaciens entrent dans la danse, mais dans quelles conditions ?