HANDBALL – Après leur victoire sur le Brésil et le Japon, les Bleus ont passé, haut la main, leur premier gros test en venant à bout de la coriace Norvège (31-28).
Il était là, le premier tournant de ce Mondial à la maison. Et c’est peu dire que les Bleus l’ont bien abordé. Après le Brésil (31-16) et le Japon (31-19), balayés sans forcer, il leur fallait cette fois prendre la mesure de la Norvège, immense nation du handball et adversaire le plus compliqué à jouer, et de loin, dans leur groupe. Mission accomplie avec brio : victoire (31-28), ce dimanche à Nantes, à l’issue d’une domination sans partage.
L’équipe de France, en effet, a pris les commandes au tableau d'affichage la première, et a conservé l’avantage tout au long de la rencontre. Comme souvent dans les grandes heures, elle a pu compter sur un Nikola Karabatic au sommet de son art, aussi bien dans la distribution (6 passes décisives) que dans la finition (5/6 au tir). Comme un message de réconfort envoyé à son frère Luka, dont le forfait pour le reste de la compétition a été enregistré samedi.
Dans son sillage, tous les cadres (Luc Abalo, Thierry Omeyer, Cédric Sorhaindo, Ludovic Fabregas) ont aussi brillamment répondu présent. Mention spéciale à Michaël Guigou, auteur d’un superbe 4/7 au tir, dont trois inscrits en six minutes juste après la pause. Ce qui a porté le score à 22-15 et obligé les Norvégiens à se précipiter en attaque, tout en ouvrant des brèches dans leur défense. Assurément le tournant de ce match tournant.