Mondiaux 2015 : Renaud Lavillenie en quête du seul titre qui lui manque

Publié le 24 août 2015 à 10h24
Mondiaux 2015 : Renaud Lavillenie en quête du seul titre qui lui manque

ATHLETISME – Le recordman du monde, Renaud Lavillenie, va prendre son envol, ce lundi en début d'après-midi. Lui qui, dans cette compétition, a dû se contenter du bronze et de l'argent par le passé, va tenter de toucher le métal le plus précieux, dans le ciel de Pékin.

C'est le jour J pour Renaud Lavillenie, le Napoléon de la perche dont le seul titre de gloire manquant à son empire, celui de champion du monde en plein air, se joue lundi à Pékin, aux Mondiaux-2015 d'athlétisme. Champion olympique, recordman du monde, multiple champion d'Europe et champion du monde en salle: la cartographie du territoire Lavillenie commence à ressembler au globe.

Et de nouvelles annexions sont à prévoir dans les années à venir, car à 28 ans (bientôt 29 en septembre), le Français est à son top. Toujours en tête des bilans mondiaux, impressionnant de maîtrise quand les hauteurs commencent à tutoyer les sommets, Lavillenie est l'immense favori de la finale, lundi à partir de 13h05 (heure française). Et pour cause : samedi, il ne lui a fallu qu'un saut, un seul (à 5,70 mètres), pour assurer sa présence dans les 12 premiers du plateau. 


Retour au Nid d'oiseau

Mais, dommage, Lavillenie fait de la perche, probablement la plus imprévisible des disciplines. Celle qui nécessite en tout cas la maîtrise du plus grand nombre d'éléments de nature différente: l'élan, la perche, le piquet, le vent, l'enroulé tel un gymnaste... Des facteurs qui font que, même s'il domine depuis plus de cinq ans totalement son sujet, Lavillenie n'a encore jamais réussi à être champion du monde en plein air.

En 2009, pour ses premiers Mondiaux à Berlin, le Français avait lancé sa carrière, avec une médaille de bronze. C'est à partir de Daegu, en Corée du Sud en 2011, que l'histoire se complique. Déjà favori, Lavillenie fait "des mauvais choix" de son propre aveu, et doit se contenter du bronze, à nouveau, battu notamment par la surprise du jour, le Polonais Pawel Wojciechowski.

Il y a un mois, il volait au-dessus de Londres

En Russie à Moscou il y a deux ans, c'est la piste d'élan qui est trop courte pour lui permettre d'utiliser convenablement ses vingt foulées. L'Allemand Raphael Holzdeppe, qui s'élance habituellement en seize foulées, en profite pour lui chiper l'or, aux essais. Deux bronze et une médaille d'argent, ça ne ressemble par vraiment à une malédiction. Mais il n'y a que l'or qui, ce lundi à Pékin, intéressera Lavillenie, auteur le mois dernier en plein air d'une barre à 6,03 mètres (Londres). 

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La rédaction de TF1info

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