SANCTION - Impliqué dans l'affaire de dopage qui secoue l'athlétisme mondial, l'ancien président de la Fédération internationale a été mis en examen la semaine dernière pour corruption passive et blanchiment aggravé. Mardi, le Comité international olympique a décidé de le suspendre provisoirement.
Ce n'est sans doute qu'un début. Soupçonné d'avoir cautionné et profité d'un système de corruption étendu qui permettait à des athlètes dopés, surtout russes selon l'Agence mondiale antidopage, d'échapper à des sanctions, Lamine Diack est clairement dans l'œil du cyclone depuis le 2 novembre dernier. Date à laquelle l'ex-présidence de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), en poste jusqu'à l'été dernier, a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé.
Le début de la disgrâce pour Diack
Membre honoraire du Comité International olympique (CIO), Diack a été suspendu provisoirement suspendu par l'institution qui a déclaré dans un communiqué : "A la lumière de l'enquête entourant M. Lamine Diack, qui est membre honoraire du CIO, j'ai décidé de faire suivre ce cas à la commission d'éthique du CIO"". Le début de la disgrâce.
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