Tour de France 2015 (Digne-les-Bains - Pra-Loup) : un jour à creuser les écarts

par Michael BEAUPRES DE MONSALES
Publié le 22 juillet 2015 à 9h30
Tour de France 2015 (Digne-les-Bains - Pra-Loup) : un jour à creuser les écarts

CYCLISME – Du 4 au 26 juillet, les coureurs des 22 équipes engagées vont sillonner les routes des Pays-Bas, de la Belgique et de l'Hexagone pour tenter de remporter la 102e édition du Tour de France. Le 17e épisode de cette Grande Boucle marque l'entrée des coureurs dans les Alpes, après un dernière journée de repos mardi, et surtout dans la dernière ligne droite de l'épreuve.

► Le profil 
La journée de repos a été salutaire avant d'entamer la dernière ligne droite de cette Grande Boucle 2015. L'heure de vérité a sonné. Les Alpes constituent le dernier obstacle en direction du podium des Champs-Élysées et pourraient complètement chambouler l'ordre établi. En ce sens, l'ascension de cinq cols programmée va rythmer l'étape, notamment celle du Col d'Alos (première catégorie) et ses 14 kilomètres de montée avec un pourcentage de difficulté à 5,5 %. L'enchaînement de ces expéditions a tout du piège pour les favoris alors qu'il faudra à nouveau effectuer une montée sur Pra-Loup (deuxième catégorie) pour l'arrivée qui revêt un certain aspect historique puisque la dernière arrivée dans la cité alpine remonte à 1980.

► Le mot du jour : assommer la course
"L’étape s’achève là où, en 1975, Thévenet croqua le Cannibale. Vu la proximité de l’arrivée, c’est désormais probable : tous les coureurs de Pra-Loup vont entrer dans Paris. Gageons que le franchissement du Col d’Allos inspirera au tenant du titre, Vincenzo Nabila, cet aphorisme avant "d’assommer la course" : non mais Allos quoi.

► La définition d'Erwann Mingam
Assommer la course : "réaliser une performance si impressionnante qu’elle annihile tout suspense et garantit quasiment la victoire finale. Ainsi de Louison Bobet, le boulanger de Saint-Méen, qui n’hésitait pas à mettre des pains pour assommer la course. Ou des stars qui, chez Hutchinson, laissaient groggy les bons boyaux. Un crétin, prenant l’expression au premier degré, a réellement assommé Merckx dans le Puy-de-Dôme en 1975. Assommant."

>> Erwann Mingam, auteur de "En chasse patate, petit lexique impertinent du cyclisme" (Editions Solar).
 

EN SAVOIR + >> Notre page spéciale Tour de France 2015


Michael BEAUPRES DE MONSALES

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