Île-de-France : le profil de l'acquéreur type en 2015

Nathalie Bloch-Sitbon
Publié le 10 mars 2016 à 15h52, mis à jour le 28 août 2016 à 15h30
Île-de-France : le profil de l'acquéreur type en 2015
Source : Thinkstock

Vivre à Paris... Un rêve pour beaucoup, que ce soit dans la capitale ou à distance raisonnable. Un rêve auquel accèdent prioritairement les cadres âgés entre 30 et 40 ans.

 Il n'est pas donné à tous de devenir propriétaire à Paris. Dans le dernier bilan du marché de l'immobilier ancien de CENTURY 21, on remarque que les acheteurs franciliens sont majoritairement des cadres : 38,7% d'entre eux sont des cadres moyens et 39,8% des cadres supérieurs ou des personnes exerçant une profession libérale. Sur l'ensemble de l'Ile-de-France, les cadres moyens représentent toujours une forte proportion (32,8%) mais sont logiquement distancés par les employés et les ouvriers qui représentent 43,8% des acquéreurs.

Par tranche d'âge, ceux qui investissent le moins en Ile-de-France sont les 60/70 ans, sans doute plus attirés par des cieux plus bleus et une météo plus clémente, mais certainement aussi déjà propriétaires de leur logement. Ils ne représentent que 8% des acquéreurs à Paris et 4,8% en Ile-de-France. En revanche, les plus de 70 ans investissent plus et leur proportion parmi les acquéreurs est de 15,8% dans la capitale et de 7,6% dans la région francilienne. A l'opposé de la pyramide des âges, les moins de 30 ans ne représentent que 15,5% des acquisitions à Paris mais 21,9% en Ile-de-France où les prix sont plus accessibles. Sans surprise, les 30/40 ans, au pouvoir d'achat plus élevé, forment le gros des troupes que ce soit dans le département-capitale, réalisant 26,9% des transactions, ou dans la région avec 33,1%.

A Paris, plus de 59% des acquisitions sont destinées à des résidences principales, un taux qui grimpe à 83,6% dans l'ensemble de la région Ile-de-France. Sur Paris, si le marché des résidences principales est largement en hausse (+8%), il y a, en revanche, un effondrement des achats réalisés au titre de résidences secondaires (-19%) et une chute de -4,8% concernant les achats destinés à l'investissement locatif. La forte taxation des habitations secondaires, la taxe sur les logements vacants, le fort encadrement des loyers dans la capitale expliquent sans doute la désaffection des acquéreurs en vue d'investissement ou de point de chute ponctuel. Les craintes par rapport à d'éventuelles nouvelles taxes ne poussent pas les acheteurs à profiter des opportunités.

 

"La chaine immobilière vous est présentée par Century 21"  


Nathalie Bloch-Sitbon

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