Investir à Lyon : les quartiers sur lesquels il faut miser

Emmanuel Picard
Publié le 12 décembre 2016 à 9h00
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Investir à Lyon : les quartiers sur lesquels il faut miser
Source : Thinkstock

De l’hyper centre aux quartiers de Confluence, Montchat, Monplaisir ou encore de Vaise, la cité des Soyeux ouvre de radieuses perspectives immobilières aux investisseurs immobiliers.

Attention, surchauffe : la tendance est à l’emballement à Lyon. C’est l’hyper centre qui ouvre la marche des secteurs promis à belles plus-values : "depuis le début de l’année, les prix ont progressé de 10% dans le centre-ville et, si les taux immobiliers ne remontent pas trop vite, cette tendance se renforcera, car la demande est forte et l’offre insignifiante", explique Bruno Gattet, directeur des transactions de l’agence CENTURY 21 Presqu’île immobilier. 

Que l’hyper centre de Lyon soit aussi couru n’est pas un hasard. Cette zone de 2 km² est le cœur géographique et historique de la ville, l’endroit où l’on trouve la densité de commerces la plus forte, des voies piétonnes pour se balader et un réseau de transport en commun bien structuré. C’est aussi la partie de Lyon où le patrimoine immobilier est le plus beau avec ses immeubles en pierre de taille construits entre le XVIIIème et le début du XXème siècle. 

Dans ce secteur qui a pour seul inconvénient de manquer de chlorophylle, les prix au m² descendent rarement sous la barre des 4000 euros/m² et les transactions se font au compte-gouttes. "Dès qu’un logement est mis en vente, les acheteurs se précipitent et il est presque vendu immédiatement" reprend Bruno Gattet. 

La Confluence : cher et BCBG

Dans le 2ème arrondissement, La Confluence est une zone où l’on construit des immeubles neufs aux dernières normes environnementales. On y trouve tous les types de logements du T1 au T5. Certains programmes de milieu de gamme qui sortent de terre se négocient jusqu’à 7000 euros/m². 

Bien que le quartier soit mal desservi par le métro, la présence d’un centre commercial, de cinémas, de restaurants et de plusieurs lieux de culture font de La Confluence un quartier BCBG et vivant. 

Montchat : un village en pleine ville

Dans le 3e arrondissement, le quartier de Montchat, réputé pour son ambiance village, est l’un des rares endroits où l’on puisse acheter de petites maisons à une portée d’arbalète du centre-ville. Ce privilège se paie au prix fort. Il faut compter environ 500.000 euros pour acquérir une maison de 90/100 m² avec un bout de jardin.

La partie du 6ème arrondissement tournée vers Villeurbanne constitue un autre secteur à potentiel élevé : "proches du centre, on y trouve des immeubles récents, construits dans les années 80, avec des places de stationnement, ce qui constitue un sérieux atout", explique Bruno Gattet. Dans ces bâtiments bien desservis par le métro, les tarifs au m² s’étagent entre 2000 et 2700 euros, selon le standing de l’immeuble.

Monplaisir : familial et calme

Plus à l’est dans le 8ème arrondissement, vers l’avenue des Frères-Lumière, les immeubles familiaux du quartier de Monplaisir ont le vent en poupe. "C’est un endroit recherché où les prix continueront à monter", prédit Bruno Gattet. Desservie par la ligne D du métro, les rues jouxtant la place Ambroise-Courtois sont plantées d’immeubles familiaux, pour beaucoup construits entre la fin du XIXème et les années 50/60. Les prix tournent autour de 3000 euros/m². En revanche, les maisons sont rares et donc chères : il faut compter environ 600.000 euros pour une maison de 100 m². 

Vaise : le renouveau immobilier

Situé dans le 9ème arrondissement, en nord de Saône, le quartier de Vaise fait peau neuve. Sur cet ancien site ouvrier (ex-usine Rhodia), les bâtiments et hangars industriels ont laissé place à des immeubles modernes. Les prix au m² se négocient vers 3000 euros. Sur les toits, on trouve parfois aussi de petites maisons modernes (les attiques). De nombreux espaces verts (parc du Vallon, Parc saint Rambert …) et de nombreux équipements culturels (Conservatoire, Théâtre Nouvelle Génération…) rehaussent l’intérêt de ce quartier, très prisés par les jeunes et dont le seul talon d’Achille est lié aux problèmes de circulation malgré l'amélioration des moyens de communication.  


Emmanuel Picard

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