3 bonnes raisons de regarder "Jappeloup" avec Guillaume Canet, ce soir sur TF1

Anne Donadini
Publié le 30 août 2015 à 14h21
3 bonnes raisons de regarder "Jappeloup" avec Guillaume Canet, ce soir sur TF1

ÉPIQUE - Si les films fascinants sur l'équitation ou les chevaux se font rares, on peut dire que celui-ci tire son épingle du jeu. Il retrace avec simplicité et beaucoup de sensibilité le parcours du plus grand champion que les écuries françaises aient connu.

Hors du commun. C'est l'expression qui sied le mieux aux tribulations de Jappeloup de Luze, un selle français devenu l'un des chevaux les plus connus du pays après ses triomphes en compétitions nationales, européennes et olympiques. Réalisé par le québécois Christian Duguay en 2013, Jappeloup est diffusé sur TF1 ce soir, à 20h55.

Parce que c'est une histoire authentique
Celle de l'un des meilleurs chevaux de l'histoire de France et qu'il n'aurait jamais dû faire de saut d'obstacles de sa vie. Alors que Jappeloup a 4 ans, Henri Delage le présente au cavalier de compétition Pierre Durand (Guillaume Canet) qui le trouve "trop petit" (1m58 au garrot). Un an plus tard, en constatant que le cheval est caractériel, désobéissant mais d'une générosité et d'un talent extraordinaires à l'obstacle, Pierre se lance dans l'aventure. Et il en fait, au fil d'un parcours en dents de scie et semé de micro-drames, l'un des meilleurs sauteurs du monde dans les années 1980 : champion de France, d'Europe, 11 fois médaillé en grands prix, et champion olympique à Séoul en 1988 après des JO catastrophiques et mémorables quatre ans plus tôt.

Parce que le réalisateur est investi, romanesque et poignant
L'histoire de Jappeloup est certes vibrante et touchante, la réalisation du film n'en devenait que plus ardue. Pourtant, Christian Duguay l'a réussie sans bavure, avec une extrême sincérité et une émotion convaincante. Bien qu'il ait pris des libertés par rapport à l'histoire originale, le québécois mène avec talent son casting (Jacques Higelin, Daniel Auteuil et Lou de Laâge y apparaissent ; Donald Sutherland y fait même un caméo), cadre lui même ses plans au steadicam (au plus près des acteurs). A noter : il est lui-même un ex-membre de l’équipe d’équitation du Canada.

Parce que l'histoire fait écho au parcours de Guillaume Canet
Jeune adulte, Pierre Durand abandonne l'équitation pour se consacrer à une carrière d'avocat. Finalement, c'est grâce à Jappeloup qu'il se lance à nouveau dans la compétition. Pour Guillaume Canet, c'est un peu la même chose. Passionné des chevaux depuis l'enfance et cavalier prometteur, l'acteur met un terme à sa carrière à 18 ans à la suite d'une mauvaise chute pour choisir le cinéma. Ce n'est qu'avec le tournage de Jappeloup qu'il se remet à fond dans l'équitation ; aujourd'hui, il continue les compétitions en parallèle à sa carrière. Marina Hands, sa partenaire dans le film, est elle aussi cavalière. Adolescente, elle fût le premier amour de Guillaume Canet et montait avec lui aux mêmes championnats d'équitation.

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