Patrick Menais : le licenciement pour faute grave de l'ancien patron du "Zapping" validé

Laetitia Reboulleau
Publié le 3 septembre 2016 à 18h25
Patrick Menais : le licenciement pour faute grave de l'ancien patron du "Zapping" validé
Source : Canal +

TÉLÉ – Le divorce est désormais officiel et acté entre Patrick Menais et Canal +. L'inspection du travail a validé le licenciement pour faute grave de l'ancien patron du "Zapping", qui avait tenté de déposer les marques "Le Zapping" et "L'Année du Zapping" après l'arrêt du programme.

Il y a quelques semaines, après l'annonce officielle de l'arrêt de son programme, le "Zapping", Patrick Menais avait déposé en son nom les marques "Le Zapping" et "L'Année du Zapping". Une décision qui n'avait pas du tout plus au groupe Canal+, qui avait alors engagé une procédure de licenciement pour faute envers l'ancien patron de l'émission emblématique de la chaîne.

Désormais, cette décision est actée juridiquement. Le site Les Jours rapporte que le licenciement pour "faute grave" de Patrick Menais a été validé par l'inspection du travail. Cette dernière juge que le choix de ce dernier de ne pas retirer le dépôt de ses marques à l'INPI "confirme une attitude déloyale suffisamment fautive pour justifier un licenciement". Un fait démenti par Francis Kandel, responsable CGT de Canal+, qui affirme que le principal intéressé a bel et bien retiré son dépôt : "L’inspectrice n’a peut-être pas eu connaissance de cet élément à temps", déplore-t-il.

Quelles conséquences pour Patrick Menais ?

La décision de l'inspection du travail va avoir plusieurs conséquences sur l'ex-patron du "Zapping". Ainsi, ce dernier ne pourra pas toucher d'indemnités. En revanche, ses onze salariés devraient être reclassés au sein de l'entreprise. Des rendez-vous auraient déjà été pris, toujours selon Les Jours.

Patrick Chesnais va-t-il tenter un recours ? Trois options s'offrent à lui : un recours gracieux auprès de l'inspection du travail, un recours contentieux devant le tribunal administratif, ou encore un recours hiérarchique, qui demanderait l'arbitrage de la ministre du Travail, Myriam El Khomri. 


Laetitia Reboulleau

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