Attentats en Allemagne : Macron "aux côtés" de Merkel, qui dénonce le "poison" du racisme

RÉACTIONS - Au lendemain des fusillades racistes de Hanau, au cours desquelles neuf personnes ont été tuées, les dirigeants européens ont tenu à apporter leur soutien aux Allemands et au "combat" d'Angela Merkel. Jeudi 20 février, la chancelière a dénoncé le terrorisme d'extrême droite, de plus en plus pesant dans son pays.
Après avoir dit sa "honte" face à la montée des extrémismes, Angela Merkel fustige le "poison" d'une société. La chancelière allemande a vivement réagi, jeudi 20 février, au lendemain de la double fusillade qui a fait neuf morts parmi des clients de bars à chicha à Hanau, dans la banlieue de Francfort. Si la justice soupçonne une "motivation xénophobe", l'élue ne passe quant à elle pas par quatre chemins. Et lie cet acte terroriste à d'autres attentats d'extrême droite commis dans son pays.
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Un combat "contre le racisme" et "pour nos valeurs"
"Le racisme est un poison, la haine est un poison. Et ce poison existe dans notre société'", a dénoncé Angela Merkel, évoquant "les actes de la NSU jusqu'au meurtre de Walter Lübcke et aux assassinats de Halle". Des propos qui font resurgir de douloureux souvenirs d'attaques mortelles commises par l'extrême droite des dernières années. Ils évoquent respectivement la série de meurtres et d'attentats d'un trio néonazi entre 2000 et 2011, le meurtre en juin dernier d'un élu pro-migrants appartenant au parti conservateur au pouvoir, puis l'attaque ayant visé une synagogue qui a fait deux morts en octobre dernier.
"Nous nous opposons avec force et détermination à tous ceux qui tentent de diviser l'Allemagne", a-t-elle ajouté. Un combat pour lequel elle peut compter sur son homologue français. Sur Twitter, Emmanuel Macron s'est dit à ses côtés dans sa lutte pour "nos valeurs et la protection de nos démocraties". Le chef de l'Etat a également tenu à exprimer son "immense tristesse" avant d'apporter son "plein soutien" au pays qui doit faire face à cette "attaque tragique".
Un message réitéré à Bruxelles. En arrivant au sommet européen lors duquel les dirigeants des 27 Etats vont devoir marchander sur le budget de l'UE, le président de la République s'est dit aux côtés des Allemands. "Pour le combat contre la haine et le racisme qui est conduit par la chancelière avec beaucoup de force, comme d'ailleurs par l'essentiel des forces politiques allemandes."
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C'est aussi depuis la capitale belge qu'Ursula von der Leyen a pris la parole. La présidente de la Commission européenne a au ainsi une pensée pour les siens, partagée par ses collègues des institutions de l'UE. L'ancienne ministre s'est dite "profondément choquée" par ces fusillades meurtrières.
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