Au lendemain de l'attaque terroriste à Vienne, les deux millions d'habitants de la capitale autrichienne se sont réveillés comme dans un cauchemar. Vienne était jusqu'à présent comme la ville la plus sûre d'Europe.
Des verres abandonnés lundi soir comme des preuves muettes, mais qui racontent tellement de la soudaineté de l'attaque, de la peur et de la panique. Trois passants et une serveuse abattue juste parce qu'ils trouvaient sur le chemin du tueur. Les habitants ont encore du mal à réaliser. Ravi Kaul, un restaurateur était en plein service à quelques mètres de ce dernier. D'après lui, le tireur a commencé à tirer 40 à 50 coups de feu d'un seul coup. 24 heures après, il est encore sous le choc. Pour lui, c'était terrifiant et le bruit raisonne encore dans ses oreilles.
La ville est sous le choc et l'inquiétude règne. Y a-t-il toujours des risques ? Cette question hante encore les Viennois. À l'image d'un jeune Français témoin de l'attaque qui vit à Vienne depuis deux ans. Alors, l'armée est déployée pour assurer la sécurité et rassurer les habitants. Sur les lieux de l'attentat, quelques Viennois sont venus déposer des fleurs et des bougies. À ces couleurs, se mêle le noir à celui du drapeau symbole du deuil dressé devant les bâtiments publics. Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national.