ÉTAPE 9 - Ce dimanche 9 juillet, pour la première fois depuis 1974, le Tour de France va passer par le Mont du Chat en Savoie. La 9e étape, de Nantua à Chambéry, s'annonce des plus corsées avec une route aussi sinueuse que technique, et 4600 mètres de dénivelé positif. Les favoris sont prévenus.
Redoutée et redoutable. Une semaine après le Grand Départ de France, et après avoir avalé 1415 kilomètres de routes sans le moindre jour de repos, les 22 équipes du peloton se mesurent à l'une des étapes clés de ce Tour de France. Entre Nantua et Chambéry, les coureurs vont devoir se coltiner pas moins de six difficultés, dont deux "hors-catégorie" : le Col de la Biche (10,5 km à 9%) et le Grand Colombier (8,5 km à 9,9%, maximum 22%). Tout ça avant l'explication finale au Mont du Chat (8,7 km à 10,3%), une ascension vertigineuse qui culmine à 1500 m et... qui n'était plus au programme de la Grande Boucle depuis 1974.
Le profil de l'étape
L'histoire derrière l'étape
Le Tour de France n'a gravi le Mont du Chat qu'une seule fois dans son histoire. C'était en 1974. À l'époque, Raymond Poulidor avait pris une minute à Eddy Merckx dans l'une des montées les plus difficiles en France. Un retard que le Belge, alors quadruple vainqueur de la Grande Boucle, avait refait dans la descente le menant à la victoire d'étape à Aix-les-Bains.
Le classement après la 8e étape
Pas de changements au général / No changes in the overall classification #TDF2017 pic.twitter.com/UH8hScAY55 — Le Tour de France (@LeTour) 8 juillet 2017
Une étape pour qui ?
Favorable aux grimpeurs. Cette étape a tout pour plaire aux spécialistes de la montagne. Les favoris, à l'instar de Christopher Froome (Sky), auront aussi l'occasion de se montrer une nouvelle fois. Attention à eux toutefois, ils devront en effet se ménager dans l'ascension du dernier col, le Mont du Chat. L'arrivée ne se fait pas au sommet, mais bien est en bas. La descente vers Chambéry, et la plaine donc, pourrait les mettre à mal. À eux de bien gérer leurs efforts pour ne pas le regretter plus tard.